AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Culotte courte

La culotte courte est un vĂȘtement masculin habillant le bas du corps et les deux cuisses sĂ©parĂ©ment. Au fil du temps, au grĂ© de l’évolution des modes la longueur de la partie habillant les cuisses a variĂ©, allant du dessous des genoux Ă  la partie supĂ©rieure des cuisses. De la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle jusqu’aux annĂ©es 1950, c’était un vĂȘtement de dessus habillant principalement les jeunes garçons jusqu'Ă  une bonne partie de leur adolescence. Le terme culotte courte a disparu peu Ă  peu du vocabulaire des jeunes gĂ©nĂ©rations qui parlent plutĂŽt de short ou de bermuda. Pourtant, la culotte courte n'a pas eu tout Ă  fait le mĂȘme usage que les actuels shorts.

Culotte courte classique, dessin, musée de la mode d'Anvers.

Origine et sens de l’appellation culotte courte

Issu du latin culus signifiant fondement, le mot culotte est apparu, en France, au dĂ©but du XVIe siĂšcle pour dĂ©signer ce qu’on appelait prĂ©cĂ©demment, les hauts-de-chausses, puis chausses Ă  la culottes. Par ellipse, cette derniĂšre appellation a donnĂ© culotte. Au XVIIIe siĂšcle et au dĂ©but du XIXe siĂšcle, la culotte est un vĂȘtement masculin qui va de la taille jusqu’aux dessous immĂ©diat des genoux. En France, Ă  la RĂ©volution, il est le vĂȘtement emblĂ©matique de la noblesse qui s’oppose aux sans-culottes, ces derniers Ă©tant ainsi dĂ©signĂ©s parce qu’ils portent des pantalons ou des braies. En France, c’est dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle (vers 1830) que la culotte est abandonnĂ©e au profit du pantalon, elle subsiste de façon anecdotique comme Ă©lĂ©ment d’un costume d’apparat, l’habit Ă  la française. Par glissement de sens, le mot culotte est devenu rapidement synonyme de pantalon et dĂ©signe d’une façon gĂ©nĂ©rale tout ce qui habille le fondement avec, le cas Ă©chĂ©ant, tout ou une partie des membres infĂ©rieurs.

Culotte est devenu un terme gĂ©nĂ©rique. Pour distinguer les diffĂ©rents types de vĂȘtements, on y ajoute un dĂ©terminant, on parle, alors, de culottes longues, de culottes courtes, de culotte de golf, de culotte de cheval, etc. Ce dĂ©terminant peut paraĂźtre fautif si on compare le sens originel du dĂ©terminĂ© et la perception qu’on en a maintenant. Ainsi, dans une nouvelle de Guy de Maupassant, La parure (1884), on peut lire :

« Elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchÚres de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifÚre. »

Il est Ă©vident qu’ici les deux valets portent l’habit Ă  la française, les culottes sont semblables et ne sont pas plus courtes que celles que l’on portait Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle. Elles n’ont rien Ă  voir avec les culottes courtes tel qu’on les concevait Ă  la fin du XIXe siĂšcle et au XXe siĂšcle. On a Ă©galement appelĂ©, un temps, culotte courte le vĂȘtement lĂ©ger pour la pratique des sports, qui, dans le dĂ©but du XXe siĂšcle, prend pour nom l’anglicisme short, ellipse de short trousers. Ce terme anglais trousers est Ă  comparer au mot français trousses qui dĂ©signait au XVIe siĂšcle des hauts-de-chausses bouffantes, plissĂ©es et courtes, s’arrĂȘtant Ă  mi-cuisses. On les appelait, Ă©galement, chausses de pages.

Culotte peut dĂ©signer un sous-vĂȘtement fĂ©minin appelĂ© parfois petite culotte, qui n’a pas le mĂȘme sens que culotte courte.

Naissance d’une mode

Deux garçons en culottes courtes, 1933.

Jusqu’au milieu du XIXe siĂšcle, Ă  l’exception du costume matelot prĂ©dĂ©cesseur du costume marin, la mode enfantine n’existe pratiquement pas, DĂšs qu’ils ont quittĂ© la robe unisexe de la toute petite enfance, les enfants sont habillĂ©s comme leurs parents, c’est-Ă -dire, selon les milieux sociaux, comme des adultes miniatures.

Au milieu du XIXe siùcle, la Grande-Bretagne est la premiùre puissance mondiale. En Europe elle est la nation qu’on imite. C’est ainsi qu’elle influence, notamment, les modes vestimentaires.

Dans le chapitre « HygiĂšne vestimentaire » d’un « dictionnaire mĂ©dical des familles » publiĂ© dans les annĂ©es 1880, l’auteur nous apprend que cette nouvelle mode, qui consiste Ă  habiller court les enfants, est venue d’Angleterre et d’autres cours royales europĂ©ennes alliĂ©es Ă  la couronne britannique. Il la trouve non seulement charmante, mais beaucoup plus hygiĂ©nique. Il l’approuve et l’encourage.

Cette brĂšve remarque dans un livre de vulgarisation mĂ©dicale nous apprend qu’au dĂ©but de la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle, au sein de la famille royale de Grande-Bretagne et son entourage, on a choisi de vĂȘtir les garçons d’un costume comprenant une culotte au lieu d’un pantalon. Pourquoi une culotte s’arrĂȘtant sous les genoux plutĂŽt qu’un pantalon ? Dans ce choix, faut-il voir l’influence des discours hygiĂ©nistes, ou plus simplement la fantaisie impulsive d’une mĂšre choisissant parmi les modĂšles proposĂ©s par le tailleur fournisseur de la famille ? Quoi qu’il en soit, le point de dĂ©part d’une mode enfantine Ă©volutive est nĂ©e et va durer environ un siĂšcle. ImitĂ©e, d’abord dans d’autres cours europĂ©ennes, puis les milieux aristocratique et bourgeois, cette mode va se rĂ©pandre progressivement dans tous les milieux sociaux. Elle se rĂ©pand par l’intermĂ©diaire de l’industrie du prĂȘt-Ă -porter, qui la copie, et par l’influence de publications de mode (en France, il est possible de citer : Le Journal de la Famille, Le Petit Écho de la Mode). Cette mode est, dĂ©jĂ , bien prĂ©sente au milieu de la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle, comme le montre Le Journal de la Famille numĂ©ro 45, datĂ© de 1877, ainsi que d’autres gravures d’époque, plus difficiles Ă  dater aussi prĂ©cisĂ©ment. ParallĂšlement Ă  cette mode pour les garçons on assiste Ă  un raccourcissement des robes des petites filles.

Évolution d’une mode

L’uniforme des mouvements scouts, initiĂ©s par Robert Baden-Powell vers 1908, a contribuĂ©, aussi, Ă  la popularisation de la culotte courte. InspirĂ©e de l’uniforme de l’armĂ©e coloniale britannique (le bermuda, adoptĂ© par les Anglais aux Bermudes, qui y avaient un commandement pour l'Atlantique nord, l'amiral Mason Berridge autorisant les pantalons coupĂ©s au-dessus du genou mais avec des chaussettes trĂšs hautes[1], la culotte scout dĂ©voile les genoux. Cette tenue symbolisait la vie au grand air et la possibilitĂ© d'avoir des activitĂ©s autonomes loin de la famille et des prĂ©cepteurs. C'Ă©tait rĂ©volutionnaire Ă  l'Ă©poque de l'enfermement victorien qui formait des adolescents anĂ©miques, fait dĂ©noncĂ© par Baden-Powell[2].

Jusqu’à la fin de la premiĂšre guerre mondiale la longueur du vĂȘtement oscille, plus ou moins, entre le dessous et le dessus des genoux. Des photographies d’époque et des illustrations de dessinateurs comme Francisque Poulbot en tĂ©moignent.

AprĂšs la premiĂšre guerre mondiale, une certaine Ă©mancipation fĂ©minine amĂšne de grands couturiers parisiens Ă  dĂ©voiler davantage le corps de la femme en raccourcissant jupes et robes. Faut-il y voir une relation de cause Ă  effet ? Les femmes sont aussi des mĂšres et elles choisissent les vĂȘtements de leurs enfants. Ce sont elles aussi qui les lavent et les rĂ©parent et la culotte courte demandant beaucoup moins d'entretien qu'un pantalon long, tant en lavage qu'en raccommodage, elle est privilĂ©giĂ©e. Dans les annĂ©es 1920 on assiste Ă  un raccourcissement des culottes des garçons. Il s’ensuit que pour des raisons diverses, milieu social, choix familial, costume de cĂ©rĂ©monie, etc. La longueur des culottes courtes des garçons va varier entre le dessus des genoux et le milieu des cuisses, pour les trĂšs jeunes elle peut mĂȘme s'arrĂȘter en haut des cuisses. Contrairement Ă  notre short ou bermuda actuel, la culotte courte ne se porte pas uniquement au printemps et en Ă©tĂ©, les saisons n'ont mĂȘme quasiment aucune influence sur leur port, ni mĂȘme sur leurs longueurs. Un grand nombre de tĂ©moignages et de photos prouvent que les garçons la portent indiffĂ©remment de la tempĂ©rature extĂ©rieure toute l'annĂ©e, mĂȘme par les froids de l'hiver. Cependant, au dĂ©but du XXe siĂšcle, elle s’accompagne, alors, de longs bas rejoignant l’échancrure de la culotte, puis plus tard, Ă  partir des annĂ©es 1930, ce sont, seulement, de hautes chaussettes montant jusqu’aux genoux. DĂšs lors, les jambes ne seront plus jamais complĂštement couvertes.

Dans les années 1930, des hommes adultes commencent à porter cette tenue estivale[1].

Toujours en Europe, Ă  partir des annĂ©es 1950 et jusque dans les annĂ©es 1960, mĂȘme pour les moins jeunes, la culotte courte tend Ă  se raccourcir radicalement, parfois pour ne vĂȘtir que le tiers supĂ©rieur des cuisses. Ce sera l'apogĂ©e de cette mode du trĂšs court pour les garçons alors que la longueur des robes des filles Ă©voluent moins, jugĂ©e vite osĂ©e. On assiste mĂȘme Ă  des scĂšnes cocasses difficilement explicables, de jeunes garçons chaudement emmitouflĂ©s mais avec les genoux et les cuisses intĂ©gralement nus ! MĂȘme l’Église catholique prend part Ă  cette mode et contrairement Ă  d'autres religions, en particulier Ă  l'Islam, montrer ses cuisses et ses genoux pour un jeune garçon ou pour un adolescent n'est pas du tout indĂ©cent, au contraire ! Dans le milieu des annĂ©es 1950 au Vatican, le pape Pie XII impose Ă  ses scouts de raccourcir les shorts des garçons, mais recommande de rallonger la jupe-culotte des filles. Encore de nos jours, dans le milieu du scoutisme traditionnel, les scouts jeunes ou moins jeunes, participent aux offices religieux avec les jambes nues. Un peu plus tard et voulant imiter l'Europe moderne, le Japon assiste Ă  un changement de mode spectaculaire. La culotte courte envahit les rayons des magasins de vĂȘtements pour enfants mais avec quelques dĂ©cennies de retard. C'est de la fin des annĂ©es 1970 jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1990 qu'on assiste dans ce pays Ă  une vĂ©ritable attirance pour ce vĂȘtement. Les garçons et leurs mĂšres l'adorent et il se porte trĂšs court tous les jours, Ă©tĂ© comme hiver. À l'Ă©cole ou Ă  la maison, faisant partie d'un uniforme ou pas, la culotte courte vit ses heures de gloire au pays du soleil levant. Elle est le plus souvent en toile ou en jean et prĂšs du corps, Ă  l'image du jeune hĂ©ros d'une sĂ©rie japonaise, äżșはあばれはっちゃく (ja), qui l'arbore fiĂšrement dans tous les Ă©pisodes.

Culotte courte d'un uniforme scolaire anglais, 2010.

La culotte courte est plus Ă©laborĂ©e que le short. Elle est en lainage, drap, velours, flanelle, cuir, etc. Elle est souvent doublĂ©e. Elle comporte passant de ceinture, braguette avec patte de fermeture, diffĂ©rentes poches avec Ă©ventuellement pattes de rabat sur la poche revolver, parfois des bretelles pour les plus jeunes. Au dĂ©but, on l’orne de quelques boutons dans le bas des jambes, etc. Ces raffinements varient suivant la richesse des familles, donc les choix possibles. Dans la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, sachant le faire, des femmes taillent et cousent les vĂȘtements de leurs enfants en s’aidant de patrons fournis par des revues de mode. La culotte courte peut ĂȘtre le complĂ©ment d’un costume formel. Suivant les Ă©poques, elle accompagne veste Ă  col marin, veston droit ou croisĂ©, blazer, etc. Elle a aussi fait partie d’uniformes. En France, outre l’uniforme scout, on la retrouve dans l’habit de certaines institutions scolaires privĂ©es et des manĂ©canteries.

En Grande-Bretagne et dans les pays d’influence britannique, la culotte courte fait partie de façon systĂ©matique de l’uniforme scolaire des garçons. C'Ă©tait probablement une façon de faire accepter plus facilement l'uniforme lĂ  oĂč il existait. La culotte courte semble donner un caractĂšre moins austĂšre Ă  l'uniforme, en le rendant plus juvĂ©nile et en libĂ©rant les mouvements. Dans ces annĂ©es 1950 et 1960, les jeunes gens eux-mĂȘmes apprĂ©cier de la porter, comme l'indiquent les tĂ©moignages des intĂ©ressĂ©s [3]. À noter qu'en Angleterre, les droits des Ă©lĂšves - contrairement Ă  une idĂ©e reçue - sont plus Ă©laborĂ©s qu'en France et ont Ă©tĂ© Ă©tablis plus vite. Par exemple, un Ă©lĂšve de plus de 12 ans peut refuser son inscription par les parents dans une Ă©cole privĂ©e religieuse et exiger d'aller dans un Ă©tablissement public.

La culotte courte est exhibĂ©e, de façon festive, sous sa forme de cuir dans le folklore de ce pays et celui du Tyrol, la lederhose, portĂ©e par les garçons et les hommes indiffĂ©remment de leurs Ăąges. Cette culotte courte de cuir vivra plus tard, aprĂšs la seconde guerre mondiale, une renaissance. Les jeunes garçons allemands la porteront quotidiennement jusque dans les annĂ©es 1970, avant de connaĂźtre un dĂ©clin inĂ©luctable. Elle a bien existĂ© dans la pĂ©riode sombre de l’Allemagne, elle est prĂ©sente dans l’uniforme des jeunesses hitlĂ©riennes, mais les jeunes Ă©taient habillĂ©s ainsi dans toute l'Europe (Est et aire soviĂ©tique compris) ; par ailleurs, les jeunesses hitlĂ©riennes n'ont fait que singer le scoutisme. Enfin, comme cela a Ă©tĂ© signalĂ© pour l'Angleterre, l'Allemagne et l'Autriche ont Ă©tĂ© en avance pour les droits des jeunes : en matiĂšre scolaire (dĂ©cisions autonomes de la famille dĂšs 14 ans) mais aussi en matiĂšre politique : l'Autriche accorde le droit de vote Ă  16 ans comme les LĂ€nder du Nord de l'Allemagne. Cette tenue n'a donc pas Ă  ĂȘtre associĂ©e Ă  une vision autoritaire de l'Ă©ducation, comme on le croit trop souvent.

Aux Ă©poques oĂč l’ñge lĂ©gal du travail des jeunes Ă©tait bas, l’adolescent abandonnait la culotte courte pour un pantalon lorsqu’il entrait en apprentissage ou Ă©tait embauchĂ©. On considĂ©rait, alors, qu’il entrait dans le monde des adultes. Pour le monde des Ă©coliers, l’ñge auquel l’adolescent quittait la culotte courte, pour un vĂȘtement plus adulte, variait suivant les milieux et les familles. C’était gĂ©nĂ©ralement vers 13 Ă  14 ans, rarement en dessous, mais quelquefois au-dessus, comme le montrent des photos de classe des annĂ©es 1920, oĂč l'on peut voir des lycĂ©ens, en seconde, portant des culottes courtes. Des annĂ©es 1930 Ă  1950, la culotte courte n’était pas toujours remplacĂ©e par un pantalon mais par une culotte dite de golf, c’est-Ă -dire la culotte de Tintin, le personnage d’HergĂ©.

Disparition d’une mode

AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, la premiĂšre puissance mondiale n’est plus en Europe. AprĂšs un temps de latence pour panser les plaies engendrĂ©es par la guerre, l’Europe adopte progressivement le mode de vie amĂ©ricain. Ce ne sont plus les familles royales qui font les modes vestimentaires, mais les grands groupes commerciaux de l’industrie du prĂȘt-Ă -porter. Autrefois guĂšre consultĂ© sur le contenu de sa garde-robe, avec la nouvelle maniĂšre d’apprĂ©hender l’enfant, celui-ci devient prescripteur. Facilement influencĂ© par la publicitĂ© et l’envahissement de certains mĂ©dias, il devient la cible privilĂ©giĂ©e des stratĂ©gies commerciales. La mode des culottes courtes, apparue 100 ans plus tĂŽt, disparaĂźt, donc, progressivement dans les annĂ©es 1960, mais subsiste, encore, dans certains milieux scouts ou encore chez les petits chanteurs.

Hormis dans les groupes folkloriques locaux, elle persiste pourtant en France dans l'uniforme des scouts de Riaumont et surtout dans leur village d'enfants du Pas de Calais, oĂč encore de nos jours, une trentaine de pensionnaires ĂągĂ©s de 11 Ă  16 ans, les "Garçons de Riaumont", sont habillĂ©s la plupart du temps en civil, mais ne quittent jamais leurs culottes courtes de cuir de l'annĂ©e. Enfin au Japon, dĂšs les annĂ©es 1950 jusqu'Ă  nos jours, la majoritĂ© des Ă©coles privĂ©es l'imposent dans l'uniforme scolaire d'Ă©tĂ© et d'hiver des garçons.

Petits chanteurs en concert le 9 novembre 2013.


Ayant Ă©tĂ© longtemps le vĂȘtement emblĂ©matique de la jeunesse, elle demeure, aussi, dans une expression qui exprime l’enfance sans distinguer les filles des garçons : « le petit monde en culottes courtes ».

Sources

  • MusĂ©e Galliera : exposition la mode et l’enfant 1780 - 2000.
  • Dictionnaire mĂ©dical des familles. Paris. 1882.
  • Le Journal de la Famille numĂ©ro 45, datĂ© de 1877.
  • Essais historiques sur les modes et la toilette française par le Chevalier *** - Librairie universelle de P. Mongie. Paris, 1824.
  • Photos d’époques, collections privĂ©es.

Notes et références

  1. Scavini, « Oui aux hommes en culotte courte Â», Le Figaro Magazine, semaine du 1er juillet 2016, page 91.
  2. (en) Lord Baden-Powell, Eclaireurs, Paris, Delachaux & Niestlé,
  3. (en) « School’s off! », sur opobs ~ Life with my camera, some history and many memories!, (consultĂ© le )

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.