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Cupidon et Psyché (Musées du Capitole)

La statue en marbre de Cupidon et Psyché, conservée dans les Musées du Capitole[1], à Rome, est une copie romaine du Ier ou IIe siècle de notre ère, d'après un original grec de l'époque hellénistique[2]. Elle a été donnée aux Musées du Capitole par le pape Benoît XIV en 1749, peu de temps après sa découverte. Son gracieux équilibre et son aspect sentimental en ont fait un favori pour des générations d'artistes néoclassiques et de visiteurs, et elle a été copiée dans de nombreuses œuvres à biscuit en porcelaine[3]. Antonio Canova a sciemment essayé de surpasser l'antique original avec son propre Amour et Psyché de 1808.

Cupidon et Psyché
Copie d'un original hellénistique
Date
Ie siècle
Type
Groupe statuaire (d), nu, sculpture mythologique (d)
Technique
Statuaire en marbre
Hauteur
1,25 m
Localisation

Historique

La sculpture a été découverte dans le jardin de la vigna de la canonico Panicale sur la Colline de l'Aventin en [4].

La sculpture a complètement éclipsé un marbre romain préalable représentant un Cupidon ailé et Psyché, qui avait été découvert au XVIIe siècle et confié à la collection Médicis à Florence. Le Cupidon et Psyché du Capitole a fait partie des meilleures œuvres des collections romaines séquestrées par les Français selon les termes du traité de Tolentino (1797) et transférées à Paris. L'œuvre est revenue à Rome après la chute de Napoléon Ier.

Une autre version de l'Amour et Psyché a été découverte par Giuseppe Fede dans ses premières fouilles à la Villa d'Hadrien de Tivoli. Elle a disparu aujourd'hui.

Notoriété

Le sculpteur Antonio Canova a relevé le défi, essayant d'égaler l'œuvre, avec son Amour et Psyché de 1808 (au Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg).

Cupidon et Psyché par Antonio Canova, 1808 (Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg)

Notes

  1. Musei Capitolini, inv. MC0408.
  2. Wolfgang Helbig, et al., Führer durch die öffentichen Sammlungen klassischer Altertümer in Rom, 1963-1972, vol. II, p. 238.
  3. Francis Haskell et Nicholas Penny, Taste and the Antique: the lure of classical sculpture 1500-1900, Yale university press, 1981, p. 189-191.
  4. Giovanni Pietro Lucatelli, Museo Capitolino, o sia descrizione delle statue, Rome, 1750, p. 30, la décrit comme "a graceful group of a man and woman tenderly embracing", ainsi que l'indiquent Haskell et Penny 1981 ; la decouverte dans la vigna del canonico Panicale se trouve indiquée également par Filippo Titi dans :Descrizione delle pitture, sculture e architetture esposte al pubblico in Roma, Rome, 1763, vol. II, p. 22.


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