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Dario Niccodemi

Dario Niccodemi, né à Livourne en 1874 et décédé à Rome en 1934, est un romancier et auteur dramatique italien.

Dario Niccodemi
Biographie
Naissance
Décès
(à 60 ans)
Rome
Nationalité
Activités
Œuvres principales
La nemica (d)

Biographie

Dario Niccodemi passe sa jeunesse à Buenos Aires où il fait ses études en espagnol et exerce comme critique dramatique avant de se rendre à Paris. Il rencontre Réjane en 1900, devient secrétaire général du théâtre Réjane, en 1906. Il démissionne de ce poste en 1909[1]. Il traduit et adapte pour Réjane plusieurs de ses pièces écrites en italien. Il apprend ainsi les techniques qu'il utilisera plus tard, en commençant par La Suzeraine, puis Le Refuge, La Flamme, L'Aigrette (1912) et Le Requin. Il rentre en Italie lors de la Première Guerre mondiale, et produit une assez longue série de comédies dont plusieurs ont obtenu de brillants succès L'Ombra (1915), La maestrina (1918).

Ses comédies représentent le drame bourgeois d'une manière ironique et sentimentale, dans laquelle ses personnages sont calqués sur la société du début du siècle. Il écrit en italien, espagnol, portugais et français[2].

Il écrit des romans (Il Romanzo di Scampolo). Il fonde une compagnie de théâtre en 1921 qui se produit aussi beaucoup en Amérique du Sud. Il met en scène, Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello au Teatro Valle à Rome, en 1921. Il écrit deux livrets d'opéras, Scampolo, musique d'Ezio Camussi (it) (1924), et un autre, La Ghibellina, musique de Renzo Bianchi.

Il écrit des scénarios, tirés de ses pièces, pour des films, Scampolo (1928) , La nemica , L'Aube, le jour et la nuit, La maestrina (it) (1942). A propos de La nemica, il a dit: « L'actrice Paola Pezzaglia était peut-être la meilleure Nemica sur scène ».

Il est le président de la Société italienne des auteurs, il démissionne en 1929, au moment où les dissidents, conduits par Luigi Pirandello, invitent à prendre « une physionomie politique plus conforme à l'esprit du régime nouveau »[3]. Il est le correspondant du journal Corriere della Sera à Paris en 1929, journal qui se conforme aux exigences du gouvernement fasciste.

Son fils Tonino Niccodemi meurt en octobre 1932 à l'age de vingt huit ans.

On l'a appelé le « Sacha Guitry italien », en France; « el distinguido comediografo » en Argentine[4]. Parmi ses fans, Léon Tolstoï, qui a écrit qu'il a préféré La nemica par Niccodemi aux drames de Pirandello et aux romans de Giovanni Verga[5].

Gramsci a écrit « Niccodemi est Georges Ohnet tard, qui était déjà Eugene Sue, Victor Hugo et une infinité d'écrivains[6] ». Les comédies de Niccodemi ont été interprétés par des acteurs prestigieux, parmi eux Luigi Cimara , Vittorio Gassman , Enrico Maria Salerno.

Théâtre

La compagnie Niccodemi, après une représentation de Fuochi d'artificio en 1923. De gauche à droite, Marini, Rissone, Vera Vergani (it), Luigi Chiarelli (it), Armani, Luigi Almirante, Puccini, Luigi Cimara, Brizzolari and Dario Niccodemi

Écrits

Filmographie

Cinéma

Séries télévisées

Téléfilms

  • 1954 : If It's a Rose
  • 1954 : L'ombra
  • 1957 : Scampolo
  • 1958 : Tageszeiten der Liebe
  • 1960 : The Poet
  • 1964 : Tageszeiten der Liebe
  • 1985 : Hajnalban, délben, este...

Notes et références

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Dario Niccodemi » (voir la liste des auteurs).
  1. Coemedia, 10 mai 1909 sur Gallica
  2. Le Rire, 15 mai 1909 sur Gallica
  3. Coemedia, 11 novembre 1929 sur Gallica
  4. Comoedia, 23 novembre 1922 sur Gallica
  5. (it) I giganti – Lev Tolstoj, Mondadori, 1970, p. 123.
  6. (it)Antonio Gramsci, "Letteratura e vita nazionale", Einaudi, 1953, p. 356.

Voir aussi

Bibliographie

  • (it) Dizionario Enciclopedico Universale , Le Lettere, 1981
  • (it) Nuova Enciclopedia Universale, Alberto Peruzzo Editore, C.E.I., 1967

Liens externes

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