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Combat d'Oum El Achar (1957)

Le combat d'Oum El Achar a lieu le opposant les combattants marocains de l'Armée de libération nationale à l'armée française dans le poste d'Oum El Achar, au sud-ouest de l'Algérie française, dans la région de Tindouf.

Combat d'Oum El Achar (1957)
Informations générales
Date
Lieu Oum El Achar, Algérie française
Issue Indécise
Forces en présence
Inconnues1200 hommes
8 avions de combat[1]
Pertes
Selon la France :
3 morts
Selon l'ALN :
1 mort
6 blessés[1]
Selon la France :
2 morts
7 blessés
Selon l'ALN :
25 morts
100 blessés[1]

Contexte

Le combat d'Oum El Achar, tout comme celui d'El-Amar plus tôt, se déroule peu après l'indépendance du Maroc qui a lieu le . Le Maroc essaye alors de mener une politique d'équilibre entre la France et le Front de libération nationale (FLN) pour ne pas provoquer une rupture totale avec l'ancienne puissance protectrice[2]. Malgré cette volonté d'équilibre, l'avenir incertain du royaume et la Guerre d'Algérie poussa l'Armée de libération nationale (ALN) à agir sur des postes stratégiques, ici aux confins de l'Algérie, pour « empoisonner l'armée française ». L'objectif final était pour l'ALN de soutenir son voisin maghrébin en débarrassant l'Afrique du Nord de toute présence coloniale[3].

DĂ©roulement

D'après communiqué de l'ALN, le combat d'Oum El Achar débute à 7 h et prend fin vers 24 h. Les éléments de l'ALN armés de mitraillettes et d'armes lourdes infligent de lourdes pertes à la garnison française appartenant au 3e bataillon d'infanterie légère d'Afrique (3e BILA) d'après le même communiqué. Tandis que de source française, le combat s'est limité à l'attaque d'une corvée d'eau de la garnison. Les combats n'ont duré que trois quarts d'heure d'après cette même source[1].

Selon Francine Dessaigne, lors de l'attaque, les éléments de l'ALN utilisent deux obus de mortier, suivis d'un tir nourri d'armes automatiques[L 1].

Bilan et conséquences

D'après l'ALN, 25 soldats français ont été tués et plus d'une centaine blessés, pour seulement 1 mort et 6 blessés côté marocain. Selon des sources françaises, 2 soldats français ont été tués et 7 blessés, tandis que 3 cadavres marocains ont été retrouvés sur place[1].

Annexes

Notes

    Sources bibliographiques

    1. Dessaigne, p. ?.

    Références

    1. « Après l'accrochage d'Oum-El-Achar », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    2. Essemlali, Mounya. « Le Maroc entre la France et l'Algérie (1956-1962) », Relations internationales, vol. 146, no. 2, 2011, pp. 77-93.
    3. Vermeren, Pierre. « II. Mohammed V et l’Istiqlâl (1956-1961) », Pierre Vermeren éd., Histoire du Maroc depuis l'indépendance. La Découverte, 2016, pp. 20-31.

    Bibliographie

    • Attilio Gaudio, Guerres et paix au Maroc : reportages, 1950-1990, KARTHALA Editions, , 439 p. (ISBN 978-2-86537-312-3, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • Laurent Pointier, Sahara occidental : la controverse devant les Nations Unies, KARTHALA Editions, , 226 p. (ISBN 978-2-84586-434-4, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • Francine Dessaigne, Si Tatahouine m'Ă©tait contĂ©e, FeniXX, , 157 p. (ISBN 978-2-402-11289-5, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • Essemlali, Mounya. « Le Maroc entre la France et l'AlgĂ©rie (1956-1962) », Relations internationales, vol. 146, no. 2, 2011, p. 77–93.
    • Vermeren, Pierre. « II. Mohammed V et l’Istiqlâl (1956-1961) », Pierre Vermeren Ă©d., Histoire du Maroc depuis l'indĂ©pendance. La DĂ©couverte, 2016, p. 20–31.
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