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Corrida Ă  Madrid

Corrida à Madrid est un film de 26 minutes réalisé par Orson Welles en 1955. Il appartient à la série de Around the World with Orson Welles produite par ITV British Television, qui sera diffusée en France sous le titre Carnets de voyage d'Orson Welles de 1955.

Distribution

Synopsis

Dans ce documentaire rĂ©alisĂ© pour la tĂ©lĂ©vision anglaise, Orson Welles prĂ©sente l'univers de la tauromachie, le « mundillo » de la corrida et commente celle du Ă  Madrid, oĂč le torero Antonio Ordóñez se fait prendre.

PrĂ©sentĂ© par un couple d’aficionados anglais Monsieur et Madame Kenneth, on assiste aux diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie du « toro » depuis la finca Ă  l’arĂšne. Au dĂ©but du film, on voit le rejonador Ángel Peralta faire une dĂ©monstration de Monte Vaquera, et un document avec Manolete Ă  la vĂ©ronique.

Orson Welles dĂ©montre dans ce film si besoin Ă©tait son « aficiĂłn », les Kenneth affirmant mĂȘme qu’il aurait Ă©tĂ© picador dans les annĂ©es 1930, lui dont les cendres ont Ă©tĂ© dispersĂ©es sur l’Andalousie, et dont le fantĂŽme selon la lĂ©gende, se tient Ă  droite de la porte du toril dans les arĂšnes de Ronda pour protĂ©ger les toreros.

Orson Welles aficionado

Welles a Ă©tĂ© un passionnĂ© de tauromachie toute sa vie durant. Il avait dĂ©couvert l'Andalousie Ă  dix-sept ans et il a lui-mĂȘme pratiquĂ© la tauromachie en tant que Aficionado practico, puis la corrida en tant que novillero[1]. Dans les annĂ©es 1930 (Ă  partir de 1935 surtout), il avait sillonnĂ© l'Espagne sous l’apodo de El Americano. Mais aprĂšs deux blessures, l'une au cou, l'autre Ă  la cuisse, il renonça Ă  son ambition. Il a dĂ©clarĂ©, dans un entretien avec un journaliste de Arriba le , qu'il avait cherchĂ© Ă  devenir torero mais « Je ne pus atteindre ce que je me proposais
 C'est (la tauromachie) un vĂ©ritable art de Titan [2]. »

Il avait contaminĂ© un certain nombre de cĂ©lĂ©britĂ©s de Hollywood, et il occupait dans les arĂšnes les places du premier rang en compagnie d'acteurs et d'actrices. Certains le suivaient parce que c'Ă©tait la mode : Frank Sinatra, Debra Paget Lee Marvin, Glenn Ford. D'autres Ă©taient devenus de rĂ©els aficionados : Rita Hayworth, Ava Gardner, Stefanie Powers (qui Ă©tait devenue elle-mĂȘme une Aficionada practica), Joseph Cotten, Anthony Quinn[3]

Orson Welles a fait répandre ses cendres dans la finca de son ami Antonio Ordóñez, prÚs de Ronda[4].

De son Afición a los toros ne subsistent que l'épisode intitulé My Friend Bonito ainsi que quelques émissions de télévision, parmi lesquelles Corrida à Madrid et Orson Welles on the Art of Bullfighting (en français : Orson Welles : de l'art de la corrida)[4].

Il existe d’autres documents filmĂ©s dur l'aficion de Welles :

  • Albert and David Maysles - Orson Welles dans l’ArĂšne, 8 min, juin 1966 dans The Other Side of the World
  • Raynald Collin et Orson Welles, Orson Welles and the Art of Bullfighting, ABC TV, 1961, programme inclus dans TEMPO d'ABC TV.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Claude Popelin, Le Taureau et son combat, Paris, Seuil, , 116 p. (ISBN 2-87706-177-9)
  • (en) Lynn Sherwood, Yankees in the afternoon, une histoire illustrĂ©e des toreros amĂ©ricains, Jefferson, Caroline du Nord, Mac Farland, (ISBN 2-8666-5034-4) prĂ©face de Barnaby Conrad, rĂ©Ă©dition 2008.
  • Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 2-221-09246-5)

Liens externes

  • Ressource relative Ă  l'audiovisuel :
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