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Dolmen de l'Agriotier

Le dolmen de l'Agriotier est un dolmen situé à Roquebrune-sur-Argens, dans le département du Var en France.

Dolmen de l'Agriotier
Image illustrative de l’article Dolmen de l'Agriotier
Vue générale de l'édifice
Présentation
Faciès culturel Chalcolithique
Fouille 1983
Visite accès libre
Caractéristiques
Mobilier oui
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 22′ 54″ nord, 6° 41′ 26″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
DĂ©partement Var
Commune Roquebrune-sur-Argens
GĂ©olocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Dolmen de l'Agriotier
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur)
Dolmen de l'Agriotier
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen de l'Agriotier

Description

Le dolmen n'a Ă©tĂ© dĂ©couvert qu'en 1978 par Mme A. GrĂ©goire[1]. Il est situĂ© sur une ligne de crĂŞte, Ă  223 m d'altitude, dominant le golfe de FrĂ©jus. Le tumulus mesure de 10 m Ă  15 m de diamètre[2].

La chambre sĂ©pulcrale, de forme rectangulaire, est dĂ©limitĂ©e par cinq orthostates reliĂ©s par des murets en pierres sèches[1]. Elle mesure 1,70 m de cĂ´tĂ©[2]. Elle est orientĂ©e au sud-ouest et ouvre sur un couloir marquĂ© par une dalle de seuil. Une dalle retrouvĂ©e Ă  proximitĂ© paraĂ®t trop petite pour faire office de table de couverture, il pourrait s'agir d'une dalle de fermeture de la chambre, mise en place en fin d'utilisation de la chambre pour en condamner l'accès[2]. Le sol Ă©tait dallĂ© avec des pierres plates[1].

Le couloir mesure 1,50 m de long sur 0,60 m de large[2]. Il est constituĂ© de sept dalles très irrĂ©gulières[1].

L'Ă©difice a fait l'objet d'une fouille de sauvetage en 1983 dirigĂ©e par GĂ©rard Sauzade en collaboration avec HĂ©lène Barge[1]. Le niveau archĂ©ologique Ă©tait très peu Ă©pais (10 cm au maximum) en proportion du remplissage de blocs qui le surmontaient, ce qui laisse supposer que le dolmen fut peu utilisĂ©[1]. L'aciditĂ© du sol n'a pas permis la conservation des ossements. Le mobilier funĂ©raire retrouvĂ© se compose de fragments d'armatures de flèches en silex, d'un brassard d'archer en schiste très fragmentĂ©, de perles en pâte de verre et de deux fragments de cercle en silex[1].

L'ensemble est daté du Chalcolithique[2] récent[1].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean Courtin, « Informations archĂ©ologiques, circonscription de PACA », Gallia PrĂ©histoire, vol. 27-2,‎ , p. 403-404 (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • HĂ©lène Barge et Eric Mahieu, Les MĂ©galithes du Var - 27 itinĂ©raires de dĂ©couverte, Theix, Actilia MultimĂ©dia, , 15 p. (ISBN 2-915097-02-X) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

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