Accueil🇫🇷Chercher

Dibbouk

Un dibbouk, dibouk ou dybbouk (plusieurs graphies existent à partir de l'hébreu דיבוק signifiant « attachement ») est, dans la mythologie juive et kabbalistique, un esprit ou un démon qui habite le corps d'un individu auquel il reste attaché. Un dibbouk peut être exorcisé.

Estampe
Un dibbouk par Ephraim Moses Lilien (1874–1925) dans le Livre de Job.

Selon Leo Rosten dans Les Joies du Yiddish, un dibbouk peut être :

  1. un esprit malin, habituellement l'âme d'une personne décédée qui pénètre dans une personne vivante avec qui le mort a eu un différend ;
  2. un démon qui prend possession de quelqu'un et le rend fou, irrationnel, vicieux, corrompu.

Les Dibboukim sont censés s'échapper de la Géhenne ou s'en détourner à cause de transgressions trop importantes pour que l'âme se voie permise une rédemption en ce lieu.

Le dibbouk peut être emprisonné dans une armoire, ou un placard, mais si le meuble est ouvert, le propriétaire aura des ennuis de santé, ou de la malchance, jusqu'à ce qu'il cède l'objet à une autre personne, pour retrouver une vie normale.

Voir aussi

Article connexe

Récits littéraires ou cinématographiques

  • Une pièce de Shalom Anski (1863-1920), classique du théâtre yiddish, s'appelle Le Dybbouk. Elle a été adaptée au cinéma en 1937 et a inspiré une musique de ballet à Leonard Bernstein.
  • Le dibbouk est aussi au centre de La Danse de Gengis Cohn de Romain Gary.
  • L'épisode 15 de la saison 4 de X-Files intitulé Kaddish.
  • Dans le roman d'Elie Wiesel, Un désir fou de danser (Le Seuil, 2006), le personnage principal, Doriel, est victime d'hallucinations et pense être possédé par un dibbouk.
  • Le film The Unborn de David Goyer raconte la vie d'une jeune femme (Odette Yustman) qui est poursuivie par un dibbouk.
  • Le film A Serious Man des frères Coen (2009) débute par un conte yiddish où un rabbin serait en fait dibbouk (mais avec une incertitude).
  • Dybbuk est aussi un groupe de rock tchèque[1].
  • Le film Possédée (2012) traite d'une jeune fille possédée par un dibbouk.
  • Le roman de Richard Zimler, Les Anagrammes de Varsovie, (Buchet-Chastel, 2013) est raconté par un dibbouk (ibbour).
  • Le Dibbouk de Mazel Tov IV, nouvelle de science-fiction de Robert Silverberg.
  • Le roman Armand le vampire (titre original : Armand) 1998 par Anne Rice , Benji appelle Armand Dybbuk.
  • La bande dessinée Le petit monde du Golem de Joann Sfar éditée à L'Association.
  • Dans le film Gainsbourg, vie héroïque du même Joann Sfar, Serge Gainsbourg est suivi par un dibbouk qu'il appelle "la Gueule".
  • Le court-métrage Dibbuk[2] - [3] réalisé par Dayan D. Oualid en 2019 traite d'un exorcisme au sein de la communauté juive parisienne.
  • La série franco-israélienne Possessions (Dibboukim) raconte une histoire de dibbouk : Nathalie est-elle folle ou possédée? (Canal +, 2020).

Liens externes

Sources

  • Les Joies du Yiddish, Leo Rosten, 1968, édition française 1994 (traduction française par Victor Kuperminc), éditions Calmann-Lévy, (ISBN 2-7021-2262-0), Livre de Poche.

Notes et références

  1. « Dybbuk », sur Discogs.org (consulté le ).
  2. Dibbuk (lire en ligne)
  3. « Dibbuk (2019) », sur www.unifrance.org (consulté le )
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.