Djoum
Djoum est une ville située dans la partie méridionale du Cameroun.
Administrativement, la commune forme un arrondissement appartenant au département du Dja-et-Lobo, lui-même subdivision de la région du Sud, l'une des dix régions que compte le pays.
Djoum | ||||
Chimpanzé aux environs de Djoum | ||||
Administration | ||||
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Pays | Cameroun | |||
RĂ©gion | Sud | |||
DĂ©partement | Dja-et-Lobo | |||
DĂ©mographie | ||||
Population | 18 050 hab.[1] (2005) | |||
Densité | 3,3 hab./km2 | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 2° 40′ 00″ nord, 12° 40′ 00″ est | |||
Superficie | 544 200 ha = 5 442 km2 | |||
Localisation | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Cameroun
GĂ©olocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : région du Sud
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GĂ©ographie
La localité de Djoum est située sur la route nationale RN9 à 108 km à l'est du chef-lieu départemental Sangmélima. La commune est siuée dans l'écorégion des forêts humides du bassin occidental du Congo.
Histoire
La commune mixte rurale de Djoum est créée en août 1952[2]. Elle est démembrée en trois entités en 1995 pour former les communes de Mintom à l'est, et d'Oveng au sud-ouest[3].
Population
Lors du recensement de 2005, la commune comptait 18 050 habitants[1], dont 5 447 pour Djoum Ville.
Chefferies traditionnelles
L'arrondissement de Djoum compte trois chefferies traditionnelles de 2e degré[4] :
- 778 : Canton Fang Centre
- 779 : Canton Boulou
- 780 : Canton Zamane
Structure administrative de la commune
Outre Djoum proprement dit, la commune comprend les villages suivants[1] :
- Aboelone
- Akak
- Akom-Binyeng
- Akom-Zamane
- Akonetye
- Akontangane
- Alat-Makae
- Alop
- Amvam
- Avebe
- Avobengono
- Ayene
- Bebo'o Bella
- Bilik-Akom
- Bindoumba
- Djop
- Djoum-Village
- Djouze
- Doum
- Efoulan
- Elleng
- Endengue
- Essong
- Mbouma
- Mebane I
- Mebane II
- Melen-Boulou
- Melen-Zamane
- Mendoung
- Meyos III
- Meyos-Obam
- Mfem
- Miatta
- Minko'o
- Minko'o Messeng
- Mveng
- Nkan
- Nko
- Nkolafendek
- Nkolenyeng
- Nyabibete
- Okpweng
- Otong-Mbong
- Yen
Économie
La ville de Djoum est un centre d'exploitation forestière, ce qui explique la présence d'une scierie à environ six kilomètres du centre de l'agglomération. On y traite des essences exotiques telles que Sipo, Sapelli, Okan, Frake, Dibetou ou encore Iroko.
C'est également le lieu de cantonnement de la 111e Compagnie de combat et un centre du CIFAN (Centre d’instruction des forces armées nationales).
Cultes
Le village chef-lieu est le siège de la paroisse catholique du Saint-Cœur-de-Marie de Djoum, fondée en 1946, rattachée au diocèse de Sangmélima.
Personnalités
Princesse Arista
Notes et références
- Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
- Arrêté N° 537 du 21 août 1952
- Décret N°95/180 du 1er décembre 1995
- Ministère de l'administration du territoire Annuaire statistique 2015
Annexes
Bibliographie
- Dictionnaire des villages du Dja-et-Lobo, Institut de recherches scientifiques du Cameroun, , 103 p.
- Hubert Ngoumou Mbarga, L'action collective locale et la gestion des forêts communautaires : cas des communautés rurales de Djoum au Sud Cameroun, Université Bordeaux Montaigne, 2014, [lire en ligne] (thèse de géographie humaine)
- Plan communal de développement de Djoum, PNDP, , 214 p.
Liens externes
- Site officiel de la ville de Djoum.
- Djoum, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)