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Compagnie de chemin de fer du Katanga

La Compagnie de chemin de fer du Katanga (CFK) a été créée le par Robert Williams en partenariat avec l’État indépendant du Congo(EIC). Elle reliait Bukama (sur le Lualaba) à la frontière de la Rhodésie (Sakania).

Carte du réseau
Serre-écrou utilisé par le colonel Wangermée en 1909 pour serrer les rails reliant le réseau ferré du Katanga à celui de la Rhodésie[1]
Arrivée du train à Elisabethville en 1910

En 1952, elle fusionna avec la Société de chemin de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo pour constituer la Compagnie de chemin de fer du Katanga-Dilolo-Léopolville (KDL).

Les lignes

  • Sakania - Elisabethville ( Lubumbashi), (241,7 km) ouverture le
  • Elisabethville ( Lubumbashi) – Ruashi , (15,2 km), ouverture le (embranchement)
  • Lubumbashi - Bukama
    • Lubumbashi - Likasi (Jadotville), (140,5 km), ouverture le
    • Likasi (Jadotville) - Kamatanda Jonction,
    • Kamatanda Jonction – Tenke - Tshilongo, (114,3 km), ouverture le
    • Tshilongo - Lubudi, (89,4 km), ouverture le [2]
    • Lubudi - Bukama, (114,4 km), ouverture le
  • Kamatanda Jonction - Mines de Kambove, (29,6 km), ouverture le (embranchement)
  • Kambove - Mines de Kamfundwa, (8,9 km), ouverture en 1924 (embranchement)
  • Likasi (Jadotville) – Panda-Kakontwe, (6,6 km), ouverture en 1928 (embranchement)

Bref historique[3]

Dès la fin du XIXe siècle, on assiste Ă  la crĂ©ation de l’Etat IndĂ©pendant du Congo (EIC) par LĂ©opld II, roi des Belges et souverain de cet Ă©tat. Cette sociĂ©tĂ© entame la prospection du plateau katangais et mène d’interminables palabres avec le roi local M’Siri. La spĂ©cifitĂ© gĂ©ologique du Katanga devint une Ă©vidence : nulle part ailleurs il n’y avait autant de minerais exploitables immĂ©diatement Ă  des conditions presque idĂ©ales.

Cela est dû au fait que cette région était enclavée au centre du continent africain et peu habitée.

Les minerais pouvaient être exploités rapidement à frais raisonnables mais le transport de ceux-ci restait un problème.

Trois possibilitĂ©s s'offrent alors:

  • via l’Afrique du Sud et le rĂ©seau ferroviaire qui se terminait en RhodĂ©sie du Nord ;
  • via l’OcĂ©an Indien et le Tanganyika :
  • via l’OcĂ©an Atlantique et le port de Lobito en Angola.

C’est ainsi que dès le dĂ©but du XXe siècle se constitua un ensemble de sociĂ©tĂ©s constituĂ©es en partenariat avec l’E.I.C. et auxquelles Ă©taient confiĂ©es l’exploitation des terres et de leur sous-sol mais aussi de la logistique qui en dĂ©coulait : il fallait Ă  tout prix dĂ©senclaver le Katanga,organiser le transport des marchandises nĂ©cessaires Ă  la construction de l’infrastructure et rendre possible l’exportation de la production locale vers les pays industrialisĂ©s.

Le réseau des Chemins de Fer du Katanga allait se constituer sur une dorsale congolaise, en provenance de la Rhodésie, de Sakania à Elisabethville-Bukama-Kamina-Luluabourg-Port Franqui.

Avec deux ramifications : l’une Ă  partir de Tenke vers l’Angola –Dilolo- pour rejoindre le Chemin de Fer du Benguela (C.F.B.), jusqu’au port de l’Atlantique Lobito ; l’autre ; beaucoup plus tard,  vers Albertville pour faire la jonction avec la Compagnie de Chemin de Fer du Congo SupĂ©rieur et des Grands Lacs(C.F.L.).

En 1906, la création de l’Union Minière du Haut Katanga (U.M.H.K.), de la Forminière et de la Compagnie du Chemin de Fer du Bas-Congo au Katanga (B.C.K.) doivent assurer l’exploitation, la gestion et l’acheminement des marchandises du plateau Katangais.

Notes et références

  1. Musée royal de l'Afrique centrale
  2. « Streckenchronik 1918 », sur EisenbahnWiki (consulté le ).
  3. Source : extrait de "Tuma Mashua !" n°308, avril-mai-juin 2016, pp 24 et 25

Voir aussi

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