Delfim Moreira da Costa Ribeiro
Delfim Moreira da Costa Ribeiro, nĂ© le Ă Cristina et mort le Ă Santa Rita do SapucaĂ, est un avocat et homme d'État brĂ©silien, prĂ©sident de la RĂ©publique de 1918 Ă 1919.
Delfim Moreira | ||
Delfim Moreira. | ||
Fonctions | ||
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Président de la République des États-Unis du Brésil | ||
[N 1] – (8 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | Venceslau Brás Francisco de Paula Rodrigues Alves (non investi) |
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Successeur | Epitácio Pessoa | |
Vice-président de la République des États-Unis du Brésil | ||
– (11 mois et 3 jours) |
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Président | Epitácio Pessoa | |
Prédécesseur | Lui-même | |
Successeur | Bueno de Paiva (indirectement) | |
– (2 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Urbano Santos | |
Successeur | Lui-mĂŞme | |
Président de l'État de Minas Gerais | ||
– (4 ans) |
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Prédécesseur | Júlio Bueno Brandão | |
Successeur | Artur Bernardes | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Delfim Moreira da Costa Ribeiro | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Cristina (Empire du Brésil) | |
Date de décès | (à 51 ans) | |
Lieu de décès | Santa Rita do Sapucaà (Brésil) | |
Nationalité | brésilienne | |
Parti politique | Partido Republicano Mineiro | |
Profession | Avocat | |
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Vice-présidents de la République des États-Unis du Brésil Présidents de la République des États-Unis du Brésil |
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Biographie
De 1914 à 1918, Moreira est président de l'État de Minas Gerais. En mars 1918, il est élu vice-président du Brésil aux côtés de Rodrigues Alves, élu président. Les deux hommes doivent prendre leurs fonctions le 15 novembre suivant, mais le président élu ne le peut en raison de son état de santé. C'est alors Moreira qui assume les fonctions de président, d'abord par intérim jusqu'à la mort de Rodrigues Alves le , puis comme président en fonction jusqu'à la tenue d'une élection anticipée.
Sous son mandat, le Brésil est représenté à la conférence de la paix à Paris par le sénateur Epitácio Pessoa, finalement élu président le 13 mai face à Rui Barbosa. Peu après le retour du nouveau président de l'étranger, Delfim Moreira lui transmet le pouvoir le 28 juillet suivant, lui-même redevenant vice-président. Il meurt un an plus tard.
Son court mandat (qui reste connue comme une régence républicaine) est une période marquée par de nombreux problèmes sociaux et surtout un grand nombre de grèves générales, dont la portée est constamment minorée par le président.
Il était membre de la Franc-maçonnerie[1].
Notes et références
Notes
- Par intérim jusqu'au .