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Dominique Lefèvre-Desforges

Dominique Lefèvre-Desforges est un peintre français né à Ottange en 1737 et mort à Rome en 1769.

Dominique Lefèvre-Desforges
Naissance
Décès
Activité
Lieu de travail

Biographie

Protégé de M. Vien, élève à l'Académie royale le (1er octobre 1758), il obtient une première médaille de quartier de l’Académie, en avril 1759, et remporte le Prix de peinture de l'Académie royale, dit Prix de Rome, en 1761.

En 1764, il reçoit, moyennant 600 livres, une commande des fabriciens de Saint Martin de Lamballe pour lesquels il exécute et expédie de Paris une Nativité et une Assomption, destinées respectivement à l’autel de Bonne-Nouvelle et à celui des agonisants[1].

La même année, et avant son départ pour Rome, il aurait aidé son maître Vien dans la restauration des peintures de François Perrier, à la voûte de la grande galerie de l’hôtel de Toulouse. Il arrive le 11 novembre 1764 au palais Mancini, siège de l'Académie de France à Rome. Il y est pensionnaire jusqu’en avril 1769, où il meurt de phtisie.

Travaux

Il copie dans les palais romains les œuvres de Guido Reni (La Vierge adorant l’enfant Jésus endormi), de Titien et de L'Albane. Il peint pour son camarade Darnaudin un tableau d’après le relevé de la bibliothèque dominicaine de la Minerve, à Rome, établit par ce dernier (musée d'Évreux)[2].

En 1766, c’est de Rome qu’il envoie, aux fabriciens de Saint Martin de Lamballe, un Martyre de saint Généfort et une Adoration du Sacré Cœur, pour la somme de 512 livres[1]. En 1768, il accompagne Johann Christian von Mannlich à Naples.

À Rome, il rencontre le peintre irlandais James Barry avec lequel il se lie d’amitié et qui le représentera à ses côtés dans son Autoportrait avec le sculpteur James Paine (Londres, National Gallery).

Liste de ses Ĺ“uvres

  • Homme couchĂ© les jambes levĂ©es (Titre forgĂ©), avril 1759.

Dessin à la pierre noire, largement estompée, hachurée, rehaussée de craie sur papier gris-beige, H. 52,7 ; L. 42,2 cm. Prix de Quartier à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1759. Paris, École nationale supérieure des beaux-arts (Numéro d'inventaire : EBA 3008)[3].

  • Judith coupe la tĂŞte Ă  Holopherne, 1761. Huile sur toile, H. 107 ; L. 137,2 cm.

Prix de peinture de l'Académie royale de 1761. Paris, École nationale supérieure des beaux-arts (Numéro d'inventaire : PRP 9)[4].

  • BĂ©nĂ©diction de Jacob, 1763, dans une collection privĂ©e en 1973.
  • NativitĂ©, 1764, pour l’église Saint-Martin de Lamballe (CĂ´tes d’Armor – 22). Disparue après 1939[1].
  • Assomption, 1764, pour l’église Saint-Martin de Lamballe (CĂ´tes d’Armor – 22). Disparue après 1939[1].
  • Le martyre de saint GenĂ©fort, 1766, Huile sur toile, H. 155 ; L. 122,5 cm, exĂ©cutĂ©e pendant son sĂ©jour Ă  l'AcadĂ©mie de France Ă  Rome. Église Saint-Martin de Lamballe (CĂ´tes d’Armor – 22). ClassĂ© au titre objet des Monuments Historiques le 13 mars 1992.
  • Adoration du SacrĂ© CĹ“ur, 1766. Huile sur toile, H. 160 ; L. 98,5 cm. Église Saint-Martin de Lamballe (CĂ´tes d’Armor – 22). ClassĂ© au titre objet des Monuments Historiques le 24 novembre 1992.
  • Le prisonnier, 1766, donnĂ©e en 1922 au musĂ©e de Strasbourg (NumĂ©ro d'inventaire : Inv. 959 – catalogue de 1938).
  • Enlèvement de DĂ©janire par le centaure Nessus, 1768, pour le marĂ©chal Radamouski.

Notes et références

  1. Philippe Bonnet, Deux envois de Rome Ă  Lamballe en 1766, Revue de l'Art, no 101, 1993, 2e trimestre, p.95-97
  2. Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle, p.168.
  3. Homme couché les jambes levées (Titre forgé), École nationale supérieure des beaux-arts de Paris - Source : « http://www.ensba.fr » (consulté le )
  4. Judith coupe la tête à Holopherne, Dépôt du musée du Louvre département des Peintures (Numéro d'inventaire : Louvre 4441) à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris - Source : « http://www.ensba.fr » (consulté le )

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