Dolmen des Riens
Le dolmen des Riens, appelé aussi dolmen de Saint-Pierre, est un dolmen situé à Mons, dans le département du Var en France.
Dolmen des Riens | ||||
Vue générale de l'édifice | ||||
Présentation | ||||
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Nom local | Dolmen de Saint-Pierre | |||
Faciès culturel | Culture campaniforme | |||
Fouille | 1910 et 1972 | |||
Protection | Inscrit MH (1988) | |||
Caractéristiques | ||||
Matériaux | calcaire | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 43° 41′ 53″ nord, 6° 43′ 35″ est | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur | |||
DĂ©partement | Var | |||
Commune | Mons | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Var
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Protection
L'Ă©difice est inscrit au titre des monuments historiques en 1988[1].
Description
Le dolmen est situé à 831 m d'altitude[2]. Il a fait l'objet d'une restauration menée par Hélène Barge en 1990. Le tumulus, constitué de pierrailles, de forme ronde, mesure 10 m de diamètre[3].
C'est un petit dolmen de forme rectangulaire construit en calcaire local délimité par cinq orthostates complétés par des murettes en pierres sèches. La chambre funéraire mesure 2 m de long sur 1,50 m de large[3]. La dalle de chevet mesure 2,30 m de longueur pour 1,70 m de hauteur[2]. La chambre se prolonge par un couloir de 2,30 m de long sur 1 m de large[3]. L'entrée de la chambre est délimitée par deux piliers qui ont fait l'objet d'un bouchardage lui donnant une forme ovale en ogive, caractéristique unique dans le département du Var[2]. Tout aussi rare dans le Var, la table de couverture est encore visible. Elle est brisée en deux morceaux et repose à peu de distance sur le tumulus[3].
Fouille archéologique
L'édifice fut fouillé par le comte Edmond de Pas en 1910[4] et par Gérard Sauzade en 1972[4] - [3]. Si le mobilier funéraire recueilli par E. de Pas est désormais perdu[4], celui retrouvé par G. Sauzade est conservé à Vaison-la-Romaine[4]. Il se compose de pendeloques en canine de renard et de loup, de perles discoïdes (calcaire,roche verte, stéatite) et d'un anneau en métal[3].
L'ensemble a été daté du Campaniforme et de l'âge du bronze[4].
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Hélène Barge et Eric Mahieu, Les Mégalithes du Var - 27 itinéraires de découverte, Theix, Actilia Multimédia, , 15 p. (ISBN 2-915097-02-X)
- Odile Roudil et Gérard Bérard, Les Sépultures mégalithiques du Var, Éditions du C.N.R.S, , 222 p. (ISBN 978-2-222-02921-2), p. 161
- Robin Furestier, Les industries lithiques campaniformes du sud-est de la France (Thèse) : Catalogue, Aix-en-Provence, U.F.R Civilisations et Humanités Économies, Sociétés et Environnements Préhistoriques UMR 6636, , 283 p. (lire en ligne), page 179
Articles connexes
Liens externes
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