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Constance Debré

Constance Debré, née en , est une avocate[1] et romancière française.

Constance Debré
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Genre artistique
Distinction

Biographie

Elle a 16 ans lorsque sa mère décède. Elle étudie au lycée Henri-IV, puis le droit à l'université Panthéon-Assas. Elle est diplômée de la promotion 99 (E99) de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC)[2]. Mariée en 1993 à vingt ans, elle a un fils en 2008[3], quinze ans plus tard. Avocate de profession en 2010[4], elle accompagne son père en 2011, inculpé dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris[5], et défend notamment une dizaine de cas de djihadistes[6]. Reconnue pour son éloquence, elle est élue deuxième secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris en 2013[7].

Constance Debré est la fille du journaliste François Debré (1942-2020) et de l'ancien mannequin Maylis Ybarnégaray (1942-1988), petite-fille de Michel Debré (1912-1996), ancien Premier ministre du général de Gaulle, et de Jean Ybarnégaray (1883-1956), ministre du régime de Vichy et résistant. Elle est, en outre, la nièce des anciens ministres Jean-Louis Debré[8] et Bernard Debré.

En 2015, elle quitte son conjoint « odieux », sa « vie bourgeoise »[9] et son métier d’avocate. Elle perd temporairement la garde de son fils, se met en « cavale » en renonçant à la propriété d’un appartement, vit désormais avec une femme[4], et mène à plein temps une carrière d'écrivaine[10].

Fin 2020, elle défile sur le podium pour le couturier Paco Rabanne[11].

Ĺ’uvre

  • Un peu lĂ , beaucoup ailleurs, Monaco-Paris, France, Le Rocher, 2004, 107 p. (ISBN 2-268-05191-9)[12]
- Prix Contrepoint 2005
  • Manuel pratique de l'idĂ©al. AbĂ©cĂ©daire de survie, Monaco-Paris, France, Le Rocher, 2007, 156 p. (ISBN 978-2-268-06130-6)
  • Play Boy, Paris, Éditions Stock, 2018, 160 p. (ISBN 978-2-234-08429-2)[13] - [14]
  • Love me tender, Paris, Éditions Flammarion, 2020, 192 p. (ISBN 978-2-08-147173-3)[15]
  • Nom, Paris, Éditions Flammarion, 2022, 170 p. (ISBN 978-2-08-151593-2)[16]
  • Offenses, Paris, Editions Flammarion, 2023, 140 p. (ISBN 978-2-0802-8614-7)[17].

Notes et références

  1. Pascale Robert-Diard, « Constance Debré : de l'autre côté du nom », Le Monde, (consulté le ).
  2. Louis Armengaud Wurmser, « Livre : Play Boy », sur ESSEC Alumni, (consulté le )
  3. Luc Le Vaillant, « Constance Debré, maître ès femmes », Libération, (consulté le ).
  4. « Portrait : Constance Debré, la prometteuse avocate métamorphosée par la littérature », Vanity Fair, (consulté le ).
  5. Rémi Duchemin, « François Debré, le fils maudit », Europe 1, (consulté le ).
  6. Lucie Soullier, « Profession : avocats de djihadistes », Le Monde, (consulté le ).
  7. Nathalie Segaunes, « Constance, François, Jean-Louis, etc. : les Debré et la France », L'Opinion, (consulté le ).
  8. Ludovic Perrin, « Constance Debré », Le Journal du dimanche,‎ , p. 47.
  9. « Sylvain Prudhomme, Constance Debré, Jean-Pierre Abraham : la chronique « poches » de Véronique Ovaldé », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Gaspard Dhellemmes, « L'important d'être Constance », Vanity Fair no 68, mai 2019, pp. 78-85.
  11. Sophie Abriat, « Les écrivaines, nouvelles influenceuses mode », Le Monde, (consulté le ).
  12. Françoise Le Corre, « Recensions », Études, S.E.R., vol. Tome 402, no 1,‎ , p. 121-143 (122-123) (ISSN 0014-1941, résumé, lire en ligne).
  13. Elisabeth Philippe, « "J'aime les filles" : le bras d'honneur littéraire de Constance Debré », L'Obs, (consulté le ).
  14. Gérard Lefort, « “Play Boy”, le jeu de massacre de Constance Debré », Les Inrocks, (consulté le ).
  15. Claire Devarrieux, « Vues sur la mère : la dépossession selon Constance Debré », Libération, (consulté le ).
  16. Nathalie Crom, « Quand Constance Debré dit “Nom” », Télérama, (consulté le ).
  17. Amandine Schmitt, « Constance Debré contre la Justice », L'Obs, .

Liens externes

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