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Dieu qui meurt

Le Dieu qui meurt et ressuscite est un archétype de divinité présent dans plusieurs mythologies.

Frederic Leighton - Le retour de Perséphone (1891)

Il est nommé ainsi (« dying god ») par l'anthropologue James George Frazer dans son étude de mythologie comparée Le Rameau d'or.

Le thème est largement répandu comme célébrant la renaissance cyclique de la nature. Ainsi, dans la religion minoenne, au XVe siècle av. J.-C., la végétation est personnifiée par un enfant divin ou un Jeune Dieu, qui meurt et ressuscite tous les ans. Frazer voyait aussi en Adonis, et dans le dieu syrien Tammuz, des variations sur cette résurrection végétale[1].

Au XIXe siècle, ce mythe est largement employé comme thème littéraire, réinterprété par des poètes comme en particulier Gérard de Nerval[2].

Sources

Notes et références

  1. Jean-Pierre Albert, « Destins du mythe dans le christianisme médiéval », L'Homme, t. 30, no 113, , p. 53-72.
  2. Suzanne Martin, « Rêve initiatique à Pompéi : Nerval et le mythe du "dieu qui meurt" », Études françaises, vol. 33, no 2, , p. 111-126 (lire en ligne).
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