Accueil🇫🇷Chercher

Classe A-150

La classe A-150 ou classe Super Yamato Ă©tait une future classe de cuirassĂ©s de la Marine ImpĂ©riale Japonaise. CommencĂ© en 1938-1939, le design est presque terminĂ© en 1941. Mais après la dĂ©faite de Midway, les Japonais comprennent que la guerre sera longue et les prioritĂ©s changent. Les cuirassĂ©s sont dĂ©laissĂ©s au profit des destroyers, des croiseurs et des porte-avions.

Classe A-150 Shikishima
Shikishima/yashima
Caractéristiques techniques
Type Cuirassé
Longueur 305,8 m
MaĂ®tre-bau 40 m
Tirant d'eau 11m
DĂ©placement 70 000 tonnes
Ă€ pleine charge 82 650 tonnes
Propulsion Inconnu
Vitesse 30 nĹ“uds
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture: 460 mm
Armement 6 canons de 510 mm
Canons de 100 mm de 65 calibres
AĂ©ronefs 12 appareils
Rayon d’action 12 000 milles nautiques à 16 nœuds
Histoire
Commanditaire Marine impériale japonaise
Navires construits 0
Navires prévus 2
Navires annulés 2

Contexte et caractéristiques

La marine japonaise avait dĂ©jĂ  planifiĂ© la construction de 4 Yamato. Deux seulement furent achevĂ©s en cuirassĂ©s (Yamato et Musashi) un troisième en porte-avions (Shinano) tandis qu'un quatrième (coque 111) est mis sur cale Ă  l'arsenal naval de Kure le 7 novembre 1940 mais suspendu dès le mois de dĂ©cembre 1941. Lors de son abandon en 1942, il est achevĂ© Ă  30%. La construction est annulĂ©e en septembre 1943 et il est dĂ©moli fin 1943.

Lors du déclenchement de la guerre en Europe, en septembre 1939, le Japon a déjà lancé son plan naval no 4 avec les troisième et quatrième Yamato, le porte-avions Taiho, six porte-avions d'escorte, six croiseurs, 22 destroyers et 25 sous-marins.

Le plan suivant, le plan naval no 5 prĂ©voit trois cuirassĂ©s, trois porte-avions, deux super-croiseurs, 32 destroyers et 45 sous-marins mais il est rĂ©visĂ© après la connaissance du Two-Ocean Navy Act le . C'est ainsi que les plans numĂ©ros 5 et 6 prĂ©voient sept super-cuirassĂ©s armĂ©s de canons de 50 cm en plus des quatre Yamato, le plan numĂ©ro 6 n'a pas le temps de dĂ©passer le stade des Ă©tudes. En 1942, les Japonais dĂ©cident de construire deux cuirassĂ©s rĂ©pondant au projet A-150. Ă€ l'origine, ils pensent construire un navire de 90 000 tonnes armĂ©s de huit ou neuf canons de 510 mm en tourelles doubles ou triples, ce qui en ferait les cuirassĂ©s les plus puissants de l'Histoire.

Revenant à une vision plus réaliste, ils décident à partir de la coque de la classe Yamato de les élargir pour leur permettre de recevoir 6 canons de 510 mm en trois tourelles doubles.

Peu d'informations circulent sur ces navires qui auraient du dĂ©placer 70 000 tonnes standard et 82 650 tonnes Ă  pleine charge, filant Ă  30 nĹ“uds, avec une autonomie de 12000 milles nautiques Ă  16 nĹ“uds et un armement composĂ© de 6 canons de 510 mm en trois tourelles doubles et des canons de 100 mm de 65 calibres.

Un blindage latĂ©ral de 46 centimètres aurait Ă©tĂ© planifiĂ© et des modèles des soutes et des tourelles ont Ă©tĂ© construits. Des essais balistiques ont Ă©tĂ© effectuĂ©s avec les canons de 510 mm (20 pouces) et un obus de rupture de 1,8 tonne, mais aucun exemplaire de cet obus n’est retrouvĂ© après la guerre. Ce canon modèle 1938 (type 98) de calibre 45 tirait des obus de 1 858 kg (explosif) ou 2 000 kg (perforant) Ă  raison de 1 Ă  1,5 coup par minute. La portĂ©e est inconnue.

Le canon de 100 mm modèle 1938 (type 98) de 65 calibre tirait des obus de 28 kg Ă  une distance maximale de 19 500 mètres en tir surface (Ă©lĂ©vation = +45°) et de 13 000 mètres en tir antiaĂ©rien (Ă©lĂ©vation = +90°) Ă  raison de 15 Ă  21 coups par minute. L'affĂ»t double Modèle A d'un poids total de 34 500 kg pouvait pointer en site de -10° Ă  +90° (Ă  raison de 16° par seconde) et en azimut sur 70 ou 150° en fonction des navires installĂ©s Ă  raison de 11 Ă  16° par seconde. Chaque tourelle recevait 200 ou 400 coups.

Les coques 798 et 799 devaient être les premiers Super Yamato. Celles-ci ont été planifiées en 1941 pour une construction devant débuter en 1942. Le projet est finalement abandonné pendant la guerre, notamment en raison du coût exorbitant que représente la construction de ces super-cuirassés.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Siegfried Breyer, Battleships and Battle Cruisers, 1905–1970, Garden City, New York, Doubleday, (OCLC 702840)
  • William H. Garzke et Robert O. Dulin, Battleships : Axis and Neutral Battleships in World War II, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 517 p. (ISBN 0-87021-101-3, OCLC 12613723)
  • Conway's All the World's Fighting Ships, 1922–1946, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 456 p. (ISBN 0-87021-913-8, OCLC 18121784)
  • Eric Lacroix et Linton Wells, Japanese Cruisers of the Pacific War, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 882 p. (ISBN 0-87021-311-3)
  • Micheal Muir, « Rearming in a Vacuum: United States Navy Intelligence and the Japanese Capital Ship Threat, 1936–1945 », The Journal of Military History, Society for Military History, vol. 54, no 4,‎ , p. 485 (ISSN 1543-7795, OCLC 37032245, JSTOR 1986067)
  • Janusz Skulski, The Battleship Yamato, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 192 p. (ISBN 0-87021-019-X, OCLC 19299680, lire en ligne)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.