Club de Berne
Le Club de Berne est un forum des services de renseignement des 27 Ătats de l'Union europĂ©enne (UE), auxquels s'ajoutent la NorvĂšge et la Suisse[1], du nom de la ville de Berne. Cette institution, fondĂ©e en 1971, n'a pas de secrĂ©tariat et ne prend aucune dĂ©cision : elle repose sur une dĂ©marche volontaire pour Ă©changer sur les expĂ©riences, les points de vue et les problĂšmes communs aux services de renseignement europĂ©ens[1].
Initialement, le Club de Berne, qui rassemblait neuf services de sĂ©curitĂ© europĂ©ens, permettait aux EuropĂ©ens de se protĂ©ger du terrorisme palestinien sans ĂȘtre considĂ©rĂ© comme aidant IsraĂ«l[2]. Il avait mis en place un systĂšme d'alerte aux menaces rĂ©pondant au nom de code Kilowatt[2].
Le Groupe Anti-Terroriste (GAT) (ou Counter Terrorism Group - CTG) est une branche du Club créée à la suite des attentats du 11 septembre 2001 pour renforcer la coopération en matiÚre de partage de renseignements en matiÚre de terrorisme entre services européens. Le GAT fournit des évaluations des menaces dans ce domaine aux décideurs politiques de l'UE et fournit un formulaire de collaboration d'experts.
Le CTG, comme le Club, ne fait pas partie des institutions de l'UE mais sert d'interface de ce dernier avec l'Union européenne via le EU Intelligence and Situation Centre (EU INTCEN) (une branche du Service européen pour l'action extérieure)[1]. Sa présidence tourne en parallÚle avec celle de la présidence du Conseil de l'UE.
Notes et références
- (en) Andrew Rettman, « EU commission keen to set up new counter-terrorism office », EU Observer,â (lire en ligne)
- (en) Aviva Guttmann, « Secret Wires Across the Mediterranean: The Club de Berne, Euro-Israeli Counterterrorism, and Swiss âNeutralityâ », The International History Review, vol. 40, no 4,â , p. 814-833
Voir aussi
- TREVI
- club de Vienne (1979)