Couvent Notre-Dame-du-Val
Le couvent Notre-Dame-du-Val est un ancien couvent de Célestins à Rouen, qui s’élevait près de l’ancienne porte Saint-Hilaire, entre le Robec et les remparts, sur le site actuel du CHRU Charles Nicolle.
Couvent des CĂ©lestins de Rouen | |||
Présentation | |||
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Culte | Catholique romain | ||
Type | Couvent | ||
Rattachement | Archidiocèse de Rouen | ||
GĂ©ographie | |||
Pays | France | ||
RĂ©gion | Normandie | ||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||
Ville | Rouen | ||
Coordonnées | 49° 26′ 23″ nord, 1° 06′ 40″ est | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Historique
Ce couvent est fondé par Jean de Bedford, duc de Lancastre. Il fit venir et installer les Célestins dans son manoir de Chanteraine, ancienne maison de plaisance des ducs de Normandie, reçue de son frère, le roi d’Angleterre Henri V. En 1430, il y élève une chapelle. À sa mort, il lègue l’ensemble au couvent. Le roi Henri VI reconnaît le couvent et demande qu'il porte le nom de Val-de-la-Sainte-Vierge.
En 1449, Charles VII, qui met fin à l'occupation anglaise, promet aux Célestins une somme d'argent pour reconstruire le couvent. En échange, le couvent portera le nom de Notre-Dame-du-Val. En 1451, l'église et les bâtiments conventuels sont bénis.
En 1473, les Célestins de Paris font don à ceux de Rouen, en échange de messes chaque semaine, de tout le droit et propriété qu'ils avaient au Tronquay.
Jean de Hangest, sire de Genlis, chambellan du roi Louis XI et capitaine des châteaux de Rouen, fait achever l'église à ses frais en 1488. Il y sera enterré en 1490.
En 1502, Georges Ier d’Amboise consacre la nouvelle église. En 1562, les Huguenots y causèrent de nombreux dégâts.
L’ordre des Célestins supprimé par le pape en 1778, le cardinal de la Rochefoucauld réunit les biens du couvent au séminaire Saint-Nicaise, par une ordonnance de 1783.
La chapelle du couvent est détruite entre 1794 et 1820. Le , le couvent est acquis par l’Hospice Général, aujourd’hui centre hospitalier universitaire Charles-Nicolle. Les dernières traces disparaissent à la fin du XXe siècle, lors de travaux d’aménagements de l'hôpital.
Bibliographie
- François Lemoine et Jacques Tanguy, Rouen aux 100 clochers : Dictionnaire des églises et chapelles de Rouen (avant 1789), Rouen, PTC, , 200 p. (ISBN 2-906258-84-9, OCLC 496646300, lire en ligne)
- Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Volume 6, Paris : Desaint et Saillant, 1770. p. 442.
- François Gabriel T. Basset de Jolimont, Les principaux édifices de la ville de Rouen en 1525, Rouen: A. Péron, 1845.
- Thérèse Eude, Les couvents de Charité à Rouen, Rouen: Groupe Histoire des Hôpitaux de Rouen, 2005.
- François Farin, Histoire de la ville de Rouen, Volume 2, Rouen: Louis du Souillet, 1731. p. 86-95