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Choucri Cardahi

Choucri Cardahi (ou Cordahi [1], Beyrouth - Beyrouth) fut « l'une des grandes figures de la science juridique libanaise, dont l'enseignement à l'université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) de 1920 à 1961 marqua des générations de juristes libanais »[2].

Choucri Cardahi
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Activité
signature de Choucri Cardahi
Signature

Outre ses nombreuses fonctions et publications juridiques, il fut l'auteur d'ouvrages portant sur la littĂ©rature française oĂč s'exprime le sentiment religieux[3]. InspirĂ© du jusnaturalisme classique, il envisageait le droit "non Ă  l'Ă©tat latent, statique, mais dans toute la force de son dynamisme, aux prises avec les difficultĂ©s de la vie contemporaine, en pleine action dans la conjoncture inextricable oĂč les rĂ©volutions idĂ©ologiques, politiques et Ă©conomiques d'aprĂšs-guerre ont placĂ© la sociĂ©tĂ© actuelle"[4].

Ses ouvertures au-delĂ  de son domaine acadĂ©mique d'appartenance en ont fait l'un des premiers juristes au Liban Ă  traiter de problĂšmes Ă  la croisĂ©e du droit et de l'Ă©thique, de l'histoire et de la sociologie[5]. Comme son maĂźtre Édouard Lambert[6], il voyait dans l'approche comparative une voie de rapprochement entre les peuples[7].

Parcours

ElĂšve du CollĂšge des JĂ©suites de Beyrouth (1898-1906), diplĂŽmĂ© en droit des facultĂ©s de Paris et d'Aix-Marseille, il s'installe en Égypte oĂč avaient Ă©migrĂ© des membres de sa famille originaire du Chouf. Elle comptait des pionniers du thĂ©Ăątre dans le monde arabe, ses cousins Soliman Cardahi et Boulos Cordahi (Syro-Libanais d'Égypte). Il co-fonde une Association de la jeunesse syrienne d'Égypte pour "secourir tous les Syriens qui auraient recours Ă  elle, sans distinction de religion" et "subventionner des Ă©crivains ou littĂ©rateurs"[8]. Il exerce la profession d'avocat prĂšs des juridictions mixtes[9].

Revenu au Liban en 1920, Choucri Cardahi enseignera, jusqu'Ă  sa retraite, Ă  l'École française de droit de Beyrouth, fondĂ©e en 1913 et devenue, aprĂšs la fin du mandat, la FacultĂ© de droit et de sciences politiques de l'USJ.

En , il succĂšde Ă  Charles Debbas[10] Ă  la Commission Arbitrale d'expropriation. En , il est l'un des membres fondateurs du Parti du ProgrĂšs avec Michel Chiha, BĂ©chara el-Khoury, Alfred Naccache, Jean de Freige, Émile EddĂ© et Youssef Gemayel[11].

Ministre de la justice (grec-catholique[12]) dans les gouvernements de BĂ©chara el-Khoury de 1927 et 1928 et de Habib Pacha es-Saad ( Ă  ), il est ensuite PrĂ©sident de la Chambre administrative (Conseil d’État d'alors[13]) et Premier prĂ©sident honoraire de la Cour de cassation (1931-1937).

L'un des membres du Comité consultatif de législation[14] appelé à travailler sur le projet de Louis Josserand pour un Code libanais des obligations et des contrats[15], il participe à sa finalisation et à son adoption en 1934. Choucri Cardahi chercha à faire évoluer ce Code notamment en y introduisant la révision du contrat pour cause d'imprévision[16].

Il enseigne à l'Académie de droit international de La Haye; son cours porte en 1933 sur Le Mandat de la France en Syrie et au Liban[17] puis, en 1937, sur La Conception et la Pratique du droit international privé dans l'Islam[18]

Ses collÚgues à la Faculté de Droit de Beyrouth comptaient, outre des juristes libanais tels Emile Tyan, Bichara Tabbah et Edmond Rabbath[19]: Paul Collinet[20], Louis Josserand, André Hauriou, André Philip, Gaston Leduc, P. Capitant, Benoßt ArÚne, Antoine Mazas. Membre actif de plusieurs institutions dont l'Institut de droit comparé de Paris[21], C. Cardahi était en contact régulier avec des comparatistes du monde entier, en particulier : Edouard Lambert (son maßtre depuis ses années d'études), Léon Julliot de la MorandiÚre, René Cassin, Abd el-Razzùq el-Sanhourß, Boris Mirkine-Guetzévitch, Jean-Paulin Niboyet, Georges Scelle, Manley Ottmer Hudson, H. Gutteridge, V.-V. Orlando (Italie); Chao Lung Yang (Chine); Henri Donnedieu de Vabres, Marc Ancel.

Parmi ses nombreux Ă©tudiants, certains, tel Charles HĂ©lou, sont devenus prĂ©sidents de la rĂ©publique du Liban mais du point de vue juridique comptent probablement davantage les enseignants en droit; ainsi Jean Baz (promotion USJ 1930) prĂ©sident du Conseil d'État dans les annĂ©es 60, Wajdi Mallat (en) (promo USJ 1941) prĂ©sident du Conseil constitutionnel (1994-97), Pierre Safa (promo USJ 1945), MĂ©linĂ©e Topakian (promo USJ 1955) premiĂšre femme doyen d'une facultĂ© de droit dans le monde arabe, Joseph Chaoul (promo USJ 1955) devenu Ă©galement prĂ©sident du Conseil d'Etat (1990-1998) et ministre de la justice (1998-2000), Ibrahim Najjar (promo USJ 1963) Ă©galement ministre de la justice (2008-2011).

Pensée

Dans le domaine juridique et judiciaire, Choucri Cardahi plaidait pour un rĂŽle accru du juge dans l'Ă©laboration du droit et regrettait que le projet de Code de procĂ©dure libanais ne s'affranchisse pas assez du formalisme excessif du Code de procĂ©dure français. À ce sujet, comme en rapport Ă  l'indĂ©pendance des juges, ses quelques recommandations[22] restent d'actualitĂ©[23].

Déployant une approche comparative, il pensait constater une moralisation progressive du droit, son humanisation patente et se réjouissait de cette évolution altruiste, solidariste, sociale[24]. Un exemple illustrant les fondements de son réformisme juridique et social peut se trouver dans (les extraits de) cette lettre à L. Josserand en date du [25], à l'occasion des travaux de la commission législative sur les risques professionnels et les indemnités :

Je vous remercie infiniment pour l’envoi de votre remarquable livre Évolutions et ActualitĂ©s. Je ne l’ai reçu que derniĂšrement, en mĂȘme temps que M. Mazas. J’ai Ă©tĂ© trĂšs touchĂ© et flattĂ© de la dĂ©dicace dans laquelle vous avez bien voulu marquer toute votre bienveillance Ă  mon Ă©gard.

Inutile de vous dire le plaisir et le grand profit que j’ai eu Ă  lire et parfois relire cette vaste synthĂšse, prĂ©sentĂ©e en une langue claire et Ă©lĂ©gante, de l’état actuel de la science juridique sur les problĂšmes les plus passionnants du droit moderne.

(...)

Je vous avoue franchement que, tout en Ă©tant attachĂ©, tant par Ă©ducation que par tournure d’esprit, Ă  une conception traditionnelle du droit, je ne puis pas cependant comprendre l’opposition irrĂ©ductible manifestĂ©e dans certains rangs, contre l’évolution qui s’est produite dans le domaine du droit, Ă©volution rendue pourtant nĂ©cessaire par la physionomie actuelle de la civilisation. Crier au scandale quand un ouvrier, Ă  la faveur du risque professionnel et au mĂ©pris des principes de la faute aquilienne, touche une indemnitĂ© pour un dommage qui lui est survenu dans son mĂ©tier ou Ă  l’occasion de celui-ci, c’est vraiment vouloir repousser toute rĂ©paration Ă  un pauvre malheureux devenu peut-ĂȘtre invalide pour le reste de sa vie car il lui sera presque impossible de prouver la faute de son patron.

Le progrĂšs social, l’équitĂ© qui s’imprĂšgnent de plus en plus de charitĂ©, se refusent Ă  admettre des solutions aussi brutales. Fermer cette soupape humanitaire, qui s’enferme pourtant dans la lĂ©galitĂ©, c’est peut-ĂȘtre prĂ©parer d’autres explosions autrement dangereuses et plus terribles.

C’est pourquoi, pour ma part, je me suis Ă©levĂ© au sein de la commission lĂ©gislative contre l’amputation de votre projet de code de toute la partie relative au risque professionnel.

(...)

Les analyses de Choucri Cardahi sur le référentiel[26] de la Chari'a et ses différentes déclinaisons en droit et morale (le titre de son ouvrage op. cit.) ont été[27] et restent importantes. Bernard Botiveau le considÚre comme l'un des quatre auteurs arabes francophones qui ont laissé leur nom dans les études de droit musulman classique[28].

En conclusion de sa note bibliographique[29] sur Droit et Morale, Henri Donnedieu de Vabres conclut ainsi:

"La complexitĂ© croissante des relations sociales pose des problĂšmes Ă  l'Ă©gard desquels la position respective du civiliste, du moraliste chrĂ©tien ou musulman n'a pu encore se manifester : elle ne peut ĂȘtre que pressentie. Que dire, Ă  cet Ă©gard, du progrĂšs de la science ? Les rĂ©vĂ©lations rĂ©centes de la biologie, de la physiologie glandulaire, de la psychanalyse ouvrent Ă  l'apprĂ©ciation et au dosage de la responsabilitĂ© humaine des horizons nouveaux. La mise en Ɠuvre de ces donnĂ©es rationnelles, l'exploration du subconscient par des procĂ©dĂ©s chimiques nouveaux posent au thĂ©rapeute, Ă  l'expert, au juge d'instruction, au lĂ©gislateur lui-mĂȘme, des problĂšmes angoissants. Si constant que soit le souci d'objectivisme de l'auteur, il est inĂ©vitable que sur ce terrain inexplorĂ© ses prĂ©fĂ©rences intimes affleurent. Le lecteur s'inclinera devant une spiritualitĂ© qui, alliĂ©e au traditionalisme et au sens aigu des rĂ©alitĂ©s, semble un reflet de cette civilisation islamique que M. le Premier PrĂ©sident Choucri Cardahi a illustrĂ©e de sa plume et que sa pensĂ©e ne quitte pas."

Dans le domaine littéraire, les écrits de Choucri Cardahi sur le rapport des écrivains français à la foi chrétienne ont été reconnus tant par leur style que par leur contenu:

"Le style, qui fleure le classique, est d'une pureté que nombre d'écrivains français semblent ignorer. Les allusions, les citations, les références sont amenées avec ce naturel que seule donne une fréquentation des maßtres. Ne parlons pas de l'érudition de l'auteur: elle confond l'esprit." Daniel-Rops[30]

"M. Choucri Cardahi nous fait assister Ă  la ComĂ©die acadĂ©mique, qui est une des formes de la ComĂ©die humaine. (...) Et l' AcadĂ©mie française s'honore d'ĂȘtre ainsi Ă©tudiĂ©e, scrutĂ©e pour elle-mĂȘme, tout en sachant bien qu'il entre toujours un peu d'aveuglement dans un amour. Mais il faut un peu de magie partout, mĂȘme dans le bonheur." Jean Guitton[31]

En revanche Choucri Cardahi n'a pas appliquĂ© son approche comparative et son Ă©rudition au champ littĂ©raire contemporain du Liban ou du monde arabe en gĂ©nĂ©ral; ainsi seuls Hector Klat (1888-1976) un ami depuis leurs annĂ©es en Égypte, Georges Cattaui, le P. SĂ©lim Abou, sont briĂšvement Ă©voquĂ©s dans ses ouvrages littĂ©raires[32].

Principales publications

Champ juridique

  • Le Code des obligations du Liban (Étude de droit comparĂ©) Librairie gĂ©nĂ©rale de droit et de jurisprudence Paris 1932
  • Le Mandat de la France en Syrie et au Liban au point de vue du droit international public et privĂ©. Sirey 1933, Recueil des Cours de l'AcadĂ©mie de la Haye
  • La Conception et la Pratique du droit international privĂ© dans l'Islam Sirey 1938, Recueil des Cours de l'AcadĂ©mie de la Haye
  • Droit et Morale (en trois tomes LGDJ Paris: 1950, 1954, 1958)
  • Plusieurs articles dans des Revues juridiques[33]: Revue de droit international privĂ© -Paris (n°2, 1927; n°2 1928), Revue critique de lĂ©gislation et de jurisprudence -Paris (n°4, 1926; 1931), Revue internationale de droit comparĂ© (n°3, 1951, p. 385-411); plusieurs contributions aux Bulletins de la SociĂ©tĂ© de lĂ©gislation comparĂ©e et aux Annales de la facultĂ© de droit de l'USJ -Beyrouth; MĂ©langes Edouard Lambert op.cit.; MĂ©langes Paul Huvelin (La Valeur juridique du silence en droit musulman et en droit libanais)

Autres champs

  • Les Hommes de loi dans la littĂ©rature française. VariĂ©tĂ©s littĂ©raires et historiques (Paris 1937);
  • Sentiment et Droit. Nos sentiments et nos passions devant la justice et la loi. Étude juridique et sociologique (Beyrouth 1951);
  • Paul Claudel. GĂ©nie littĂ©raire et ApĂŽtre de la foi retrouvĂ©e (Bulletin Saint Louis, 1955-03);
  • L'AcadĂ©mie française devant la foi (Paris 1964);
  • Regards sous la Coupole (Jounieh 1966);
  • La Sainte Vierge dans la littĂ©rature française (ConfĂ©rences donnĂ©es Ă  l'universitĂ© Saint Joseph de Beyrouth Ă  l'occasion de l'annĂ©e mariale 1969).

Distinctions

Parmi ses distinctions, Choucri Cardahi Ă©tait grand officier de la LĂ©gion d’honneur.

Le , il fut Ă©lu membre correspondant de l'Institut de France et le resta jusqu'Ă  sa mort.

L’AcadĂ©mie française lui dĂ©cerne le prix de la langue-française en 1963.

En 1997, son fils Pierre Cardahi créa un prix à la mémoire de son pÚre à l'Académie des sciences morales et politiques de France[34].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. La translittĂ©ration de Ù‚Ű±ŰŻŰ§Ű­Ù‰ (en caractĂšres arabes, mot signifiant armurier en aramĂ©en-syriaque) en caractĂšres latins peut diffĂ©rer selon les personnes, leurs papiers, les Ă©poques. En principe, selon Arabica, elle serait QardāhÄ«. De fait la graphie française la plus courante aujourd'hui (dont Bottin tĂ©lĂ©phonique Liban) est Cordahi. Elle fut Ă©galement utilisĂ©e pour Choucri en plusieurs occasions dĂšs son enfance (cf Annuaire des Ă©lĂšves anciens du CollĂšge secondaire de l'USJ) et l'est encore, notamment avec un K pour Kordahi
  2. Professeur Pierre GannagĂ©, « Une grande figure du droit libanais », L'Orient Le Jour,‎
  3. L'AcadĂ©mie française devant la foi Les Éditions de la Source Paris 1964 PrĂ©face de Daniel-Rops. Choucri y mentionne notamment Henri Bremond (1865-1933) "dont nous avons connu les deux frĂšres, tous deux jĂ©suites: Jean, qui fut un de nos maĂźtres, et AndrĂ© le savant hellĂ©niste" (p. 626). Regards sous la Coupole Jounieh 1966; Paul Claudel. GĂ©nie littĂ©raire et apĂŽtre de la foi retrouvĂ©e Bulletin Saint Louis, 1955-03.
  4. Avant propos de Droit et Morale. Trois tomes couronnĂ©s par l'AcadĂ©mie des sciences morales et politiques, Prix Wolowski. Droit et Morale. Le Droit musulman et la lĂ©gislation de l’islam au regard de la morale Tome I (LGDJ Paris 1950): Analyse critique et synthĂšse comparative des Ă©lĂ©ments de la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle en matiĂšre civile"; Tome II (LGDJ Paris 1954): Analyse critique et synthĂšse comparative des Ă©lĂ©ments constitutifs du contrat; Tome III (LGDJ Paris 1958): Les principaux contrats professionnels - LibertĂ© contractuelle et dirigisme-CaractĂšre et Ă©volution du droit moderne et de la pensĂ©e juridique de l'Islam.
  5. Par exemple dans: Sentiment et droit. Nos sentiments et nos passions devant la justice et la loi. Étude juridique et sociologique Beyrouth 1951
  6. Dans les MĂ©langes Édouard Lambert (Sirey-L.G.D.J., 1938) la contribution de Choucri Cardahi porte sur: Les Infiltrations occidentales dans un domaine rĂ©servĂ© : Le Statut personnel musulman. p.605 Ă  620. La contribution suivante dans le mĂȘme recueil est de Abd el-RazzĂąq el-SanhourĂź sur Le droit musulman comme Ă©lĂ©ment de refonte du Code civil Ă©gyptien.
  7. Ses recherches mettent en Ă©vidence les diffĂ©rences mais aussi des inspirations communes et des voies de rĂ©formes; ainsi par exemple: Aperçu sur le rĂŽle de l'Ă©quitĂ© en droit civil et comparĂ©. Annales de la FacultĂ© de droit de l'USJ 1961 p.5 Ă  36. Le prĂȘt Ă  intĂ©rĂȘt et l'usure au regard des lĂ©gislations antiques, de la morale catholique, du droit moderne et de la loi islamique (Analyse et synthĂšse comparative) In Revue internationale de droit comparĂ©. Vol. 7 N°3, juillet-septembre 1955. pp. 499-541; La valeur juridique du silence en droit musulman et en droit libanais (in MĂ©langes Huvelin. Sirey 1938 p. 47)
  8. Al Ahram cité in Revue du monde musulman. 1908. p.812-813
  9. Au Caire Place Ataba el Khadra n° 3 cf L'Égypte contemporaine. Revue de la SociĂ©tĂ© KhĂ©divale d'Ă©conomie politique de statistique et de lĂ©gislation 1919/03.
  10. Lequel est nommĂ© Directeur des services judiciaires du Grand Liban. Charles Debbas sera Ă©lu premier prĂ©sident de la RĂ©publique libanaise en 1926, rĂ©Ă©lu en 1929 et maintenu jusqu’en janvier 1934.
  11. (en) Nadim Shehadi et Dana Haffar-Mills, Lebanon : A History of Conflict and Consensus, I.B. Taurus, , 350 p. (ISBN 978-1-85043-119-0), p.130 article (en fr.) de Fadia Kiwan, le nom est transcrit en "Chucri Kurdahi"
  12. (ar) « Composition du Gouvernement »
  13. Choucri Cardahi, Le Conseil d'État. Livre jubilaire, Paris, Sirey, , La Juridiction administrative
  14. Les autres membres Ă©tant Sami Bey El Solh (PrĂ©sident Ă  la Cour Criminelle), G. Arcache et Camille EddĂ© (avocats du gouvernement), Marcel Deis, A. Mazas (Directeur de l'École française de Droit de Beyrouth)
  15. David Deroussin, Josserand, le Code civil et le Code libanais des obligations et des contrats in Le Code civil français et le dialogue des cultures juridiques, Bruxelles, Bruylant, , 395 p. (ISBN 978-2-8027-2350-9 et 2-8027-2350-2), p. 49 à 94
  16. cf. Droit et morale, op. cit., t. 2, 1954, p. 158
  17. Choucri Cardahi, Le mandat de la France en Syrie et au Liban, Paris, Recueil Sirey,
  18. Choucri Cardahi, La Conception et la Pratique du droit international privé dans l'islam, Paris, Recueil Sirey,
  19. Ibrahim Najjar, « L'influence des facultĂ©s de droit françaises au Liban », Revue d'histoire des facultĂ©s de droit,‎ , p. 31-40
  20. Paul Collinet, auteur notamment de L’École de droit de Beyrouth, Paris, 1923, au temps de BĂ©rytos
  21. Dont il fut membre du Conseil de direction de 1928 Ă  1932 cf : http://cths.fr/an/prosopo.php?id=117789
  22. cf sa conclusion dans Les Hommes de Loi (1937 op.cit, p. 186): il importe de mieux garantir l'indépendance des juges en les mettant à l'abri de l'intervention de l'exécutif; d'assurer un bon recrutement du corps judiciaire en améliorant la condition matérielle des magistrats, etc.Il associe sa voix aux hommes de lettres et aux juristes qui (...) se sont élevés contre le coût de la justice, à ce point onéreuse qu'elle ferme souvent l'accÚs du forum à bien des plaideurs.
  23. Par exemple parmi les priorités du Plan d'action Liban-UE p.4 http://eeas.europa.eu/lebanon/docs/action_plan_for_eu-lebanon_partnership_and_cooperation_2013-2015_en.pdf
  24. Nos sentiments et nos passions op. cit. p. 169 et s
  25. Archives Louis Josserand, 224 J 1-67, disponibles en ligne p.116 sur 147
  26. Baudouin Dupret, La charia. Des sources à la pratique, un concept pluriel, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », 2014, 208 p., (ISBN 9782707174246).
  27. Cette attention était d'autant plus nécessaire qu'elle accompagnait La réception au Proche-Orient du droit français des obligations cf. Mousseron Jean-marc. In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 20 N°1, janvier-mars 1968. pp. 37-78. doi : 10.3406/ridc.1968.19007 http://www.persee.fr/doc/ridc_0035-3337_1968_num_20_1_19007
  28. Bernard Botiveau, Loi islamique et droit dans les sociétés arabes : mutations des systÚmes juridiques du Moyen-Orient, Paris, Karthala, , 373 p. (ISBN 2-86537-462-9, lire en ligne), p.84
  29. H. Donnedieu de Vabres, « Droit et Morale par Choucri Cardahi », Revue de sciences criminelles et de droit pĂ©nal comparĂ©, no 2,‎ (lire en ligne)
  30. Préface de Daniel-Rops à L'Académie française devant la foi op.cit. p.1
  31. in Préface à Regards sous la Coupole, op cit p. XI & XII
  32. cf leurs index
  33. Ces revues sont accessibles notamment sur Gallica, exemple: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6224863r/f9.item.r=Cardahi
  34. « ASMP - Prix Choucri Cardahi », sur www.asmp.fr (consulté le )
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