Concours du plus bel homme du Canada
Le Gala du plus bel homme du Canada était un concours de beauté canadien actif de 1966 à 1975.
Le prix était remis à chaque année, à la Saint-Valentin, par Lise Payette au plus bel homme du Canada, tel que choisi par le vote de milliers de femmes à travers le pays.
Le récipiendaire se voyait remettre une statue de bronze perpétuelle œuvre d'un artiste inconnue.
Comédiens, animateurs, hommes politiques se partagent les honneurs du concours. Le premier à être couronné « plus bel homme » est Jean Lesage, Premier ministre du Québec en 1966. Suivent Richard Garneau (1967), Marcel Masse (1968), Jean-Guy Cardinal (1969), Guy Provost (1970), Jean Taurignan (1971), Guy Parent (1972).
Après des débuts modestes dans un studio de radio en 1967, le concours connaît ses heures de gloire alors que le gala du plus bel homme prend d'assaut la Place des arts en 1975 dans une salle comble. La popularité du concours est telle que le nombre de votes passe de 10 000 la première année à 320 000 en 1975, nécessitant alors l'embauche de personnel supplémentaire à Radio-Canada pour le dépouillement des votes.
Créé en réponse aux innombrables concours de beauté féminins, le palmarès du plus bel homme se déroule dans un esprit de bonne humeur. Évidemment, explique Lise Payette, il n'était pas question de faire défiler les hommes en maillot de bain, mais de s'amuser. Le gala a d'abord été diffusé à la radio dans le cadre de l’émission Place aux femmes et ensuite lors de l'émission de télévision Appelez-moi Lise qu’anime Lise Payette.
Lauréats
- 1966 : Jean Lesage
- 1967 : Richard Garneau
- 1968 : Marcel Masse
- 1969 : Jean-Guy Cardinal
- 1970 : Guy Provost
- 1971 : Jean Taurignan
- 1972 : Guy Parent
- 1973 : Léo Ilial (2e place à Claude Landré), (3e place à Bernard Derome).
- 1974 : Pierre Lalonde
- 1975 : Pierre Nadeau[1]
Jacques Bouchard a gagné une fois.
Richard Garneau l'aurait été en 1967[2], ce qui contredit les autres sources.
Notes et références
- http://www.magazine-awards.com/multimedia/nmaf/awards_submission_archive_2010/12482.PDF
- « Richard Garneau (1930-2013): le touche-à -tout », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).