Claire Meynial

Après des études à Sciences Po[1], elle travaille pour Le Figaro et France-Soir avant de rejoindre la rédaction du Point en 2002[2]. Elle travaille d'abord au service voyages, ce qui lui a appris à se débrouiller seule[3], avant d'entrer, en 2013, au service Afrique du magazine[4].

Son reportage, « Dans le village martyr de Boko Haram »[5], publié en mai 2014, lui vaut le prix Ouest-France Jean-Marin lors du festival Bayeux-Calvados des correspondants de guerre[6] - [7]. Cet article raconte l'histoire de 276 lycéennes enlevées par les terroristes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria le 14 avril 2014[5]. Elle est à ce moment-là au Rwanda et convainc sa rédaction de l'envoyer au Nigéria pour interroger la population locale[3]. Quelques semaines plus tard, elle s'envole pour le Liberia pour témoigner des ravages de la maladie à virus Ebola dans la région[3].

Le 27 mai 2016, elle reçoit le Prix Albert-Londres de la presse écrite pour ses reportages de l'année, sur les migrants d'Afrique de l'Ouest et la route périlleuse de l'exil[4]. Selon le jury, elle « accroche le lecteur par son humanité et son empathie pour les victimes »[1], grâce à ses reportages composés de témoignages[4].

• 2014 : prix Ouest-France Jean-Marin
• 2016 : prix Albert-Londres de la presse écrite