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Compagnie de chauffage intercommunale de l'agglomération grenobloise

La compagnie de chauffage intercommunale de l'agglomĂ©ration grenobloise (CCIAG) est une sociĂ©tĂ© d'Ă©conomie mixte gĂ©rant le rĂ©seau de chaleur de la mĂ©tropole de Grenoble. Ce rĂ©seau dessert les communes d'Échirolles, Eybens, Gières, Grenoble, La Tronche, Pont-de-Claix et Saint-Martin-d'Hères soit environ 100 000 Ă©quivalent logements chauffĂ©s[1]. Avec ses 177 kilomètres de canalisations en 2019, c'est le second rĂ©seau de chaleur de France[2] - [3].

Compagnie de chauffage intercommunale de l'agglomération grenobloise (CCIAG)
Création 22 août 1960
Forme juridique Société d'économie mixte
Siège social 25, avenue de Constantine - CS 72606 Grenoble cedex 2
Actionnaires Ville de Grenoble, actionnaire Ă  52%

Dalkia SA, actionnaire à 42% Grenoble Alpes Métropole, actionnaire à 5% Ville d'Échirolles, actionnaire à 1%

Activité Entreprise publique locale de l'énergie
Effectif 215 salariés
Site web www.cciag.fr

La compagnie de chauffage exploite la totalité du réseau dans le cadre d'une délégation de service public qui a été renouvelée le pour une durée de 15 ans[4]. À l'occasion de ce renouvellement, la compagnie annonce vouloir alimenter son réseau par 87% d'énergies renouvelables à l'horizon 2022 et 100% en 2033[5] - [6].

Organisation

La compagnie de chauffage a comme actionnaires[7]

Histoire

1960 : création de la SDCVG (Société pour la distribution de la chaleur dans la ville de Grenoble) le 22 août 1960[8].

1961 : signature de la convention de concession avec la Ville de Grenoble et début de l'exploitation de la 1re chaufferie au charbon de Teisseire.

1968 : exploitation en direct des chaufferies du CEA et de l'hĂ´pital sud.

1969 : mise en service de la centrale de Villeneuve.

1972 : démarrage des 3 fours de l'usine d'incinération de l'Île d'Amour (futur Athanor) à La Tronche.

1976 : interconnexion du réseau principal avec la chaufferie de l'Île d'Amour.

1978 : la SDCVG devient la compagnie de chauffage intercommunale de l'agglomération grenobloise.

1993 : mise en service de la centrale de la Poterne.

1998 : lancement du premier réseau de climatisation urbaine de Grenoble.

2000 : mise en service du centre de cogénération Isergie de 30 MW sur l'avenue des Martyrs[9].

2013 : démolition de la centrale Isergie.

2015 : mise en service de la plateforme bois de Goncelin.

2019 : le cap des 70 % d’énergies renouvelables est dépassé[10].

2020 : mise en service de la centrale Biomax sur la presqu'île scientifique[11].

Notes et références

  1. « vise 100 % d’énergies renouvelables pour 2033 », sur www.servirlepublic.fr, (consulté le )
  2. « ABB booste la productivité de la Compagnie de chauffage de Grenoble », sur new.abb.com, (consulté le ).
  3. « La Compagnie de chauffage : Cap sur les énergies vertes », sur www.lejournaldesentreprises.com, (consulté le )
  4. « La DSP du chauffage urbain, les actions de GEG… », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Grenoble fonce vers les 100% d’énergies renouvelables », sur www.lettreducadre.fr, (consulté le )
  6. « Chauffage urbain : Grenoble vise 100 % d’énergies renouvelables en 2033 », sur www.enviscope.com, (consulté le )
  7. compagnie de chauffage, L'entreprise.
  8. « Les réseaux de chauffage urbain. », sur www.encyclopedie-energie.org, (consulté le )
  9. « Grenoble Cogénération pour Isergie », sur www.lemoniteur.fr, (consulté le )
  10. « Record d’énergies vertes pour le réseau de chauffage urbain de Grenoble », sur www.enerzine.com, (consulté le )
  11. « Coup d’envoi des travaux préparatoires de Biomax, future centrale de cogénération de la Presqu’île », sur www.placegrenet.fr, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Michel Raoult, Histoire du chauffage urbain, 2008, Éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-04740-2).
  • Jacques Wiart, État de l'environnement dans l'agglomĂ©ration grenobloise : Les dĂ©fis Ă  relever, 2017, Éditions Campus ouvert, (ISBN 979-10-90293-35-9).

Articles connexes

Liens externes

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