Délégation catholique pour la coopération
Fondée en 1967, la Délégation catholique pour la coopération (DCC) est une ONG catholique de développement. La DCC est le service du volontariat de l’Église en France. Présente dans plus de 50 pays, la DCC accompagne chaque année près de 500 volontaires. Ils agissent dans tous les domaines de développement et dans tous les types de métier.
But | Envoi de volontaires sur des projets de développement menés par les communautés catholiques du monde entier. |
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Zone d’influence | Monde |
Fondation | 1967 |
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Siège | 106, rue du Bac - 75007 Paris |
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Site web | http://ladcc.org |
Au sein de la Conférence des évêques de France, la DCC, fait partie du "Service national de la Mission universelle de l’Église"[1].
Agréée par l’État pour l’envoi de volontaires de solidarité internationale et l’accueil de volontaires en service civique, elle est membre du CLONG-Volontariat (Comité de liaison des ONG de volontariat[2]) et de Coordination SUD[3]. Elle est également membre fondateur de France Volontaires[4]. La DCC est également membre de la collégialité du CCFD-Terre Solidaire[5].
La DCC est une association reconnue d’utilité publique et agréée association d’éducation populaire. Par ce volontariat la DCC permet à des personnes de tous horizons de vivre une expérience personnelle, professionnelle et spirituelle.
La DCC est une association ouverte à tous. À la DCC, il y a une place pour chacun, quels que soient sa formation, son parcours ou son lien à l’Église. Elle invite chacun à vivre dans le volontariat une expérience personnelle, professionnelle et spirituelle. Catholique, la DCC s’ouvre à qui souhaite prendre part au développement par le volontariat.
Lors de son 50ème anniversaire, le Pape François s'est adressé à une délégation de la Délégation catholique pour la coopération le 25 février 2017 en rendant hommage à cette initiative. Il a engagé ses membres à "construire des ponts entre les hommes et entre les peuples, dans un monde où s’élèvent encore tant de murs par peur des autres"[6].
Historique
- 1966 : Création du Service National en Coopération (CSN). De nombreuses congrégations religieuses demandent à l’État de détacher des CSN pour soutenir les actions de développement de leurs missions à travers le monde.
- 1967 : Création de la DCC. Les pouvoirs publics demandent aux évêques de France et aux congrégations d’organiser l’envoi de coopérants au nom de l’Église de France. Dans cet esprit, l’épiscopat crée un service chargé, en son nom, d’organiser la coopération.
- 1968 : Pour la première fois la DCC envoie 700 volontaires, principalement vers l’Afrique. Depuis cette date, 15 000 personnes sont parties par son intermédiaire.
- 1970 : La DCC développe l’envoi de civils. Les premiers civils ont d’abord été les épouses de coopérants. Leur nombre grandit d’année en année à la demande de partenaires qui souhaitent recevoir des femmes pour certaines missions.
- 1978 : La DCC participe à la création du comité de liaison des ONG de volontariat (CLONG-Volontariat). Ce collectif rassemble les principales associations d’envoi de volontaires dans des perspectives d'aide au développement.
- 1993 : La DCC crée le réseau des volontaires de retour.
- 1995 : Adoption du décret sur le volontariat civil.
- 2001 - 2002 : Suppression du Service national. Désormais, tous les volontaires de la DCC sont des civils.
- 2004 : La DCC obtient l'agrément du comité de la charte pour le don en confiance[7].
- 2005 : Adoption de la nouvelle loi[8] et création du statut de volontaire de solidarité internationale.
- 2010 : Lancement des missions solidaires de 6 mois.
- 2017 : Lancement du programme de Volontariat International de Réciprocité, accueil de jeunes volontaires étrangers en mission de Service Civique en France.
Organisation
La DCC est composée d’un conseil d'administration composé de 16 membres, d’une équipe de 19 salariés et de 200 bénévoles.
Le conseil d’administration est composé de 16 membres, 4 étant membres de droit, les autres étant élus, beaucoup issus d’organisations alliées (Enseignement catholique, scouts et guides de France, Congrégations féminines et masculines, anciens volontaires, etc.).
Il se réunit 4 fois par an.
Au siège de la DCC, une équipe d’une quinzaine de bénévoles appuie le travail administratif de l’équipe salariée. L’animation du réseau des anciens volontaires et le lien avec le réseau associatif et diocésain est assuré par 50 correspondants diocésains, tous anciens volontaires.
Le recrutement et la formation sont animés par 90 formateurs, le suivi des volontaires sur le terrain et des relations avec les partenaires du Sud est réalisé par une équipe de 55 chargés de mission, chacun responsable du suivi d’un pays.
Les formateurs et chargés de mission sont des anciens volontaires, ou anciens expatriés humanitaires ou religieux missionnaires. Ils ont une expérience de terrain et de l’accompagnement d'adultes.
Une commission « spi » composée de bénévoles, de permanents et de l’aumônier fait vivre et développe la proposition spirituelle de la DCC aux différentes étapes du volontariat. Dans une dizaine de pays, un correspondant DCC (religieux, expatrié, etc) facilite l’insertion des volontaires.
L’association compte 500 adhérents.
Notes et références
- Service national de la mission universelle de l'église. Site de la conférence des évêques de France. Vu le 25/03/2012.
- Liste des membres du collectif CLONG-Volontariat. Accédé le 25/03/2012.
- Liste des ONG et collectifs membres de Coordination Sud. Accédé le 25/03/2012.
- Liste des membres de France Volontaires. Accédé le 25/03/2012.
- Communiqué de presse du CCFD-Terre Solidaire, 09/05/2011. URL : Trois nouvelles arrivées dans la collégialité du CCFD-Terre Solidaire
- L'appel du Pape aux membres de la DCC
- Liste des organisations agréées par le comité de la charte pour le don en confiance. Accès au site le 25/03/2012.
- Loi no 2005-159 du 23 février 2005 relative au contrat de volontariat de solidarité internationale