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Daniel Huck

Daniel Huck est un saxophoniste, clarinettiste et chanteur français né le à Paris.

Daniel Huck
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Biographie

Né en 1948 à Paris, Daniel Huck s'essaie au trombone au lycée Montaigne[1] puis devient à 18 ans, garçon de café au club du quartier latin, le Jazzland[1], où il croise les jazzmen français Stéphane Grappelli, Raymond Fol, Gérard Badini et Eddy Louiss et les musiciens américains de passage: Errol Garner, Milt Jackson, Sonny Rollins, Art Taylor et Dexter Gordon.

« Il (Dexter Gordon) a été mon meilleur copain, c'est lui qui a placé l'anche dans mon premier saxo-alto et m'a donné mes premières leçons ! »

— Daniel Huck[1]

Il apprend le saxophone alto en autodidacte à partir de 1967[2]. Il devient professionnel au début des années 1970 après diverses expériences en amateur qui aboutissent au groupe Jazz O’Maniacs[2].

Il se forme dans l'orchestre de jazz traditionnel du trompettiste Jean-Pierre Morel, Sharkey & Co, et s'intéresse à toutes les formes de jazz (Johnny Hodges, Charlie Parker et Cannonball Adderley)[1].

Il joue au côté de Gilbert Leroux (1974) puis enchaîne avec Raymond Fonsèque (1975-1979), et des tournées avec William Cat Anderson. Il joue également avec Olivier Franc (1975-1978)[2].

Il a notamment joué avec les Jazzogènes, Les Primitifs du futur, l'Anachronic Jazz Band (1976-1979), TSF, Orphéon Célesta (1981)[3] ainsi qu'aux côtés d'Eddy Louiss et de sa fanfare jazz en 1987[4] qui lui rend hommage par le titre Come on DH.

A la fin des années 1970, il crée le groupe Slapscat[5] avec le tromboniste Patrick Bacqueville, le guitariste et parolier Patrick Diaz et le contrebassiste Gilles Chevaucherie; les paroles en français drôles et énergiques sont jouées sur des standards du jazz.

Il se consacre au jazz moderne avec l'Happy Feet Quintet de 1980 à 1982, groupe dirigé par Philippe Baudoin[2].

Dans l'univers du Jazz, il est considéré comme un show man[2]. Il est un des spécialistes du scat en France, revisitant les mots avec humour et toujours inspiré par son maître Cab Calloway[5] ; il est régulièrement invité comme chanteur par les orchestres de jazz.

Il se produit régulièrement dans les festivals et les clubs.

Il est reconnu comme l’un des rares experts français en histoire du Jazz[2].

RĂ©compenses et distinctions

Discographie sélective

Daniel Huck a enregistré plus de 100 disques.

  • Jimtown Blues, Sharkey and Co (1973)
  • Round Midnight, Anachronic Jazz Band (1976)
  • Garantie Swing VĂ©ritable, Slapscat (Daniel Huck, François Laudet (batterie), Gilles Chevaucherie (contrebasse), Patrick Bacqueville (trombone), Patrick Diaz (guitare), notes de pochette de Mimi Perrin) (SP 3391, fin des annĂ©es 1970)
  • Happy Feet And Friends ... (incluant Willow Weep For Me, ImpĂ´ts Locaux composĂ© par Daniel Huck), Philippe Baudoin / Daniel Huck (Open (3) – OP 16, 1981)
  • C’est pas d’la tarte !, OrphĂ©on CĂ©lesta (Swing Land SL-CD-1413, 1981)
  • Le Secret d'Huck, Slapscat (1982)
  • Gare de Lyon, OrphĂ©on CĂ©lesta (Stomp off, 1983)
  • Shim-me-sha-wabble, OrphĂ©on CĂ©lesta, (Stomp off, 1983)
  • DrĂ´lement vocal !, TSF (IDA records, 1987) incluant P'tite pelle Ă  colle
  • L'incroyable Huck, Ornicar big band (Big Blue records, 1991)
  • Multicolor Feeling Fanfare - Live, soliste pour Eddy Louiss et Multicolor Feeling Fanfare, (Nocturne – NTCD 108, 1991)
  • Trop de routes, trop de trains, Les Primitifs de futur (La Lichère / FrĂ©meaux & AssociĂ©s LLL247, 1994)[6], prix CHOC Monde de la Musique ...
  • Esquisses for a walk avec Dave Burrel (1997)
  • Le Zeste de Sam, Slapscat (Jazztrade – SL-CD-1701, 2006)
  • Back in town!, Anachronic Jazz Band (jazz aux remparts, 2013), CHOC Jazz Magazine-Jazzman, SĂ©lection Jazz Hot
  • Cryin’ For The Carolines, Les Oracles du Phono (avec Daniel Huck et Stan Laferrière) (FrĂ©meaux & AssociĂ©s – FA8509, 2014)

Référence

  1. « Tribune libre : 8.Jazz : Daniel Huck, « Le jazz ne s'apprend pas, il se vit » », sur Clicanoo.re, (consulté le ).
  2. « Huck Daniel (1997) - Lauréat en 1997 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur academiedujazz.com, .
  3. « critiques sur Jazz Orphéon Célesta - cuisine au jazz - Frémeaux & Associés éditeur , La Librairie Sonore », sur fremeaux.com (consulté le ).
  4. « A quarante-quatre ans, Daniel Huck est «amitieux» d'Eddy Louiss - son découvreur - et amoureux du jazz », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  5. Marceau Bonnecaze, « Le renouveau du jazz », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Synthèse de critiques du disque "Trop de routes, trop de trains" », sur fremeaux.com (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Olivier Brard et Daniel Nevers, Le Jazz en France : jazz and hot dance music discography, vol. 2, Musiques Archives Documents, .
  • Philippe Carles, AndrĂ© Clergeat et Jean-Louis Comolli, Dictionnaire du jazz, Paris, Editions Robert Laffont, .

Liens externes

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