Daniel Ducommun du Locle
David Henry-Joseph Ducommun du Locle, né le à Nantes[1] et mort le à Rethel[2], est un haut fonctionnaire des finances et sculpteur français.
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(Ă 80 ans) Rethel |
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Biographie
Daniel Ducommun du Locle est le fils de Joseph Ducommun, pharmacien en chef des hospices civils de Nantes, et de Louise Laurence Martin.
Il épouse en premières noces Louise Antoinette Collart-Dutilleul, puis en secondes noces Louise Antoinette Prince.
Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (39e division)[3].
Carrière administrative
Il est nommé receveur des impôts à Orange le , puis à Vire le et enfin à Bayeux le .
Le , il est nommé receveur-percepteur à Paris. Il est nommé ensuite receveur général pour le département des Hautes-Pyrénées le , puis la même année dans le département de la Drôme. Il exerce les lucratives fonctions de trésorier-payeur général de la Drôme du au , date de sa mise à la retraite.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le et promu officier du même ordre le [1].
Carrière artistique
Daniel Ducommun du Locle étudie sous la direction de François Joseph Bosio et Jean-Pierre Cortot à l'École des beaux-arts de Paris. Il expose pour la première fois au Salon de 1839. Il expose le buste du Comte Siméon (1842), Cléopâtre (1844), la statue en bronze de Rambaud II d'Orange réalisée pour la ville d'Orange qui lui vaut au Salon de 1846 une médaille de première classe[4], les bustes de Mollien et du contre-amiral Leray (1853), La Musique, statue pour le nouveau palais du Louvre (1856), sept statues ornant une fontaine monumentale sur la place Royale à Nantes (1865).
Il réalise plusieurs versions de Cléopâtre couchée : une statuette de petite taille (34 × 61 × 21 cm) éditée en bronze avec une patine rouge-brun, et deux statues de grande taille (100 × 180 cm), l'une conservée au musée des beaux-arts de Nantes, l'autre en marbre exposée au Salon de Paris en 1847 et offerte au même musée en 1849[5]. Une version en bronze, commandé par l'État en 1852 est conservée au musée des beaux-arts de Marseille depuis 1854.
En 1865, Daniel Ducommun du Locle et Guillaume Grootaërs réalisent la fontaine monumentale érigée sur la place Royale de Nantes, symbolisant la vocation fluviale et maritime de la ville. Ducommun du Locle sculpte la statue de Nantes sous les traits d’une allégorie couronnée veillant sur La Loire et ses affluents : L’Erdre, La Sèvre Nantaise, Le Cher et Le Loiret. Les statues en bronze furent fondues par le fondeur Jean-Simon Voruz[6].
Notes et références
- Dossier de LĂ©gion d'honneur de Daniel David Henry-Joseph Ducommun du Locle.
- Archives départementales des Ardennes, état-civil numérisé de Rethel, acte de décès no 140 de l'année 1884.
- Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 138
- Collectif, La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, Tome 14, Paris, H. Lamirault, 1885-1902, p. 1191.
- Statue de Cléopâtre au musée des beauxarts de Nantes.
- Lequel a également fondu les pièces en fonte de fer de l’escalier du Passage Pommeraye.
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Henri-Joseph Du Commun du Locle » (voir la liste des auteurs).
Annexes
Sources bibliographiques
- Pierre-François Pinaud, Les Receveurs Généraux des Finances 1790-1865. Étude historique, Genève, Librairie Droz, 1990 (en ligne).
- Nouvelles archives de l'art français (1872-1906), Société de l'histoire de l'art français (en ligne sur archive.org).
Iconographie
- Étienne Carjat (1828-1906), Portrait photographique de Daniel Ducommun du Locle, vers 1870, épreuve sur papier albuminé, Paris, musée d'Orsay.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- (en) Bénézit
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Daniel Ducommun du Locle », sur la base Joconde.