Domingo Dominguín (Domingo González Lucas)
Domingo González Lucas couramment appelé « Domingo Dominguín » né à Madrid (Espagne) le , mort à Guayaquil (Équateur) le [1], était un matador espagnol.
Domingo Dominguín
| |
Présentation | |
---|---|
Nom de naissance | Domingo González Lucas |
Apodo | Domingo Dominguín (Dominguín V) |
Naissance | Madrid |
Décès | Guayaquil Équateur |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 7 juin 1942 à Barcelone Parrain, Cagancho |
Fin de carrière | 1948 |
Entourage familial | |
Père | Domingo González Mateos (Dominguín III) |
Famille | frères : Luis Miguel Dominguín (Dominguín VII), Pepe Dominguín (José González Lucas, Dominguín VIII) |
Présentation
Domingo Dominguín était l'aîné des trois fils de Domingo Dominguín (Domingo González Mateos). Doué d'une intelligence peu commune, il se distinguait par son courage et ses estocades al volapié. Son toreo sobre était apprécié des puristes, mais il lui valut de graves blessures[2].
Il toréa peu souvent, jusqu'en 1948 et il mit fin à sa carrière après une dernière corrida à Mora (Espagne, province de Tolède)[2]. Il se consacra alors, avec son père, à la carrière de son frère Luis Miguel Dominguín. Il devint empresario et dirigea les arènes de Vista Alegre, à l'époque les deuxièmes arènes de Madrid[2] qu'il avait rachetées et agrandies, mais qui seront détruites par la suite. Très vite, Domingo dirigea l'organisation taurine familiale[3].
Il s'employait à dénicher les jeunes talents avec des spectacles pour débutants. Il a ainsi découvert Palomo Linares et il a lancé la carrière d'Ángel Teruel[2]. Un ancien torero, Salvador García avait remarqué le talent de Domingo Ortega et s'empressa de faire part à Domingo Dominguín de ses observations. Ce dernier prit alors Ortega sous sa protection et le lança véritablement dans l'arène.
Lorsqu'il apprit qu'il était atteint d'un cancer, il se suicida en Amérique latine, en Équateur[1].
Carrière
- Alternative le 7 juin 1942 à Madrid, des mains de Cagancho, témoin, Morenito de Talavera, face aux taureaux de la ganadería de Domingo Ortega.
Notes et références
- Casanova et Dupuy 1991, p. 131
- Popelin et Harté 1970 et 1994, p. 105
- Bérard 2003, p. 452
Bibliographie
- Paul Casanova et Pierre Dupuy, Toreros pour l'histoire, Besançon, La Manufacture, (ISBN 978-2-7377-0269-3, LCCN 91187675)
- Claude Popelin et Yves Harté, La Tauromachie, Paris, Seuil, 1970 et 1994 (ISBN 978-2-02-021433-9) (préface Jean Lacouture et François Zumbiehl)
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 978-2-221-09246-0)