Accueil🇫🇷Chercher

Cité Rambaud

La cité de l'Enfant-Jésus[1], plus connue sous le nom de cité Rambaud, est un ancien ensemble de logements gratuits, pour les vieillards, fondé par l'abbé Camille Rambaud et situé rue Duguesclin, à Lyon dans le quartier de la Guillotière[1].

Cité Rambaud
La cité Rambaud en 1910.
Présentation
Fondation
DĂ©molition
Localisation
Adresse
Coordonnées
45° 45′ 45″ N, 4° 50′ 57″ E
Carte

Histoire

Construction

La construction de la citĂ© fait suite aux inondations françaises de 1856, et plus particulièrement aux crues catastrophiques du RhĂ´ne qui ont affectĂ© la ville de Lyon[2]. C'est l'abbĂ© Camille Rambaud (1822-1902), figure du catholicisme social lyonnais[2], qui a l'idĂ©e de ce projet de relogement des victimes des inondations[2]. Le financement du projet, qui ne peut reposer sur le simple don du fait de son envergure, provient de diverses sources[3]. S'il provient en partie de la fortune personnelle des abbĂ©s Camille Rambaud et Paul du Bourg, il est Ă©galement soutenu par un groupe de bourgeois libĂ©raux[2], qui fournissent au projet la somme de 600 000 francs divisĂ©s en 1 200 actions[3].

L'emplacement choisi pour sa construction est une parcelle de terrain de 13 000 m2 appartenant aux Hospices civils de Lyon, et situĂ©e au nord de la Guillotière, dans le quartier des Brotteaux[3]. Le projet, Ă  l'origine, a l'ambition d'ĂŞtre une vĂ©ritable citĂ© ouvrière inspirĂ©e des citĂ©s de Charles Fourier[3].

Destruction

En 1948, Édouard Herriot estime déjà que ce type d'établissement n'a plus sa place dans le centre-ville, mais c'est en 1957, dans le cadre du projet Moncey-Nord de l'urbaniste Jean Zumbrunnen, que la cité est entièrement détruite pour faire place à des immeubles d'habitation[2].

Description

La citĂ© Rambaud est situĂ©e sur un terrain rectangulaire de 13 000 m2 dĂ©fini par la rue Duguesclin, la rue Rabelais, la rue Boileau et la rue de Bonnel.

L'organisation des habitations est inspirée du Phalanstère de Charles Fourier, et a pour but originel de faire cohabiter harmonieusement lieu de travail, logement et services communautaires[3]. La cité est donc composée de cinq bâtiments, dits Saint-Joseph, Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-François et Saint-Louis, répartis sur chacun des côtés du quadrilatères[4] - [3]. Chacun des bâtiments est indépendant et comporte des appartements de une à trois pièces ; les bâtiments ont une entrée sur une galerie intérieure couverte.

Au centre du quadrilatère se trouve une église[4] - [3].

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Mémoires de l'Académie des sciences morales et politiques de l'Institut de France, volume 20, 1897, pages 216-224
  2. « Cité Rambaud », Bibliothèque municipale de Lyon - Guichet du savoir
  3. Bernadette Angleraud, Lyon et ses pauvres: Des œuvres de charité aux assurances sociales 1800-1939, p. 94
  4. « Une grande figure de prêtre social », Revue chrétienne, 1904, p. 463.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.