Cormondrèche

Le nom de la localité dérive du substantif roman corte, qui désigne un domaine agricole ou un hameau et remonte lui-même au latin cohorte, et d'un nom de personne germanique féminin composé d'éléments tels que Mund- et Ris(i)ca[4].

Sa première occurrence écrite date de 1179, sous la forme de Cormundresge[4].

La localité se nomme Cmondretche en patois neuchâtelois. Elle est surnommée La Tchère Frétche, soit la chair fraîche[5].

En 1875 est entrée en vigueur la nouvelle loi neuchâteloise sur les communes, complétée par celle de 1888. Depuis cette date, Corcelles et Cormondrèche ont formé une seule commune, Corcelles-Cormondrèche, regroupant les deux villages et gérant tous les biens de la communauté.

1^er janvier 2021, la localité fusionne avec celle de Corcelles et les communes de Peseux et Valangin, pour se rattacher à celle de Neuchâtel.

Le Château de Cormondrèche (rue du Château 2) s’élève à l’emplacement d’une demeure signalée en 1569, propriété alors de Claude de Montmollin. De nombreuses transformations au XVII^e siècle et XIX^e siècle ont considérablement modifié son apparence et lui ont donné son air néo-médiéval actuel. Le parc également a été remodelé en 1873 dans le style des jardins paysagers anglais.

Grand-Rue 25, maison dite Caves du Prieuré en raison la proximité d'un site d’encavage (disparu) dépendant du Prieuré Saint-Pierre de Môtiers dans le Val de Travers. L’édifice a été bâti vers 1550 pour Claude Baillod, puis a été transformé au XIX^e siècle pour l’établissement d’une fabrique d’horlogerie, puis de cigares.

Grand-Rue 28, est dite maison de Lully en souvenir de Joseph de Praroman, seigneur de Lully, détenteur de l’édifice en 1795. La demeure date sans doute des XVII^e siècle et XVIII^e siècle. Les parties supérieures ont été reconstruites après un incendie en 1981.

Le Manoir, est une maison vigneronne à quatre corps de bâtiments, dont le plus important pourrait remonter au début du XVII^e siècle. L’aile nord date de 1704-1705.