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Cigale du Taillis

Cigale du Taillis ( - ) est une jument Selle français de saut d'obstacles, montée par Alexandra Ledermann et Eugénie Angot.

Cigale du Taillis
Cigale du Taillis montée par Eugénie Angot aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004.
Informations
Espèce
Race
Couleur
Sexe
Date de naissance
Lieu de naissance
Date de décès
Père
Mère
Pizzicati (d)
Distinction(s)
Membre de l'Ă©quipe de France aux Jeux Olympiques de 2004, Vainqueur du CSIO5* de Rome (2004), Vainqueur du CSIO5* de Calgary (2006)

Elle permet à sa cavalière Eugénie Angot, qui la monte à partir de ses douze ans, de devenir la meilleure cavalière du monde selon la FEI Ranking List (décembre 2006). Elle reste à ce jour le seul cheval français à avoir remporté le CP$1M Grand Prix de Calgary, en Alberta.

Histoire

Cigale du Taillis naĂ®t en 1990 chez l'Ă©leveur GĂ©rard Louyot, Ă  Illeville-sur-Montfort dans l'Eure, en Normandie[1]. Il la met en vente aux enchères Ă  Deauville. Elle est achetĂ©e par Bernard Bouteiller, pour seulement 31 000 francs[2].

La jument commence sa carrière en saut d'obstacles de haut niveau dans l'Ă©curie des Ledermann, qui la reçoivent dans leurs installations de l'Eure âgĂ©e de trois ans. Elle termine le Championnat de France des 7 ans au Touquet Ă  la 11 Ă¨me place du classement gĂ©nĂ©ral. Ă€ l'âge de 8 ans, elle est confiĂ©e Ă  Alexandra Ledermann[3].

En octobre 2002, annĂ©e de ses 12 ans, son propriĂ©taire la confie Ă  EugĂ©nie Angot, qui obtient d'excellents rĂ©sultats en Grands Prix[4]. Elle participe aux Jeux Olympiques d'Ă©tĂ© d'Athènes en 2004.

Cigale du Taillis reste aujourd'hui comme une des meilleures juments du saut d'obstacles français. En 2006, elle permet à sa cavalière, Eugénie Angot, de remporter le prestigieux Rolex Grand Prix de Calgary (Alberta). A ce jour jour, aucun autre cavalier tricolore ne parvint à réitérer cette performance.

En 2005, alors âgĂ©e de 15 ans, Cigale du taillis accuse de la fatigue lors du Jumping international de Paris-Bercy[5]. Elle se retire du grand sport lors du CSI5* de Valkenswaard en 2007.

A la fin de sa carrière, Cigale du Taillis est l'une des juments les plus rentables de l'histoire avec près d'un million d'euros de gains.

Après sa carrière sportive, elle est rachetĂ©e par M. Schumacher pour devenir poulinière au haras des Brimbelles. Elle se fracture un tibia, puis est euthanasiĂ©e le , Ă  l'âge de 18 ans[2].

Description

Eugénie Angot la décrit comme une jument avec beaucoup de sang, très fine et légère sous la selle, affectueuse et volontaire, et généreuse sur la piste[4]. Son point fort réside dans la puissance de son coup de jarret, et son point faible dans sa raideur[4]. Elle est sensible, et n'aime pas le pansage sur le ventre[4]. À l'entraînement, elle est sortie deux fois par jour, y compris pour de la randonnée[4].

La jument est souvent présentée comme ayant un mauvais rythme de galop mais une agilité exceptionnelle.

Dans Eugénie Angot, confidences d'une championne (2011), film réalisé par J-B Martin, sa cavalière confie considérer Cigale comme "la jument de sa vie", dotée d'une "rage de vaincre sans limite".

Palmarès

Notes et références

  1. « Informations générales de CIGALE DU TAILLIS - Info chevaux », sur infochevaux.ifce.fr (consulté le ).
  2. Christelle Iraola Maitre, « Disparition de Cigale du Taillis », L'Éperon, (consulté le ).
  3. « Cigale du taillis | réelle » (consulté le ).
  4. Pirnay 2004.
  5. « Cigale du Taillis a été formidable en 2004 », sur www.20minutes.fr (consulté le ).

Annexes

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