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Dolmen de la LĂ©cune

Le Dolmen de la Lécune, au lieu-dit Les Trois Pierres, est situé sur la commune de Flaugnac dans le département du Lot.

Dolmen de la LĂ©cune
Présentation
Type Dolmen
PĂ©riode Bronze ancien
Fouille 1969
Caractéristiques
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Commune Flaugnac

Description

Le dolmen est presque entièrement détruit et son tumulus circulaire de 14 mètres de diamètre a été arasé. Les orthostates ont été placées dans des rainures creusées dans le sol puis calées. La chambre elle-même a été creusée sur toute sa superficie. Elle est orientée selon l'azimut 111°.

DalleLongueurÉpaisseurLargeur
Orthostate droit2,80 m0,30 m1,70 m
Orthostate gauche
(fragment)
1,70 m0,25 m0,60 m
Chevet1,10 m0,50 m1,40 m
Données : Inventaire des mégalithes de la France, 5-Lot[1]

La table de couverture a disparu. « Un bloc mĂ©galithique (2,40 m X 1,60 m X 0,50 m) se trouve Ă  7 mètres derrière la dalle de chevet, hors du tumulus, sur un renflement de terrain et bien dans le prolongement de la chambre du dolmen. Sa grande Ă©paisseur, sa forme, ne permettent pas de l'assimiler Ă  un fragment de table. »[2]. Jean Clottes n'exclut pas que cette dalle isolĂ©e, « posĂ©e Ă  peu près au centre d'un tumulus arrondi (environ 20 mètres). »[1] soit elle-mĂŞme le vestige d'un deuxième dolmen. En effet, dans un ouvrage de 1885, L. Limayrac fait mention qu'« il existe encore deux pierres levĂ©es près du moulin de la LĂ©cune [...] Nous trouvons celles de la LĂ©cune mentionnĂ©es dans un acte d'hommage de 1283, elles sont indiquĂ©es sous la dĂ©nomination de peyros lebados»[3].

Fouille archéologique

Jean-Pierre Lagasquie y a mené une fouille de sauvetage en 1969. La chambre sépulcrale avait été précédemment pillée. Tous les ossements humains retrouvés étaient de petite taille et les os longs réduits à l'état d'esquilles. Aucun ne présentait de trace d'incinération. Les dents retrouvées (550) permettent d'estimer le nombre d'inhumation à un minimum de 19 individus[2]. L'étude spécifique des dents a révélé une forte proportion de jeunes individus et notamment d'enfants, ainsi que la présence d'une incisive volontairement limée d'arrière en avant[1].

Le mobilier funéraire était composé de perles, de 39 dentales, d'une pointe de flèche à pédoncule et ailerons récurrents, typique de l'époque du Bronze ancien, de pointes de flèches tranchantes, d'éclats de quartz et silex et d'un fossile. Onze tessons de poterie rouges gallo-romaine ont aussi permis de constater la réutilisation du dolmen jusqu'à une époque plus récente.

Notes et références

  1. Clottes 1977, p. 95-96 op. cit.
  2. Lagasquie et Plages 1973 op. cit.
  3. L. Limayrac, Histoire d'une commune et d'une baronnie du Quercy (Castelnau-de-Montratier), Cahors, Girma Libraire, , 654 p., pp 10-11

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Pierre Lagasquie et Pierre Plages, « Le dolmen de la LĂ©cune, Flaugnac (Lot) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 70, no 5,‎ , p. 152-154 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

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