Comisión Nacional para el Desarrollo y Vida sin Drogas
La Comisión Nacional para el Desarrollo y Vida sin Drogas (DEVIDA) est un organisme interministériel péruvien chargé de la politique en matière de stupéfiants. Actuellement dirigé par l'avocat et militant des droits de l'homme Ricardo Soberon, la DEVIDA se concentre particulièrement sur les politiques agricoles et les politiques visant à substituer d'autres cultures aux cultures illégales de coca (certaines cultures de coca étant légales en vertu des pratiques traditionnelles de mastication ainsi que de l'export vers des compagnies américaines).
Fondation |
11 mai 2002 |
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Sigle |
DEVIDA |
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Type | |
Siège | |
Pays |
Site web |
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Composition
La DEVIDA est présidée par un directeur général (actuellement Ricardo Soberon) nommé par le président de la République, et qui a rang de ministre d'État. Selon la loi n°28003 du , le conseil d'administration de la DEVIDA inclut par ailleurs:
- le président du Conseil des ministres (équivalent du Premier ministre) ou son représentant
- le ministre de l'Agriculture ou son représentant
- le ministre de l'Économie et des Finances ou son représentant
- le ministre de la Défense ou son représentant
- le ministre de l'Intérieur ou son représentant
- le ministre de l'Éducation ou son représentant
- le ministre de la Justice ou son représentant
- le ministre des Relations étrangères ou son représentant
- le ministre de la Santé ou son représentant
- le ministre des Transports et de la Communication ou son représentant
- le président de l'ENACO (entreprise nationale gérant les cultures légales de coca) ou son représentant
- un représentant des Présidents des Régions du Pérou où se situent les « zones d'influence de la coca
» Par ailleurs, la DEVIDA possède un Conseil consultatif national, composé d'un représentant des maires des régions « sous influence des cultures de coca », de deux représentants des organisations agricoles cultivant légalement la coca (l'un représentant les cocaleros sous contrat avec l'ENACO, l'autre sous contrat avec les programmes de « développement alternatif »), ainsi qu'un représentant des ONG agréées et travaillant dans l'aide aux toxicomanes.