Clément Josso
Clément Josso (né le à Nantes et mort le à Paris[1]) est un architecte français actif à Paris et à Nantes.
Inspecteur des travaux publics (d) Ville de Paris |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 74 ans) Paris 6e |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Période d'activité |
XIXe et XXe siècles |
Membre de |
Société française des architectes (d) Société des amis des monuments parisiens (d) Société centrale des architectes français (d) Société des artistes français |
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Maîtres | |
Distinctions |
Musée d'arts de Nantes et maisons de villégiature balnéaire au Croisic |
Il est à l’origine du quartier de Port Lin au Croisic au tournant du XXe siècle.
Biographie
Petit-fils de Louis-Prudent Douillard, Clément Marie Frédéric Josso naît le à Nantes[2]. Il est l’élève de Gustave Bourgerel et de Lucien Douillard (1829 - 1888) — dont il est le neveu — à l’École nationale supérieure des beaux-arts dont il sort diplômé en 1883[2].
Il poursuit en parallèle une carrière militaire et est successivement sapeur en 1873, caporal de réserve en 1879, sous-lieutenant en 1892, lieutenant en 1897, puis capitaine de réserve en 1906[3]. Il se marie avec Marie Jeanne Sophie Leronné en 1883 et le couple a sept enfants[3].
Il est membre des Amis des monuments parisiens de 1885 à 1900, de la Société centrale des architectes français à compter de 1888 et de la Société des artistes français[2].
Ruiné par son procès avec la Ville de Nantes, qui lui reproche des malfaçons dans la construction du musée local des Beaux-Arts, il doit vendre sa maison du Croisic baptisée « Stella Maris »[4].
Ĺ’uvre architecturale
Clément Josso est actif à Paris de 1883 à 1914 où il construit des immeubles de rapport et où il est nommé inspecteur des travaux de la Ville[2]. Il conçoit également plusieurs villas à Issy-les-Moulineaux et participe aux travaux du séminaire Saint-Sulpice[2]. Il intervient dans les travaux de l’hospice de Montrouge[2] et est l’auteur du musée des Beaux-Arts de Nantes, construit à partir de 1893 et inauguré en 1900[5].
Il est le principal initiateur de l’avènement du quartier de Port Lin au Croisic[4], où il construit en particulier :
- la maison dite Chalet Saint-Georges, en 1895[6] ;
- la maison Les Goëlands, vers 1905[7] ;
- la maison Ker Gabrielle, en 1893[8] ;
- la maison Ker Margaret, en 1895[9] ;
- la maison Saint-Charles, vers 1893[10] ;
- la maison Saintes-Marie-Amélie, en 1898[11] ;
- la maison Saint-René, vers 1894[12] ;
- la maison Stella Maris[4] ;
- la maison dite Villa du Lin[13].
Voir aussi
Bibliographie
- Laurent Delpire, « Urbanisme et architecture balnéaire : histoire d'un phénomène de société, l’exemple du Pays de Guérande », Les cahiers du Pays de Guérande, no 52,‎ (ISSN 0765-3565) Laurent Delpire est historien de l’art, conservateur des antiquités et objets d’art de Loire-Atlantique.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative Ă la recherche :
- Ressource relative aux militaires :
- « Clément Josso », sur un site de la BnF (consulté le )
Notes et références
- Acte de décès à Paris 6e, vue 27/31.
- « Clément Josso », sur un site du Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
- « Clément Josso », sur geneanet.org (consulté le ).
- Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire puis hôtel de voyageurs dits Stella Maris », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
- Véronique Guérin et Viviane Brenot, « Clément Josso », sur un site de l’académie de Nantes (consulté le ).
- Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire dite Chalet Saint-Georges puis Les Roches », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
- Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire dite Les Goëlands », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
- Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire dite Ker Gabrielle puis La Source puis Les Crevettes », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
- Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire dite Ker Margaret », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
- Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire dite Saint-Charles puis les Vagues Argentées », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
- Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire dite Saintes-Marie-Amélie », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
- Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire dite Saint-René puis Ker Abana », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
- Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire dite Villa du Lin », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).