Didier Mouly

Didier Mouly se présente pour la première fois aux élections municipales à Narbonne en 2014, à la tête d'une liste sans étiquette mais considérée comme divers-droite[1]. Il obtient 27,13 % des votes au premier tour puis 45,19 % des votes au second tour[2], ce qui lui permet d'être élu maire de Narbonne[3]. Il bénéficie au second tour du retrait de la liste UMP-UDI et du report des voix de droite pour battre le maire sortant Jacques Bascou, arrivé en tête au premier tour avec 33,6 % des votes[4].

Lors de cette élection, le maire sortant dépose un dossier de recours en vue de l'annulation de l'élection municipale[5], recours rejeté par le tribunal administratif de Montpellier[6]. À la suite de son élection, Didier Mouly promet de mettre l'accent sur le développement de l'emploi, la sécurité, la vidéo-surveillance et l'arrêt de la hausse des impôts[4]. Lors de cette première mandature, il cherche notamment à renforcer la coopération entre Narbonne et Béziers, ville dirigée par Robert Ménard[7] - [8] - [9].

Aux élections municipales de 2020, Didier Mouly se présente à sa propre succession[10] à la tête d'une liste divers-droite sous l'étiquette "Nouveau Narbonne", mouvement fondé par son père[11], maire de Narbonne pendant 28 ans de 1971 à 1999. Il obtient 34,63 % des votes au premier tour. Au second tour, il obtient 43,57 %[12] lors d'une quadrangulaire marquée par la division de la gauche[13] - [14]. À l'issue de cette élection, il déclare, entre autres, être "prêt à travailler avec tous les élus", et notamment avec Robert Ménard et Louis Aliot[15]. Ces propos suscitent une vive réaction de Carole Delga, présidente de la région Occitanie[16]. En mai 2021, ses comptes de campagne sont rejetés par le tribunal administratif[17].

À la suite des élections municipales, Didier Mouly est élu président de la communauté d'agglomération du Grand Narbonne le 15 juillet 2020[18].