Conférence nationale des territoires
Rendez-vous semestriel promis lors de la campagne présidentielle par Emmanuel Macron, la conférence nationale des territoires doit permettre de nouer de nouvelles relations de travail entre l'État français et les collectivités territoriales, et de débattre des mesures qui les concernent. L’initiative a été saluée par les acteurs locaux, mais leurs attentes restaient nombreuses et la plupart restent prudents à l'annonce de sa création. La première conférence nationale des territoires s'est tenue au Sénat le 17 juillet 2017[1].
La 2e Conférence Nationale des Territoires (CNT) s'est tenue, à Cahors dans le Lot, à partir du . À cette occasion, le Premier ministre a "délocalisé" Matignon, sur place, pour « aller vers les Français, vers ceux qui vivent ici, pour essayer de mieux comprendre leurs attentes »[2]. Lors de cette CNT, Édouard Philippe a notamment annoncé un plan Aménagement Numérique des Territoires[3] et un plan, sur 5 ans, pour redynamiser les centres villes[4].
La Conférence nationale des territoires a conduit aux "contrats de Cahors", qui visent à associer les collectivités à la maîtrise de la dépense publique[5].
Références
- Jessica Ibelaïdene, « Conférence nationale des territoires : les collectivités locales demandent des clarifications », sur Le Moniteur, (consulté le ).
- « "Délocalisé" à Cahors, Édouard Philippe s'adresse aux provinces inquiètes », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « 2e Conférence nationale des territoires », sur www.cget.gouv.fr (consulté le ).
- Patrick Roger (Cahors, envoyé spécial), « L’État va mobiliser 5 milliards d’euros pour redynamiser les centres-villes », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- Services de l’Etat dans le Lot, « Une délocalisation inédite de l'exécutif », sur www.lot.gouv.fr, (consulté le )