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Claude Durieux (journaliste)

Claude Durieux, né le à Paris et mort le à Aubenas[1], est un journaliste français. Collaborateur du quotidien Le Monde, il est secrétaire général de la Fédération française des sociétés de journalistes de 1974 à 1981, et du Syndicat national des journalistes de 1982 à 1984.

Claude Durieux
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  75 ans)
Aubenas
Nom de naissance
Clovis Claude Durieux
Nationalité
Activités

Biographie

Fils d’un manœuvre, Claude Durieux fait des études secondaires et techniques. Réfractaire au STO, il devient en novembre 1943 un salarié permanent de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) en région parisienne, réduit à la semi-clandestinité mais poursuivant son action sous couvert d’activités catholiques.

Il commence à travailler comme secrétaire de rédaction et chroniqueur sportif pour Jeunesse ouvrière, l’hebdomadaire de la JOC, pour laquelle travaille aussi Madeleine Chamboredon, rédactrice en chef du magazine Sillage, qu’il épouse le au Chesnay. Tous deux s’engagent au Mouvement populaire des familles (MPF) et à son journal, Monde ouvrier. Ensuite, il travaille de 1950 à 1956 pour Témoignage chrétien, dirigé par l’ancien responsable de la Jeunesse ouvrière chrétienne parisienne, Georges Montaron.

Claude Durieux entre au quotidien Le Monde comme secrétaire de rédaction en 1956 et y reste jusqu’à son départ à la retraite en 1985, avec en particulier une longue expérience de responsable de la rubrique radio-télévision, poste duquel il suit de près les ingérences des gouvernements dans l’information à l’ORTF, dont il analyse les implications financières et organisationnelles, dans un article de juin 1968[2].

C’est à partir de cette date qu’il s’investit dans le mouvement, en pleine émergence, des sociétés des rédacteurs. Il est administrateur puis vice-président, de 1968 à 1970, de la société des rédacteurs du Monde, qu’il représente à la Fédération française des sociétés de journalistes, dont il est le secrétaire général de 1974 à 1981. Pendant cette période, le syndicat national des journalistes (SNJ) l’élit à son bureau national en 1979. Il devient co-secrétaire général de 1980 à 1982, premier secrétaire général de 1982 à 1984, puis de nouveau co-secrétaire général jusqu'en 1990. C’est à ce titre qu’il est désigné membre de la commission consultative des radios locales et de la télédistribution privée (1982-1986), puis administrateur de Radio-France en 1983. À la même époque, il est à deux reprises (1982-1983 et 1986-1987) président de l’Union nationale des syndicats de journalistes (UNSJ).

Dans le Rapport Durieux du SNJ sur les sociĂ©tĂ©s de rĂ©dacteurs, rĂ©digĂ© en 1990, il se montre critique sur l’évolution du mouvement qu’il avait animĂ© quinze ans plus tĂ´t. « Des sociĂ©tĂ©s de journalistes sans pouvoirs rĂ©els ne sont que faux-semblants dont se servent certains directeurs de journaux pour dĂ©tourner leurs collaborateurs des syndicats. Les sociĂ©tĂ©s de journalistes ne sont que trompe-l’œil et sympathique utopie Â», Ă©crit-il.

Parallèlement, Claude Durieux assure la prĂ©sidence de la Commission de la carte d’identitĂ© des journalistes professionnels Ă  quatre reprises entre 1987 et 1995. Sa prĂ©sidence est marquĂ©e par une première? le vote Ă  l'unanimitĂ© par les membres de la commission de l’appel du 4 fĂ©vrier 1992, lancĂ© aux 27 000 journalistes titulaires de la carte de presse en France, afin d’éviter la « cascade de dĂ©rapages » risquant d’affecter leur crĂ©dibilitĂ©. Cet appel suscite la critique de plusieurs Ă©diteurs de presse, dont celle de Jean Miot, directeur dĂ©lĂ©guĂ© du Figaro et prĂ©sident du Syndicat de la presse parisienne (SPP).

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Syndicalisme et service public de radio-télévision » par Georges Hornn, page 32

Sources

  • Manuel Lucbert, « Claude Durieux Un journaliste-citoyen », Le Monde, 16 septembre 1995

Liens externes

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