De profundis
De profundis sont les premiers mots latins du psaume 130 extrait du Livre des Psaumes de la Bible, classé 129 dans la Vulgate. Sa version latine : « De profundis clamavi ad te, Domine » (Du fond de l’abîme j’ai crié vers Toi, Seigneur) a inspiré de nombreux compositeurs et écrivains :
Ĺ’uvres musicales
- Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu dir, cantate BWV 131 (1707) de Jean-Sébastien Bach (1685–1750).
- De profundis morpionibus, titre et les premières paroles d'une chanson paillarde (1864).
- De profundis, premier mouvement de la symphonie nÂş 14 (1969) de Dmitri Chostakovitch.
- De profundis, œuvre pour chœur d'hommes, orgue, et percussion (1980) d'Arvo Pärt.
- De Profundis (1995), deuxième album studio du groupe de Death metal polonais Vader.
- De Profundis Clamavi Ad Te Domine (2004), premier live (enregistré en 2003) du groupe de black metal suédois Dark Funeral.
Œuvres littéraires
- De profundis, titre de la longue lettre écrite par Oscar Wilde alors emprisonné à son amant Alfred Douglas (1897).
- De profundis, titre de l'ouvrage de l'auteur polonais Stanislaw Przybyszewski (1896 original et 1925 dans sa traduction française).
- De profundis clamavi, poème de Charles Baudelaire faisant partie de la première section Spleen et Idéal du recueil Les Fleurs du mal.
- De profundis est un poème de Paul Déroulède, il est numéroté XVII dans son recueil Les Chants du soldat ( 1872)
- De Profundis est un poème de Georg Trakl, extrait de Crépuscule et Déclin (1912)[1].
- De profundis est le titre d'un poème de Jean-Marc Bernard, à la gloire des poilus, rédigé en 1915 dans une tranchée.
- De profundis est le titre du roman d'Emmanuelle Pirotte (Le Cherche Midi, 2016).
- De profundis est le titre donné à la traduction française du roman de Stratis Myrivilis (Ernest Flammarion, 1933; original: Η ζωή εν τάφω, 1923–1924).
- De Profundis est un roman posthume (1980) de Salvatore Satta.
- De Profundis est un long poème (138 vers) de Serge Venturini, dédié à Josquin des Prés (2013)[2].
Notes et références
- Cf. Œuvres complètes de Georg Trakl, traduites par Marc Petit et Jean-Claude Schneider, éd. Gallimard, 1972, p. 48. Texte lu par Michel Favory sur France Culture, consulté le 20 septembre 2013.
- Éclats d'une poétique de l'approche de l'inconnaissable, Livre VI, (2010-2013), coll. « Poètes des cinq continents », éd. L'Harmattan, Paris, mars 2013, (ISBN 9782343005225). p. 95-100.
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