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Constantin Feldzer

Constantin Feldzer, né le à Kiev (Ukraine) et mort le à Paris, était un aviateur français de la Seconde Guerre mondiale. Il a combattu au sein du groupe de chasse « Normandie » en URSS et est Compagnon de la Libération.

Constantin Feldzer
Naissance
Kiev (Ukraine)
Décès
Paris
Origine Drapeau de la Russie Russie
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Armée de l'air
Grade Capitaine
Conflits Seconde Guerre mondiale

Biographie

Constantin Feldzer est né en Ukraine d'un père avoué.

Il fait ses études en France. Ayant effectué son service dans l'aviation en 1929, il obtient le brevet militaire de pilote. Sergent pilote, il convoie des avions militaires pour les combattants républicains espagnols pendant la guerre d'Espagne en 1936.

En 1940, pendant la Campagne de France, l'adjudant Feldzer du Groupe de chasse 3/10 abat un chasseur allemand Messerschmitt BF 109. Il est reconnu pour ses dons exceptionnels de pilotage[1].

Voulant continué le combat malgré la défaite, il part avec des camarades à Alger en avion puis tente de regagner Gibraltar en bateau. Malheureusement, les conditions météorologiques les obligent à accoster à Ibiza où ils sont capturés par des miliciens espagnols. Extradés, ils sont emprisonnés en France à Céret. Il réussit à s'évader en décembre 1940 pour Alger mais est condamné à un an de prison. Il fait une grève de la fin peandant 7 jours et est finalement libéré le 25 mai 1942.

En janvier 1943, il vole sur Spitfire au sein du Groupe de chasse 2/7 pendant la campagne de Tunisie (40 missions de guerre). En juin 1943, il abat un bombardier léger allemand Ju-88.

Il est ensuite envoyé au Groupe de chasse 3 Normandie où il effectue 30 missions de guerre sur le front de l'Est en tant que chef de patrouille à bord de Yak 3. Il parle russe, sa langue paternelle et est surnommé "Kostia"[2]. Lors d'un engagement en infériorité numérique face aux allemands, il est descendu en Russe orientale le 1er août 1944. Il est fait prisonnier par les allemands. Gravement blessé, il reste aveugle pendant 8 jours.

Le 6 mars 1945, il s'évade des camps allemands de prisonniers russes[3] et réussit à traverser le front allemand et rejoindre les lignes américaines.

Le 30 juin 1945, il se porte volontaire pour combattre les japonais.

La fin de la guerre ne lui en laissera pas la possibilité mais il reste dans l'Armée de l'air comme capitaine[4](peut-être bloqué dans son avancement par ses positions anti-vichysoises). Il est à noter que plusieurs sources le place au grade d'aspirant mais l'Armée de l'air a donné comme nom de baptême de la promotion des officiers issus du rang 2015 "promotion capitaine Constantin Feldzer"[4].

Il devient conservateur adjoint au Musée de l'Air. Placé en congé du personnel, il occupe ensuite différentes fonctions dans le civil (constructeur de maison pour l'abbé Pierre, charbonnages de France, Banque de Suez)[5] - [1].

Ĺ’uvres

  • Constantin Feldzer, On y va ! : Un pilote du « Normandie » raconte, Boulogne, Axis, , 482 p. (ISBN 2-402-47599-4, EAN 978-2-40247-599-0, lire en ligne).

Distinctions

Notes et références

  1. « Feldzer Constantin », sur http://www.cieldegloire.fr/ (consulté le )
  2. Patrice Herreyre, « Le colonel Pierre Pouyade commande l’escadrille Normandie, sur le front de l’est », Le Populaire du Centre,‎ (lire en ligne)
  3. « Lundi 28 mai 1945 », sur https://www.reseau-canope.fr/, (consulté le )
  4. Aspirant Julie Beck, « Un chapitre important pour les élèves-officiers du CSFO », sur https://www.defense.gouv.fr/, (consulté le )
  5. « CONSTANTIN FELDZER », sur Ordre de la Libération (consulté le ).
  6. « LES SÉPULTURES DES PILOTES DU NORMANDIE-NIEMEN » (consulté le ).

Bibliographie

Liens externes

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