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Constant Verick

Constant Verick (1829-1892) est un artisan français, constructeur d'instruments d'optique à Paris entre 1870 et 1885. Il est formé dans l'atelier d'Edmund Hartnack. Il a pour successeur Maurice Stiassnie.

Constant Verick
Description de cette image, également commentée ci-après
Buste de Verick par Delorme
Naissance
Paris (France)
Décès
Clamart (France)
Nationalité Drapeau de la France France
RĂ©sidence 2, rue de la Parcheminerie, Paris
Domaines Optique, Mécanique de précision
Renommé pour Construction de microscopes
Monocular Microscope Constant Verick Perea-Borobio collection
Monocular Microscope Constant Verick Perea-Borobio collection

Biographie

Marie Constant Verick est né le dans le 5e arrondissement de Paris[1]. Il est fils naturel de Françoise-Claire Verick. Il affiche sa filiation professionnelle et inscrit sur certains de ses microscopes:

« Élève spécial d'E. Hartnack »

Le , il se marie à la mairie du 5e arrondissement de Paris avec Anne-Marie Moser, née à Eberschwang (Autriche) le . Anne-Marie Moser était veuve de Jean-Christophe Kleinod, opticien, établi rue de la Parcheminerie no 2, décédé le à 32 ans[1]. Or Jean-Christophe Kleinod était un neveu de Georg Oberhäuser, né comme lui à Ansbach, en Bavière, et le beau-frère d'Edmund Hartnack qui est témoin au mariage[1].

Il est probable que Constant Verick assure la direction de l'entreprise Kleinod dès 1866 et en prend possession en 1869, un an avant la déclaration de la guerre franco-prussienne qui obligera Edmund Hartnack à quitter Paris et à s'établir à Potsdam. Verick inscrit sur certains de ses microscopes:

« C. Verick, successeur de Kleinod, 2 rue de la Parcheminerie, Paris »

Les époux Verick n'ont pas d'enfants. Aucun enfant portant le nom de Verick n'est mentionné dans les registres d'état civil du 5e arrondissement de Paris[2]. Ceci exclut que Maurice Stiassnie, successeur de Verick, soit aussi son gendre.

Entre 1882 et 1885, Constant Verick cède son entreprise à son chef d'atelier, Maurice Stiassnie. Il se retire à Clamart, 22 rue de Sèvres, où il meurt le . Son épouse meurt à Clamart le [3].

Son tombeau, orné de son buste sculpté par Jean-André Delorme, est situé dans la 17e division du cimetière du Montparnasse.

Notes et références

  1. « Archives numérisées de Paris », sur archivesenligne.paris.fr (consulté le )
  2. « Archives numérisées de Paris. Tables décennales 1860-1902 », sur archivesenligne.paris.fr (consulté le )
  3. « Archives départementales des Hauts-de-Seine. Registres des décès à Clamart », sur consultation.archives.hauts-de-seine.net, (consulté le )
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