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(minuscule : ), appelé D virgule souscrite, était un graphème utilisé dans l'écriture du roumain ou du nénètse. Il s'agit de la lettre D diacritée d'une virgule souscrite.

D virgule souscrite
 
 
Graphies
Capitale
Bas de casse
Utilisation
Écriture alphabet latin
Alphabets live
Phonèmes principaux /d͡z/

Il est utilisé en live, mais dans la pratique les caractères codés pour D cédille sont utilisés pour le représenter pour des raisons techniques historiques. Ce dernier a sa cédille remplacée par une virgule souscrite dans plusieurs fontes adaptées au live.

Utilisation

Latgalien

Le D virgule souscrite a été utilisé dans une grammaire du latgalien de 1928[1].

Nénètse

En nénètse, le D virgule souscrite était utilisé dans l’alphabet latin de 1931 pour représenter la consonne occlusive alvéolaire voisée palatalisée : //.

Roumain

En roumain, le D virgule souscrite a été utilisé dans l’alphabet de transition (lorsque la langue est passée de l’alphabet cyrillique à l’alphabet latin), ou est encore parfois utilisé. Le D cédille est parfois utilisé par substitution lorsque le D virgule souscrite n'est pas disponible. Il transcrit la lettre cyrillique ѕ , aujourd’hui écrit dz avec l’alphabet latin, représentant le phonème /d͡z/.

Représentations informatiques

Le D virgule souscrite peut être représenté avec les caractères Unicode (latin de base, diacritiques) suivants :

formesreprésentationschaînes
de caractères
points de codedescriptions
capitaleD̦DU+0044̦U+0326U+0044
U+0326
lettre majuscule latine d
diacritique virgule souscrite
minusculed̦dU+0064̦U+0326U+0064
U+0326
lettre minuscule latine d
diacritique virgule souscrite

Pour le live, dans la pratique, D virgule souscrite peut être représenté avec les caractères Unicode représentant aussi le D cédille  avec les fontes adaptées.

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

Bibliographie

  • (lv) Aleksejs Andronovs et Lidija Leikuma, « Par latgaliešu rakstu jeb literārās valodas pareizrunas kopšanu », Baltu filoloģija, vol. XVIII, nos 1/2, , p. 5-14 (lire en ligne)
  • (lv) Juris Cibuļs, « Ieskats latgaliešu ābecēs lietotajā rakstībā », dans Latgalistikys kongresu materiali I (=Proceedings of the congress on latgalistics I), 19-, , 17-30 p. (lire en ligne)
  • (lv) Aleksandrs Eisuļs et Juoņs Silinīks, Latgalīšu volūda (Etimologija), Novosibirsk, Taisneiba,
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