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Diogo Alves

Diogo Alves (1810 - ) est un tueur en sĂ©rie portugais d'origine espagnole, assassin, entre 1836 et 1840, de plusieurs dizaines de personnes. Ses crimes ont tous eu lieu dans la rĂ©gion de l'aqueduc Águas Livres, ce qui lui valut le surnom de « meurtrier de l'aqueduc Â».

Diogo Alves
Image illustrative de l’article Diogo Alves
Information
Sentence Pendaison

Il est condamnĂ© Ă  mort et pendu le . La tĂȘte du meurtrier a Ă©tĂ© sĂ©parĂ©e du corps et placĂ©e dans un flacon afin de le conserver Ă  des fins scientifiques. Elle constitue dĂ©sormais une attraction touristique[1].

Biographie

NĂ© en Galice dans une famille paysanne, Alves est tombĂ© jeune du cheval de la famille et s'est frappĂ© la tĂȘte, ce qui lui a valu le surnom de Pancada ("Coup"). À l'Ăąge de dix-neuf ans, ses parents l'envoyĂšrent travailler Ă  Lisbonne. AprĂšs avoir changĂ© plusieurs emplois et cessĂ© d'Ă©crire Ă  ses parents, il a commencĂ© Ă  boire et Ă  jouer, rencontrant l'aubergiste Maria "Parreirinha" Gertrudes. On pense que cette relation a incitĂ© Alves Ă  tuer. Il a commencĂ© Ă  commettre des crimes, ce qui lui a valu le surnom de "Meurtrier de l'aqueduc". Il a enlevĂ© des passants pauvres, puis les a larguĂ©s d'une hauteur de 60 mĂštres pour Ă©viter simultanĂ©ment l'identification et prĂ©senter les morts comme des suicides, ce qu'il a initialement rĂ©ussi.

Les meurtres sur l'aqueduc n'ont pas été prouvés, mais le jury a condamné Alves et son gang pour d'autres crimes, notamment le meurtre des quatre membres de la famille d'un médecin. Maria de Conceicao, la fille de Maria ùgée de 11 ans, a témoigné devant le tribunal contre le gang. Sa mÚre a finalement été exilée toute sa vie dans des colonies africaines.

Alves est devenu l'avant-dernier criminel (souvent prĂ©tendu Ă  tort comme le dernier) pendu au Portugal. Ses actions Ă  l'Ă©poque intriguaient les scientifiques de l'Ă©cole mĂ©dico-chirurgicale de Lisbonne de l'Ă©poque. AprĂšs avoir Ă©tĂ© pendu, la tĂȘte d'Alves a Ă©tĂ© coupĂ©e et Ă©tudiĂ©e. Elle est encore conservĂ©e dans un rĂ©cipient en verre, oĂč une solution de formaldĂ©hyde a perpĂ©tuĂ© l'image d'un homme calme, ce qui est tout Ă  fait contraire Ă  ce qu'il Ă©tait rĂ©ellement. Les scientifiques n'ont jamais pu expliquer ce qui l'avait conduit Ă  acheter une fausse clĂ© pour l'Aqueduc, oĂč il se cachait, et combien de personnes il avait volĂ©es et tuĂ©es. La tĂȘte coupĂ©e se trouve actuellement dans le thĂ©Ăątre anatomique de la facultĂ© de mĂ©decine de l'UniversitĂ© de Lisbonne, Ă  la suite de la formation d'un cabinet de phrĂ©nologie fabriquĂ© par JosĂ© Lourenço da Luz Gomes, qui a permis la prĂ©servation du crĂąne d'Alves, ainsi l’un des derniers sujets auxquels la peine de mort a Ă©tĂ© appliquĂ©e au Portugal , ce qui est assez important pour l’histoire judiciaire du Portugal) dans l’ancienne Ă©cole de mĂ©decine et de chirurgie. La tĂȘte de Diogo Alves Ă©tait l’un des objets les plus significatifs - et sans aucun doute horribles - du passage en cent piĂšces du MusĂ©e de la mĂ©decine , qui s’est dĂ©roulĂ© au MusĂ©e national des arts anciens en 2005.

Références

Bibliographie

  • Gideon High, Tout ce que je ne voulais pas savoir (traduction et adaptation de Vladimiro Nunes),
  • Portugal, Dictionnaire historique, corographique, hĂ©raldique, biographique, bibliographique, numismatique et artistique, volume IV, pp. 599–600
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