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Conseil d'État pour la paix et le développement

Le Conseil d’État pour la paix et le développement, avant 1997 Conseil d’État pour la restauration de la loi et de l’ordre, est le nom adopté par la dictature militaire birmane pour désigner l’organe dirigeant de la Birmanie après le coup d’État du (démission du général Ne Win, suspension de la Constitution de 1974 et répression des manifestations pro-démocratiques). Le président du Conseil d’État pour la paix et le développement a été le chef de l’État birman jusqu’au , date de l’élection par le Parlement d’un nouveau président de la République en la personne du Premier ministre Thein Sein[1].

Présidents ou Secrétaires généraux :

En 2011, il comptait 14 membres, tous militaires de haut rang.

Le Conseil d’État pour la paix et le développement a été officiellement dissous le , jour de l’investiture de Thein Sein comme président de la République[2]. Des observateurs occidentaux ont dénoncé à cette occasion une « mascarade » destinée à légitimer le pouvoir des militaires birmans en leur donnant l’apparence d’un transfert d’autorité à un pouvoir civil[3].

En , la junte revient au pouvoir à la suite d'un coup d'État sous le nom de Conseil administratif d'État.

Notes et références

  1. (en) Rulers, February 2011.
  2. Le Monde avec AFP, « La junte birmane a été dissoute », Le Monde, (lire en ligne).
  3. Birmanie : la junte est dissoute, ses pouvoirs transférés à un nouveau président, rtl.be, 30 mars 2011.

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