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Diocèse d'Orange


Le diocèse d'Orange (en latin : Dioecesis Aurausicana) est un ancien diocèse de l'Église catholique en France, recréé en 2009 en tant que siège titulaire.

Diocèse d'Orange
(la) Dioecesis Aurausicana
Image illustrative de l’article Diocèse d'Orange
L'ancienne cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth d'Orange
Pays France
Église catholique
Rite liturgique romain
Type de juridiction diocèse
Suppression 1790 / 1801
Province ecclésiastique Arles
Siège Orange
Diocèses suffragants aucun
Langue(s) liturgique(s) latin
Calendrier julien puis grégorien
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
Siège titulaire d'Orange
(la) Auraiacensis
Pays France
Église catholique
Type de juridiction siège titulaire
Création janvier 2009
Siège Orange
Titulaire actuel Julio Murat (en)
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Il était suffragant de la province ecclésiastique d'Arles.

Histoire

Le diocèse d'Orange est érigé au IIIe siècle.

De 830 à 1106, son histoire est rythmée par son antagonisme avec le diocèse voisin de Saint-Paul-Trois-Châteaux, essentiellement pour des raisons politiques. En effet de 830 date la réunion de ces deux diocèses pour des raisons inconnues, l'évêque siégeant, surtout au début, la plupart du temps à Orange, ce qui ne manquait pas d'ulcérer les habitants et les élites de Saint-Paul. Les princes d'Orange successifs n'eurent de cesse d'obtenir la dissociation des deux diocèses, ceci durant près de 280 ans, et avec des périodes courtes de satisfaction. En 1106, profitant de la venue en France du pape Pascal II, une délégation envoyée à l'abbaye de Cluny obtient la désignation de Richard, cardinal d'Albe et légat du pape, pour régler définitivement cette question[1]. Celui-ci organisa une réunion à Pont-de-Sorgues des protagonistes et de Ripert, évêque d'Avignon, Léger, évêque de Viviers, et Le Bret, abbé de Saint-Ruf de Valence, à l'issue de laquelle la séparation définitive des deux diocèses fut décidée. Cette décision fut confirmée le par un Bref apostolique de Pascal II à l'évêque d'Orange[2].

Il est supprimé par la Constitution civile du clergé, adoptée par l'Assemblée nationale constituante le et sanctionnée par Louis XVI le suivant. Sa suppression n'est pas reconnue par le pape Pie VI mais, à la suite du Concordat de 1801, il n'est pas rétabli : par la bulle Qui Christi Domini du , le pape Pie VII supprime le siège épiscopal et incorpore le territoire du diocèse à celui d'Avignon qui couvre alors le département du Gard et la majeure partie de celui du Vaucluse. Le rétablissement du diocèse d'Orange est prévu dans le Concordat de 1817, et un évêque (Paul-Thérèse-David d'Astros) est nommé par le Saint-Siège, mais le texte de ce concordat n'est finalement pas validé. Le , le diocèse d'Avignon, réduit au département du Vaucluse, retrouve son rang d'archidiocèse métropolitain.

Le , l'archevêque métropolitain d'Avignon est autorisé à relever le titre d'évêque d'Orange ainsi que ceux d'évêque d'Apt, Carpentras, Cavaillon et Vaison. Le , ces titres sont supprimés.

En , le titre d'évêque d'Orange est rétabli comme siège titulaire. Depuis , Mgr Julio Murat (en) est l'évêque titulaire d'Orange.

Territoire

Le diocèse d'Orange confinait : au nord, avec celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux ; à l'est, avec ceux de Vaison et de Carpentras ; au sud, avec celui d'Avignon ; à l'ouest, avec celui d'Uzès.

Il comprenait 19 paroisses, dont 14 dans le Comtat, 1 en Provence et 4 dans la principauté d'Orange :

  • Aubignan
  • Beaumes (collégiale)
  • Caderousse
  • Camaret
  • Jonquières
  • La Garde-Paréol
  • Mondragon
  • Mornas
  • Orange
  • Piolenc
  • Rochegude
  • Sainte-Cécile
  • Sarrians
  • Sérignan
  • Travaillan
  • Uchaux :
    • Darboux
    • La galle
  • Vacqueyras
  • Violès

Annexes

Notes et références

  1. Joseph-Antoine Bastet, Essai historique sur les évêques du diocèse d'Orange, Orange, 1837, page 119.
  2. Joseph-Antoine Bastet, Essai historique sur les évêques du diocèse d'Orange, Orange 1837, page 120.

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