Accueil🇫🇷Chercher

Coupe de l'America 2017

La Coupe de l'America 2017, trente-cinquième édition de la Coupe de l'America, a lieu pour sa phase finale entre les 17 et aux Bermudes. Elle oppose le Defender Oracle Team USA au Challenger néo-zélandais Team New Zealand. Le premier équipage à sept points remporte la Coupe.

Team New Zealand remporte la compétition sur le score de sept victoires à une. L'aiguière d'argent rejoint le Royal New Zealand Yacht Squadron, club nautique représenté par Team New Zealand. Celui-ci a déjà été hébergé dans ce club dans le passé, de 1995, après la victoire des Néo-Zélandais à San Diego, jusqu'en 2003, après la défaite face aux Suisses d'Alinghi.

Mise en place

Choix du site

Localisation des Bermudes. Les Bermudes font partie de l'Amérique du Nord.

Quatre sites sont présélectionnés pour accueillir la 35e coupe de l'América : San Francisco, Chicago, San Diego et les Bermudes. San Francisco est le premier de ces lieux à être éliminé, en [1]. Puis en juillet, Russel Coutts, directeur général de la Coupe de l'America 2017, annonce que la ville de Chicago, « Ville des vents » (Windy City), n'est pas retenue, en raison de ses conditions de vent trop changeantes[2].

carte en couleur matérialisant la position de Great Sound.
Position de Great Sound aux Bermudes.

Le choix final est fait par Larry Ellison, propriétaire du défi américain, après consultation de Russel Coutts. Il annonce le que le site retenu les Bermudes, aux dépens de San Diego, hôte des éditions 1987 (en), 1988 (en), 1992 (en) et 1995[3]. Les Bermudes deviennent le neuvième site à accueillir la Coupe de l'America[4]. C'est aussi la première fois qu'un defender américain choisit un site hors des États-Unis pour défendre le trophée[4]. Les compétitions se disputent à Grande Baie, Great Sound.

Règlement

En , Oracle Team USA publie le protocole rĂ©gissant la 35e Ă©dition de la Coupe de l'America[5]. Celui-ci, Ă©tablit après des nĂ©gociations entre le defender reprĂ©sentant le Golden Gate Yacht Club et le challenger of record, Team Australia, qui reprĂ©sente le Hamilton Island Yacht Club (en), dĂ©finit un certain nombre de règles[6].

Tout d'abord, la prochaine édition se déroule sur trois ans, de 2015 à 2017, avec une première phase nommée America’s Cup World Series disputée sous la forme d'un minimum de six étapes[6]. Une deuxième phase nommée America’s Cup qualifier regroupe l'ensemble des participants, defender compris, et octroie un point de bonus au gagnant pour le match de la Coupe de l'America[6]. Cette phase n'est pas disputée sur le site de la 35e édition de la Coupe de l'America[6]. Les quatre meilleurs challenger disputent les America’s Cup challenger playoffs, compétition d'où est désigné le challenger officiel de la Coupe de l'America[6].

Un nouveau bateau, AC62, remplace l'AC72, utilisĂ© lors de Coupe de l'America 2013[6] - [7]. Long de 62 pieds, 19 mètres contre 22 Ă  son prĂ©dĂ©cesseur, et environ 12 mètres de large, il est Ă©quipĂ© d'une aile rigide composĂ©e de deux Ă©lĂ©ments, avec un foc, mais sans gennaker[8]. Il est manĹ“uvrĂ© par huit marins contre douze pour l'AC72[6]. Une règle importante est l'avantage donnĂ© au defender de pouvoir construire deux bateaux AC62, contre un Ă  ses challengers[6].

Ce protocole est vivement critiquĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande, suggĂ©rant Ă  Grant Dalton, le patron de Team New Zealand de renoncer Ă  participer Ă  cette Ă©dition[9]. Les arguments en faveur de ce retrait sont la tendance Ă  transformer le match racing en une bataille de procĂ©dures gĂ©rĂ©es par des hommes de loi, et l'augmentation des coĂ»ts, le budget de Team New Zeland Ă©tant dĂ©jĂ  de 120 millions de dollars nĂ©o-zĂ©landais lors de l'Ă©dition 2013 dont 40 de fonds publics[9].

En avril de l'annĂ©e suivante, l'America's Cup Event Authority, ACEA, rĂ©vèle que la majoritĂ© des compĂ©titeurs a dĂ©cidĂ© de rĂ©duire la taille des bateaux, passant de l'AC62 Ă  des AC45, d'une longueur allant de 45 Ă  50 pieds[10]. Selon son directeur Russell Coutts, cela permet de rĂ©duire le nombre d'Ă©quipiers Ă  six ou sept[11]. Il dĂ©clare Ă©galement le but de cette dĂ©cision est de permettre une rĂ©duction des budgets, tout en assurant que ces bateaux sont dĂ©sormais capable de naviguer dans les mĂŞmes vitesses, plus de 40 nĹ“uds, que celles de l'AC72 en 2013[11]. lors de ce vote, une deuxième dĂ©cision importante est prise : contrairement Ă  ce qui avait Ă©tĂ© prĂ©vu, les phases de qualifications doivent se dĂ©rouler aux Bermudes et non Ă  Auckland[10]. Cela a pour consĂ©quence le forfait de Luna Rossa, le dĂ©fi italien, qui avait dĂ©pensĂ© beaucoup en recherches sur son projet AC62[12].

Une nouvelle version du protocole est publiĂ©e en . Celle-ci prĂ©cise que le bateau fait quinze mètres, soit 49,212 6 pieds[13]. Il prĂ©cise Ă©galement qu'une pièce de 2,7 mètres, soit 18 % de la longueur du bateau, doit entièrement ĂŞtre construite dans le pays reprĂ©sentĂ© par le dĂ©fi[13]. La règle controversĂ©e autorisant la possibilitĂ© de construction de deux bateaux, dĂ©sormais nommĂ©s AC40, par le defender contre un pour ses adversaires[13]. Enfin, la règle concernant le point de bonus octroyĂ© pour le match de la Coupe de l'America est modifiĂ©e : si le defender remporte les Qualifiers, ou si le challenger officiel de la Coupe de l'America a remportĂ© les Qualifiers, son adversaire commence le match avec un score de -1[13].

Déroulement de la compétition

Format des courses

Les courses se disputent sur un plan d'eau délimité sur le côté par des boundary, frontières[N 1]. Deux portes délimitent la longueur du parcours. Ces portes sont matérialisées par deux bouées, les bateaux devant passer entre ces deux bouées pour franchir la porte. Les lignes de départ et d'arrivée sont également matérialisées par deux bouées. Une zone de départ est également présente, les bateaux ne pouvant y pénétrer qu'à partir de deux minutes dix et deux minutes avant le départ.

Après le franchissement de la ligne de départ, les bateaux parcourent un bord de travers, appelé reaching, puis un premier bord de portant. Suit ensuite un bord de près, puis un nouveau bord de portant et un bord de près. En fonction des conditions de vitesse du vent, un nouveau bord de portant et un de près sont ajoutés. La course se termine par un bord de portant, suivi par un bord de travers pour franchir la ligne d'arrivée.

Les conditions de vent sont Ă©galement codifiĂ©es : la limite basse est de nĹ“uds pendant une minute, tandis que la limite haute est de 25 nĹ“uds sur la mĂŞme pĂ©riode de temps[14].

Phases de qualification

Deux catamarans côte à côte, légèrement de trois quart.
les bateaux néo-zélandais et japonais à Portsmouth en 2015.

La coupe de l'America fait suite à une série de compétitions faisant office de qualifications et de préparations. C'est d'abord la deuxième édition des America's Cup World Series, disputée sur les années 2015 et 2016. neuf étapes sont au programme : Portsmouth en Angleterre, Göteborg en Suède, les Bermudes lors de l'année 2015, puis Mascate à Oman, New York et Chicago aux États-Unis, Portsmouth, Toulon en France et Fukuoka au Japon lors de l'année 2016.

Bateau de face « en l'air Â» sur ses foils.
le bateau britannique en 2016.

Le syndicat britannique de Land Rover BAR (en) termine cette phase en tĂŞte du classement, devant le tenant de la Coupe de l'America 2013, Oracle Team USA, puis Team New Zealand, Artemis Racing, Softbank Team Japan et Groupama Team France.

La phase suivante, les Louis Vuitton America's Cup Qualifier, met aux prises six concurrents, le defender américain et les cinq challengers[14]. Les Britanniques et les Américains commencent respectivement avec deux et un point d'avance pour leurs résultats lors des World Series[14]. À l'issue de cette première phase, le challenger le moins bien classé est éliminé, les quatre autres disputant des demi-finales. Cinq victoires sont nécessaires pour désigner le vainqueur de celles-ci. C'est également avec cinq victoires que le challenger de la Coupe de l'America est déterminé[14].

Oracle Team Usa termine à la première place de la phase des qualifiers et s'octroie un point de bonus pour le match de la Coupe de l'America, les Néo-Zélandais terminant deuxième. Les Français de Groupama Team France sont éliminés[15]. Team New-Zealand décide d'affronter les Britanniques de Land Rover BAR en demi-finale. Malgré un chavirage lors de la quatrième course[16], les Néo-Zélandais s'imposent sur le score de cinq à deux[17]. Dans l'autre demi-finale, les Suédois d'Artemis, menés trois à un par les Japonais de Softbank Team Japan, s'imposent sur le score de cinq à trois[18]. Team New Zealand, en s'imposant par cinq à deux lors de la finale face à Artemis, s'octroie la possibilité de prendre leur revanche sur les Américains après leur défaite neuf à huit lors de la précédente édition[19].

Première journée

Vue de profil d'un voilier allant vers la droite, une vedette à moteur arrivant de face sur son arrière.
L'AC50 du défi américain en mai aux Bermudes.

Les courses commencent le . Le defender américain[N 2], Oracle Team USA, démarre avec un point d'avance sur son adversaire, le défi néo-zélandais de Team New Zealand, vainqueur des Suédois d'Artemis Racing en finale des qualifications (coupe Louis-Vuitton). Ce point d'avance — en fait les Néo-Zélandais commencent la compétition avec un score de -1 — est dû à la victoire de l'équipe américaine lors des qualifiers[20], premier tour opposant ces derniers à cinq adversaires, Team New Zealand, Artemis Racing, les Anglais de Land Rover BAR (en), le défi japonais SoftBank Team Japan et les Français de Groupama Team France.

PĂ©nalisĂ©s[N 3] pour avoir anticipĂ© le dĂ©part de la première rĂ©gate, disputĂ©e dans des conditions de 7 Ă  nĹ“uds, les AmĂ©ricains sont battus par les NĂ©o-ZĂ©landais qui s'imposent de 30 secondes[21]. Dans la deuxième course de la journĂ©e, les NĂ©o-ZĂ©landais prennent l'avantage dès le dĂ©part, puis augmentent leur avantage initial pour terminer avec une avance de 1 min 27 s sur le defender[22].

Deuxième journée

Dans des conditions de petit vent, lĂ©gèrement supĂ©rieur Ă  la veille, les AmĂ©ricains tentent un coup de « poker » en installant des foils asymĂ©trique pour les rĂ©gates de la deuxième journĂ©e[23]. Les AmĂ©ricains prennent un lĂ©ger avantage lors du dĂ©part. Les deux bateaux sont cĂ´te Ă  cĂ´te jusqu'Ă  la première boundary. Lors de ce premier empannage les NĂ©o-ZĂ©landais rĂ©ussissent parfaitement celui-ci et dĂ©passent le bateau adverse pour s'Ă©chapper et franchir la bouĂ©e suivante en tĂŞte[23]. L'avance de Team Zealand s'accroit rĂ©gulièrement, lui permettant de s'imposer avec 38 secondes[23].

Lors de phase de départ disputée de la deuxième régate, Le skipper australien Jimmy Spithill du bateau américain essaye de provoquer une faute de son homologue néo-zélandais Peter Burling en le poussant en fin de la zone de départ, mais celui-ci réussit à éviter toute pénalité. Il réussit à franchir la ligne de départ avec un léger avantage, qu'il conserve lors du premier bord de portant. L'avance augmente sur les bords suivants et Team New Zealand gagne la régate avec 1 min 11 s[23].

Troisième journée

Les Américains profitent des cinq jours entre le deuxième jour et le troisième jour de régate, cherchant à améliorer la vitesse du bateau[24]. Les Américains remportent la phase de départ de la cinquième régate mais franchissent avec deux secondes d'avance la ligne, concédant ainsi une pénalité les obligeant à donner un avantage de deux longueurs à leur adversaire[24]. Cet avantage leur permet de franchir la première bouée, puis la deuxième après le bord de portant. Après le passage de la bouée les Américains décident de spliter, ne pas suivre la stratégie de son adversaire, en virant pour se diriger vers le côté opposé du bassin. Ils parviennent à prendre légèrement la tête mais lors de l'un des croisements suivant où les bateaux sont proches, les Néo-Zélandais réclament une pénalité accordée par les arbitres ce qui contraint Oracle à laisser l'avantage à son adversaire[24]. Celui-ci fait ensuite progresser son avantage sur les bords suivants pour terminer avec une avance de 2 min 4 s 113, le plus gros écart depuis le début de la compétition[25].

Le vent est de 9 nĹ“uds avant la deuxième rĂ©gate du jour[24]. Après un dĂ©part sensiblement partagĂ©, les AmĂ©ricains partent plus vite et franchissent la première bouĂ©e en tĂŞte. Ils conservent leur avantage sur le premier bord de portant. Après la bouĂ©e, les NĂ©o-ZĂ©landais font un virement pour se diriger vers le cĂ´tĂ© opposĂ© du bassin. Les AmĂ©ricains franchissent la bouĂ©e terminant ce premier bord de près en tĂŞte mais au terme du bord de portant suivant, Team New Zealand reprend un lĂ©ger avantage sur Oracle. Team New Zealand essaye de marquer son adversaire en raison du mĂŞme cĂ´tĂ© du bassin lors du dĂ©but du bord de près. Toutefois, les AmĂ©ricains parviennent Ă  se libĂ©rer de celui-ci pour reprendre le cĂ´tĂ© opposĂ©. Après plusieurs croisements oĂą le bateau defender se rapproche, les deux bateaux sont proches lors du croisement suivant oĂą Spithill rĂ©clame une pĂ©nalitĂ©, non acceptĂ©e. Lors du croisement suivant, son bateau a repris la tĂŞte et franchit la bouĂ©e avec un lĂ©ger avantage[24]. Celui-ci est conservĂ© lors du dernier bord de portant, puis lors du bord de reaching, vent de travers, conduisant Ă  la ligne d'arrivĂ©e. L'avantage de onze secondes sur les NĂ©o-ZĂ©landais est le plus faible dans une rĂ©gate depuis le dĂ©but de ce match[25].

Quatrième journée

Portait en couleur, de face, d'un homme.
Jimmy Spithill, barreur du bateau américain.

Lors du dĂ©part de la première course de la journĂ©e, la septième rĂ©gate, disputĂ©e dans des conditions de vent d'un peu plus de 8,5 nĹ“uds, les deux bateaux de dirigent vers la ligne cĂ´te Ă  cĂ´te, avant que les AmĂ©ricains ne dĂ©vient lĂ©gèrement pour Ă©viter de franchir la ligne en avance. Spithill a dĂ©clarĂ© que les deux erreurs de dĂ©part sur les courses une et cinq s'explique par erreur du logiciel traitant cette phase[26]. Team New Zealand prend ainsi l'avantage, franchissant la première bouĂ©e en tĂŞte, puis conversant son avantage sur le bord de portant pour atteindre la bouĂ©e en tĂŞte. Peu après celle-ci, Oracle dĂ©cide de virer pour se diriger vers le cĂ´tĂ© opposĂ©, aussitĂ´t suivi par son adversaire. Team New Zealand franchit la bouĂ©e terminant ce premier bord de près avec environ trente secondes, puis le bouĂ©e suivante avec 39 secondes. Les AmĂ©ricains comblent un peu leur retard sur le bord de près suivant, puis reviennent Ă  douze secondes au terme du dernier bord de portant[26]. Après un dernier bord de reaching, Team New Zealand franchit la ligne d'arrivĂ©e avec une avance de douze secondes[26].

Lors de la phase de dĂ©part de la deuxième rĂ©gate du jour, les AmĂ©ricains essayent de se positionner derrière leur adversaire mais perdent leur vitesse et retombent sur l'eau. Team New Zealand en profite pour virer, passer sur le cĂ´tĂ© bâbord de son adversaire, et le force Ă  s'Ă©loigner de la ligne tout en l'empĂŞchant de prendre de la vitesse[27]. Ils se dirigent ensuite vers la ligne avec une grande diffĂ©rence de vitesse, franchissant celle-ci avec un avantage de quatorze secondes. Après le premier bord de portant celui-ci est passĂ© Ă  24 secondes[27]. Lors du bord de près, les NĂ©o-ZĂ©landais marquent leur adversaire qui commet une nouvelle faute en franchissant la boundary et subissant ainsi une nouvelle pĂ©nalitĂ©[27]. L'avance de Team New Zealand passe Ă  36 secondes Ă  la troisième bouĂ©e. Les NĂ©o-ZĂ©landais contrĂ´lent le reste de la course et terminent avec une avance de 30 secondes[27].

Cinquième journée

Peter Burling, barreur du bateau néo-zélandais, et Blair Tuke, chargé du réglage des foils.

Interrogé sur ses erreurs lors des régates du dimanche, Jimmy Spithill déclare qu'il fera « ce qu'il y a de mieux pour l'équipe » et que « ce n'est pas un problème » s'il doit céder son poste de barreur[28].

Les deux bateaux approchent côte à côte de la ligne de départ que Team New Zealand franchit légèrement devant mais Oracle profite d'une meilleure vitesse pour prendre l'avantage sur le bord de travers et double la première bouée en tête[29]. Sur le bord de portant, les Néo-Zélandais virent à l'approche de la boundary un peu plus tôt que son adversaire et prend la tête pour dépasser la bouée suivante en tête, les Américains décidant alors de contourner l'autre bouée pour spliter et prendre la direction opposée du bassin[29]. Les Néo-Zélandais franchissent les deux bouées en tête. Ils décident de virer rapidement après le passage de la bouée pour marquer son adversaire sur le dernier bord de près. Après un dernier bord de portant et un bord de travers, Team New Zealand remporte sa huitième victoire en neuf courses pour s'imposer sept à un et remporter la Coupe de l'America. Peter Burling devient le plus jeune barreur à remporter cette compétition[30].

RĂ©sultats

Les victoires sont sur fond vert.
Jour Date Course Oracle Team USA Team New Zealand Delta Score
pre-matchCoupe Louis-Vuitton0-1
117 juin[31]121 min 37 s 69721 min 7 s 49530 s 20200
223 min 8 s 20821 min 40 s 6621 min 27 s 54601
218 juin[32]320 min 2 s 21919 min 13 s 43448 s 78502
422 min 26 s 88721 min 15 s 2161 min 11 s 67103
324 juin522 min 38 s 05520 min 33 s 9422 min 4 s 11304
620 min 47 s 87820 min 59 s 18011 s 30214
425 juin720 min 34 s 520 min 22 s 512 s 015
819 min 29 s 518 min 59 s 430 s 016
526 juin922 min 18 s 19021 min 23 s 77654 s 41417

Notes et références

Notes

  1. Le plan d'eau où se déroulent les régates est délimité par des boundary, frontières virtuelles, non matérialisées. Le franchissement de ces boundary entraine une pénalité. Toutefois, aucune sanction n'est donnée lors de la phase de départ.
  2. Dans le vocabulaire de la coupe de l'America, le defender désigne le voilier vainqueur de l'édition précédente.
  3. Un bateau sanctionné par une pénalité par les arbitres doit ralentir et perdre deux longueurs de bateau sur son adversaire.

Références

  1. (en) Richard Gladwell, « America's Cup- Coutts eliminates San Francisco as 2017 venue », sur sail-world.com, .
  2. (en) Bernie Wilson, « Chicago eliminated as 2017 America's Cup candidate; San Diego, Bermuda are finalists », sur chronicle.augusta.com, .
  3. « Voile: la Coupe de l'America 2017 aux Bermudes », sur rts.ch, .
  4. (en) Larry Fine, « Bermuda named as host venue for 2017 America's Cup », sur reuters.com, .
  5. (en) « America's Cup to Have Smaller Yachts and Crews », sur onboardonline.com, .
  6. (en) « AMERICA’S CUP ACT 2014 » [PDF], sur parliament.bm.
  7. (en) « AC62 Class Rule Version 1.0 » [PDF], sur voilemagazine.com, .
  8. « Coupe de l'America - Le bateau de la 35e "Cup" sera un cata de 62 pieds », sur quebec.huffingtonpost.ca, .
  9. (en) Duncan Garner, « That sinking feeling it's time to bail out of America's Cup », sur stuff.co.nz, .
  10. (en) « America’s Cup teams in controversial move to reduce boat size », sur theguardian.com, .
  11. « Voile: l'AC62 est mort, vive l'AC48 pour la Coupe de l'America 2017 », sur ladepeche.fr, .
  12. (en) « Luna Rossa withdraw from America's Cup », sur reuters.com, .
  13. (en) Richard Gladwell, « America's Cup - Constructed in Country almost wiped in new Protocol », sur Sail-World.com, .
  14. Chloé Lottret, « Comprendre les principes de la Coupe de l'America », sur bateaux.com, .
  15. « Oracle vainqueur des qualifications de la Coupe de l'America », sur lequipe.fr, .
  16. « Le bateau néo-zélandais a chaviré », sur lequipe.fr, .
  17. « Coupe de l'America : Les Néo-Zélandais en finale », sur lequipe.fr, .
  18. Chloé Lottret, « Coupe de l'America : Artemis Racing en finale des challengers », sur bateaux.com, .
  19. Chloé Lottret, « Emirates Team New Zealand adversaire d'Oracle Team USA dans la coupe de l'América », sur bateaux.com, .
  20. « America’s Cup : Oracle Team USA remporte les Qualifiers, Emirates Team New Zealand choisit Land Rover BAR pour les playoffs », sur voile-multicoques.org, .
  21. « Coupe de l'America : New Zealand 1 USA 0 », sur francetvinfo.fr, .
  22. Guillaume Loisy, « Coupe de l’America : les Kiwis donnent la leçon aux Américains », sur lefigaro.fr, .
  23. Didier Ravon, « Le retour de "Kiwi Magic" ? », sur voilesetvoiliers.com, .
  24. (en) Miles Dilworth, « USA fight back in final race to spark hopes of another America's Cup comeback against New Zealand », sur telegraph.co.uk, .
  25. (en) « Oracle takes first win against Team New Zealand in America's Cup », sur theguardian.com, Associated Press, .
  26. (en) « America's Cup: Team New Zealand one point from glory after win over Oracle », sur theguardian.com, Associated Press, .
  27. Tom Cary, Miles Dilworth, « New Zealand double up to move to within touching distance of America's Cup glory », sur telegraph.co.uk, 25 juine 2017.
  28. « Coupe de l'America: Spithill prêt à céder la barre d'Oracle Team USA », sur lepoint.fr, .
  29. « Emirates Team New Zealand remporte l’America’s Cup 7-1 face à Oracle Team USA », sur voile-multicoques.org, .
  30. « Team New Zealand s'impose », sur lequipe.fr, .
  31. (en) « America's Cup Match, Bermuda 2017 : Saturday 17th June », .
  32. (en) « 35th America's Cup Match, Bermuda 2017 : Sunday 18th June », .
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.