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Cyrille Jean Joseph Lavolvène, dit Chevalier de la Volvène

Cyrille Jean Joseph Lavolvène, dit Chevalier de la Volvène[1], alias Paraillousky, Paraillusky ou Parallowski[2], né vers 1765 à Agen, mort le à Meslay-du-Maine, est un militaire français des armées catholiques et royales qui prit part aux combats de la chouannerie en Mayenne.

Cyrille Jean Joseph Lavolvène
Surnom Chevalier de la Volvène
Paraillousky
Naissance
Agen
Décès (à 35 ans)
Meslay-du-Maine
Mort au combat
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Armée des émigrés
Chouan
Grade Adjudant-général
Conflits Chouannerie
Distinctions Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Biographie

Sorti officier d'artillerie de l'École militaire de Brienne[3], il émigra, servit dans l'armée des Princes, rentra en France en 1795, muni d'un brevet de chirurgien, mais fut arrêté au Havre et remis aux gendarmes pour être conduit de brigade en brigade à Toulouse.

Les chouans du comte de Rochecotte le délivrèrent au Mans. Il entra dans l'état-major de Charles de Tilly et fit preuve de courage dans les combats qui précédèrent la pacification de 1796. Avec Le Cointe de Guéfontaine dit Dehain[4], il exécuta le commissaire du Directoire Magnin au Mans le ; il tenta vainement de délivrer Rochecotte à Paris en juin 1798.

Adjudant-général du Bas-Maine sous le commandement de Claude-Augustin Tercier, il organisa le soulèvement de 1798; il se trouvait à cette époque dans le secteur de Saint-Jean-sur-Erve; il fut suivi d'abord par Gaullier, Menant, Guitter; il eut même la principale part du soulèvement pendant que son ami était en prison au Temple, voyageant toutes les nuits, couchant dans les haies. Au mois d'avril 1799, il signait la condamnation à mort de Lebat, dit Cartouche, convaincu de brigandages.

En prairial an VII (mai-juin 1799), il avait « sous presse, chez un imprimeur au Mans, plusieurs milliers de proclamations pour insurger le pays et opérer la désertion des troupes »[5].

Il fut vainqueur à Saint-Jean-sur-Erve le , à Châteauneuf les 23-, à Laigné le ; il envahit Segré le . Le , à la tête de 250 hommes, qualifiés de chasseurs, il s'approcha de Sainte-Suzanne sans vues hostiles, sans entrer dans la cité, tenue par les républicains; il rejoignit Tercier au rassemblement de Saint-Denis-d'Anjou le , et fut avec lui vainqueur à Bouère le 26 août, à Saint-Loup-du-Dorat le 28 août.

Tercier et lui remirent à Bourmont une armée de 12 000 hommes, dont il fut adjudant général Il prit part en Mayenne à de nombreux combats, dont celui du à Louverné, fut blessé d'une balle à la cuisse à la prise de la caserne Saint-Laurent[6], au Mans, le . Il resta caché au Mans jusqu'à sa guérison, et fut l'un des signataires des demandes en 40 articles formulées par les royalistes réunis à Pouancé le . Nommé Chevalier de Saint-Louis, il apprit sa nomination par le comte d'Artois (futur roi Charles X) le .

Il fut tué le à la bataille de Meslay, où surpris par les troupes républicaines de Chabot[7], il les attaqua, sans être soutenu par les autres divisions.

Tercier fait de Paraillousky le plus grand éloge. Il était unanimement considéré comme l'un des meilleurs officiers de l'armée du Maine : « c'était un homme hardi, très actif, et qui convenait parfaitement à une pareille guerre ».

Article connexe

Notes et références

  1. L'Abbé Angot l'orthographie La Volvenne.
  2. Il signait Paraillwsky.
  3. Henri-Louis Coiffier de Verfeu, Biographie moderne ou dictionnaire biographique de tous les hommes morts et vivants : de la Volvene, Korn, (lire en ligne), p. 120
  4. Tué à Ballée le .
  5. Archives de la Sarthe, L.172.
  6. Selon Hubert La Marle, il s'agit de la caserne Saint-Vincent.
  7. Jules François Richard, Mémoire biographique sur le général Chabot, imprimerie de Robin, (lire en ligne), p. 76, 77

Sources et bibliographie

  • « Volvenne, (Chevalier de la) », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910
  • « Cyrille Jean Joseph Lavolvène », Dictionnaire des Chouans de la Mayenne, d'Hubert La Marle, Éditions régionales de l'Ouest, Mayenne, 2005.
  • Mémoires de Tercier, de Moreau.
  • Pacification de l'ouest, de Chassin.
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