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Dolmens de la Pierre Levée

Les dolmens de la Pierre Levée sont deux dolmens situés à La Vallée, dans le département de la Charente-Maritime en France.

Dolmens de la Pierre Levée
Image illustrative de l’article Dolmens de la Pierre Levée
Dolmen sud
Présentation
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1938)
Caractéristiques
Matériaux calcaire
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 53′ 18″ nord, 0° 50′ 47″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Commune La Vallée
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
(Voir situation sur carte : Charente-Maritime)
Dolmens de la Pierre Levée
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Dolmens de la Pierre Levée
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmens de la Pierre Levée

Protection

L'ensemble est classé au titre des monuments historiques en 1938[1].

Description

Le dolmen nord.

Le dolmen sud se caractĂ©rise par une Ă©norme (presque m d'Ă©paisseur) table de couverture de forme rectangulaire (5,20 m de long pour m de large) dont le poids est estimĂ© Ă  50 t reposant sur cinq orthostates. Au sud de la chambre, les dalles visibles (hauteur 1,30 m maximum) correspondent aux vestiges du couloir d'accès[2].

Le dolmen nord est quant à lui ruiné. Les six orthostates subsistants délimitent encore le pourtour de la chambre. La table de couverture est renversée au sol, brisée en deux parties[2].

Un troisième dolmen, dĂ©sormais disparu, existait au nord des deux autres. L'ensemble fut Ă©rigĂ© entre 4 000 et 3 600 av. J.-C. Il est probable qu'un unique tumulus, dĂ©sormais disparu, englobait les trois chambres funĂ©raires[2].

Plusieurs fois fouillés au XIXe siècle, notamment par François Daleau, les dolmens ont livré plusieurs mâchoires humaines, des fragments de poteries datés du Néolithique et de l'âge du bronze, et quelques éclats de silex[2].

Folklore

Selon une légende locale, la Sainte Vierge perdit les pierres qu'elle transportait dans son tablier qui en tombant formèrent les édifices désormais visibles[2].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-SĂ©bastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de lĂ©gendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le CroĂ®t Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294), p. 128-129 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

Liens externes

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