Conrad Ferdinand Meyer (rose)
'Conrad Ferdinand Meyer' est un cultivar de rosier obtenu en 1893 en Allemagne par le Dr Franz Hermann Müller[1], baptisé et introduit au commerce en 1899 par la maison Otto Prœbel, de Zurich[2]. Il rend hommage au poète suisse Conrad Ferdinand Meyer (1825-1898). Ce grand rosier est issu d'un croisement ['Gloire de Dijon' (Jacotot, rosier Noisette, 1850) × 'Duc de Rohan' (Lévêque, hybride remontant, 1861)] × 'Germanica' (Müller, hybride de Rosa rugosa, 1886)[3].
'Conrad Ferdinand Meyer' | |
Rose 'Conrad Ferdinand Meyer' en Allemagne. | |
Type | Hybride de Rosa rugosa |
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Obtenteur | MĂĽller |
Pays | Empire allemand |
Année | 1899 |
Synonymes | 'Conrad F. Meyer' |
Nom d'après | Conrad Ferdinand Meyer |
Description
Cet hybride de Rosa rugosa tétraploïde présente un buisson vigoureux à port érigé pouvant atteindre 160 cm et même près de 300 cm dans des conditions très favorables[3]. Ses rameaux sont fort épineux. Ses grosses fleurs (10-12 cm) sont doubles et pleines en forme de coupe. Elles sont de couleur rose aux reflets argentés[4], rappelant 'La France' (Guillot, 1867), et très parfumées[5] - [6]. Elles fleurissent en petits bouquets. La floraison est remontante de mai à début novembre.
Ce rosier supporte des températures hivernales à -15° C.
Ses fleurs tiennent très bien en vase. Cette variété a constamment été choisie depuis sa création pour sa grande rusticité et pour la grâce de ses fleurs.
On peut admirer 'Conrad Ferdinand Meyer' à la roseraie du Val-de-Marne de L'Haÿ-les-Roses, près de Paris.
Descendance
L'on compte dans sa descendance 'Charles Rennie Mackintosh' (Austin, 1988), issu de ['Chaucer' (Austin, 1970) Ă— 'Conrad Ferdinand Meyer'] Ă— 'Mary Rose' (Austin, 1983) ; et aussi 'Charlotte' (Austin, 1994), issu de ['Chaucer' Ă— 'Conrad Ferdinand Meyer'] Ă— 'Graham Thomas' (Austin, 1983).
Notes et références
- François Joyaux, op. cit.
- Journal des roses, n° 5, mai 1902, pp. 67-68
- Catalogue Brochet-Lanvin
- PĂ©tales de Roses
- Roses Guillot
- (en) Help Me Find
Bibliographie
- François Joyaux, Nouvelle Encyclopédie des roses anciennes, éd. Ulmer, 2015, p. 294
- Cochet, Journal des roses, n° 8, août 1901, pp. 116-117