Couvent des Augustins de Cosne-Cours-sur-Loire
Le couvent des Augustins est un ancien établissement religieux situé à Cosne-Cours-sur-Loire, dans la Nièvre. Fondé par l'évêque d’Auxerre François de Donadieu en 1616, c'est aujourd'hui le musée de la Loire[2].
Couvent des Augustins | ||
Le couvent au début du XVIIe siècle, eau-forte, archives départementales de la Nièvre. | ||
Existence et aspect du monastère | ||
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Affectation ultérieure | Musée | |
Identité ecclésiale | ||
Culte | catholique | |
Diocèse | Nevers | |
Type | Couvent | |
Présentation monastique | ||
Fondateur | François de Donadieu évêque d'Auxerre | |
Congrégation | Augustins | |
Armes ou sceau du fondateur | ||
Historique | ||
Date(s) de la fondation | 1616 | |
Fermeture | 1790 | |
Architecture | ||
Styles rencontrés | RenaissanceClassique | |
Protection | Inscrit MH (1977, Façades, toitures et portail d'entrée)[1] | |
Localisation | ||
Pays | France | |
Région | Bourgogne-Franche-Comté | |
Département | Nièvre | |
Commune | Cosne-Cours-sur-Loire | |
Coordonnées | 47° 24′ 37″ nord, 2° 55′ 24″ est | |
Histoire d'un couvent devenu musée
Depuis l'installation des Augustins en 1616 jusqu'à celle du musée de la Loire, le bâtiment a abrité de nombreuses institutions religieuses, administratives, éducatives ou culturelles :
Les Augustins (1616-1790)
Les Augustins s’installent en 1616, sous l’épiscopat de François de Donadieu, évêque d’Auxerre, dans des bâtiments déjà existants au bord du Nohain. Leur mission semble être l’instruction de la jeunesse. Deux lettres, signées de François Donadieu, évêque d’Auxerre, les autorisent également « […] à instruire les confessions, faire l’office, donner la communion, hors le temps Pascal […] »[3].
En 1618, ce dernier leur accorde aussi le droit de construire une chapelle[4].
Ils sont généreusement dotés par la population et n’ont de cesse d’étendre leur couvent le long de la rivière. Plusieurs documents, conservés aux archives départementales de la Nièvre, mentionnent des travaux de construction ou de réfection. De nombreux marchés de travaux sont signés entre les moines et différents artisans : Pierre Picard, tailleur de pierre, en 1646[5] ; Edme Millot, peintre de Saulieu, en 1648[6] ; Jean Briant, couvreur de Bourges, en 1651[7] ou Philippe Chereau, menuisier de Cosne, en 1695[8], etc.
Il est aussi question régulièrement de l’acquisition de terrains[9] : « maison et jardin d’Emée Chantereau » en 1632, « maison et jeu de paulme de François Saujot où est à présent bastie l’église du couvent » en 1633, « maison et jardin d’Emée Chantereau » en 1643, « 300 livres employées à faire l’acquisition de la maison et tannerie de Pierre Labre qui fait à présent partie du couvent » en 1652 par exemple.
Musée de la Loire et La Banque postale (à partir de 1980)
Protection
Le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaires des monuments historiques le [1].
Références
- Notice no PA00112865, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Histoire du musée », sur museedelaloire.fr (consulté le ).
- Lettres de François Donadieu, et , archives départementales de la Nièvre, 3 T 12.
- Lettre de François Donadieu, , archives départementales de la Nièvre, 3 T 12.
- Marché de travaux, , archives départementales de la Nièvre, Notaire Breuzard, 3 E 7 22.
- Marché de travaux, , archives départementales de la Nièvre, Notaire Breuzard, 3 E 7 23.
- Marché de travaux, , archives départementales de la Nièvre, Notaire Breuzard, 3 E 7 24.
- Marché de travaux, , archives départementales de la Nièvre, Notaire Breuzard, 3 E 7 22.
- États des fondations du couvent, 1632-1633-1636-1643-1652, archives départementales de la Nièvre, H 688.
- Archives départementales de la Nièvre, 1 Q 248.
- Archives départementales de la Nièvre, 1 Q 1798.