Dámaso Gómez
Dámaso Gómez Díaz plus connu sous le nom de « Dámaso Gómez » né le à Madrid[1], est un matador espagnol.
Dámaso Gómez Díaz
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Présentation | |
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Nom de naissance | Dámaso Gómez Díaz |
Apodo | Dámaso Gómez |
Naissance | Madrid |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 25 mai 1953 à Barcelone, Espagne Parrain Julio Aparicio, témoin, Manolo Vázquez |
Confirmation d'alternative | 6 juin 1954 à Madrid Parrain, Rafael Ortega, témoin Carriles |
Fin de carrière | 1978 |
Compléments | |
Sa prestation à Séville lors de la Feria de Abril a inspiré à Jean Cocteau La Corrida du 1er mai (1957) | |
Présentation
Il revêt l'habit de lumière pour la première fois en 1947, à Lillo (Espagne, province de Tolède). Sa première novillada piquée a lieu à Madrid où il se révèle élégant novillero.
À Barcelone, il prend son alternative le 25 mai 1953, avec pour parrain Julio Aparicio, et pour témoin Manolo Vázquez devant le taureau Bombero de l'élevage Alicio Tabernero de Paz. Il confirme le 6 juin 1954 à Madrid avec pour parrain, Rafael Ortega, devant le toro Maravilla de l'élevage de Eusebia Galache de Cobaleda.
Style
À la fois courageux et classique, il s'impose avec grâce. Son toreo est précis, ce qui lui permet d'affronter les fauves les plus difficiles avec une grande lucidité[1]. Réputé pour son pundonor et excellent banderillero, il ne connaît pas de périodes de désaffection du public.
Un geste l'a rendu célèbre : lors de la Feria de Abril à Séville à laquelle assistait Jean Cocteau, il a présenté son trophée au poète en le portant dans sa montera[2]. Jean Cocteau a fait de son personnage un des protagonistes de son roman La Corrida du 1er mai. Celle à laquelle il avait assisté avec Dámaso Gómez se déroulait précisément le 1er mai. Quelques jours plus tard, le torero prenait son alternative.
Il a mis fin à sa carrière avant de faire « la corrida de trop »[2].
Bibliographie
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 978-2-221-09246-0)
Notes et références
- Bérard 2003, p. 519
- Bérard 2003, p. 521