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Dominique-Antoine Laurelli

Dominique-Antoine Laurelli, né le à Isolaccio-di-Fiumorbo et mort le à Paris[1], est un avocat et homme politique français.

Dominique-Antoine Laurelli
Illustration.
Fonctions
Député français
–
(3 ans, 4 mois et 29 jours)
Circonscription Saint-Pierre-et-Miquelon
Prédécesseur Alain Savary
Successeur Albert Briand
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Isolaccio-di-Fiumorbo
Date de décès
Lieu de décès 10e arrondissement de Paris
Nationalité Français
Profession Avocat

Biographie

Famille et origines

Originaire de Haute-Corse, il est l'oncle de Marc-Albert Cormier, conseiller consulaire pour l'Ontario et le Manitoba, président de l'UFE de Toronto et responsable UDI pour Toronto, Ottawa et Winnipeg.

Parcours

Il obtient un doctorat de droit puis s'inscrit au barreau de Paris. Il est ensuite mobilisé en 1939.

Après la guerre, il s'installe à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Sous l'étiquette MRP, il est candidat à la députation lors des deux assemblées constituantes, mais est à chaque fois battu par son adversaire, le docteur Henri Debidour. Aux élections législatives de novembre 1946, il est enfin élu, mais le scrutin est invalidé par 227 voix contre 175 pour irrégularités le .

Une élection législative partielle a lieu le , où il l'emporte de nouveau. Sa victoire est validée le suivant. Il s'inscrit alors à la commission de la Marine marchande et des Pêches, à celle des Territoires d'outre-mer, ainsi qu'à la commission supérieure du Crédit maritime mutuel. Il est également nommé juré à la Haute Cour de justice.

Aux élections législatives de 1951 et de 1956, il est battu par Alain Savary.

Il finit par succéder à ce dernier le . Il conserve son mandat jusqu'à la fin de la législature, le , date à laquelle il est battu par Albert Briand[2]. Il conteste les résultats du scrutin devant le Conseil constitutionnel[3], qui rejette son recours le [4].

Hommages

Une rue de Saint-Pierre porte le nom de Dominique-Antoine Laurelli.

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. D’après Émile Sasco et Joseph Lehuenen, Chronologie des îles Saint-Pierre et Miquelon : XXe siècle, première partie, 1900-1969, (lire en ligne), p. 88.
  3. « Contestations dirigées contre des élections proclamées à la suite du 1er tour de scrutin », sur archives.assemblee-nationale.fr (consulté le ), p. 10.
  4. « Décision no 62-274 AN du 15 janvier 1963 – A.N., Saint-Pierre-et-Miquelon », sur conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).

Liens externes

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