Dominique Guéret
Dominique Guéret est un homme d'État centrafricain né le à Alindao, (ville dont le nom est tiré du nom du fondateur, son arrière grand-père le roi LINDAO), République Centrafricaine et mort le 9 septembre 2006 à Orléans[1].
Biographie
Très jeune, il embrasse la carrière d'enseignant dans le cadre de l'Afrique-Équatoriale Française (AEF), exerçant successivement au Tchad et en Centrafrique qu'il regagne peu avant l'indépendance. Nommé Chef de secteur à Mobaye, région de la Basse-Kotto, il s'en va effectuer ses études d'Inspecteur de l'enseignement primaire à l'École Normale de Saint-Cloud en France. Diplômé, il revient en Centrafrique, affecté à Bambari d'où le président David DACKO le nommera en tant que Ministre de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports en 1964.
Après le coup d'État de la Saint-Sylvestre le du colonel Jean-Bedel BOKASSA un exil de quatorze ans en France. C'est sa sœur, Véronique Ossimba, qui occupera plus tard la fonction de cheffe du quartier PÉTÉVO puis cheffe de groupe, qui se chargera, de l'exfiltration de ses enfants vers leur père. Il travaille comme expert en matière d'enseignement primaire pour l'UNESCO à Madagascar et retrouvera le cadre de l'enseignement au lycée Saint-Exupéry de Saint-Jean-de-Braye en France.
À la chute de l'Empire, il revient en Centrafrique en 1980 pour y reprendre sa fonction d'Inspecteur de l'académie.
Il meurt en France au CHR d'Orléans le . Son corps est rapatrié en Centrafrique où il reçoit des funérailles nationales. Il est enterré au cimetière de N'Dress.
Bibliographie
- Les Élites africaines, Édiafric, 1971, p. 125
Notes et références
- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )