Domingo Dominguín (Domingo González Mateos)
Domingo González Mateos plus connu sous le nom de Domingo Dominguín ou encore Dominguín III[1], né le à Quismondo (Espagne, province de Tolède), mort le à Madrid, est un matador espagnol. Il est le premier d'une dynastie dont l'élément le plus célèbre est Luis Miguel Dominguín.
Domingo González Mateos
| |
Présentation | |
---|---|
Nom de naissance | Domingo González Mateos |
Apodo | Domingo Dominguín |
Naissance | Quismondo, province de Tolède |
Décès | |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 26 septembre 1917 à Madrid Parrain Joselito (José Gómez Ortega) |
Fin de carrière | 1928 |
Entourage familial | |
Famille | fils:Pepe Dominguín, Luis Miguel Dominguín, Domingo Dominguín (Domingo González Lucas) |
Compléments | |
Apoderado de matadors célèbres : ses fils et aussi Cagancho, Domingo Ortega | |
Présentation et carrière
Né dans une famille de paysans, il abandonne la terre pour se lancer dans des capeas de village avant de prendre l'alternative le 26 septembre 1917 à Madrid avec pour parrain Joselito (José Gómez Ortega) devant un taureau de l'élevage Contreras[2].
Jusqu'en 1922 il se maintient à un niveau honorable, puis rapidement, il décline et quitte la profession. Il est le père d'une dynastie de toreros comprenant notamment Pepe Dominguín, Luis Miguel Dominguín, Domingo Dominguín (Domingo González Lucas)[3].
Il devient ensuite un apoderado et un organisateur remarquable, gérant les carrières de son plus jeune fils, Luis Miguel et de son futur gendre Antonio Ordóñez.
Dans l'arbre généalogique des Dominguín, il est considéré comme Dominguín III, père de cinq enfants dont Pochola, dont la fille Lydia épouse Ángel Teruel, Domingo Dominguín V, dont la fille épouse Curro Vázquez, José « Pepe » (Dominguín VI), Luis Miguel dont le fils Miguel Bosé devient chanteur, et le cinquième enfant est une fille, Carmina, qui épouse Antonio Ordóñez. Une des deux filles de ce dernier couple, Carmen, épousera Paquirri[2]
Notes et références
- Félix González Marcos dit « Dominguín Chico » est considéré comme Dominguín IV, parce que son père était l'ami fidèle de Dominguín III. Mais ce Dominguín IV n'a pas dépassé le stade de novillero selon Casanova -Dupuy, « Toreros pour l’Histoire », La Manufacture, Besançon 1991, p. 131 (ISBN 2737702690)
- Casanova et Dupuy 1991, p. 130
- Casanova et Dupuy 1991, p. 131
Voir aussi
Bibliographie
- Paul Casanova et Pierre Dupuy, Toreros pour l'histoire, Besançon, La Manufacture, (ISBN 2737702690)